Prévention de la radicalisation menant à la violence

Du 27 au 29 mars 2015, Ottawa, Ontario

Participants : Le ministre de la Justice, les sous ministres de la Sécurité publique et de la Justice, ainsi que des hauts fonctionnaires de Sécurité publique Canada, du ministère de la Justice, de la Gendarmerie royale du Canada, du Service correctionnel du Canada et des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada, ont participé au dialogue avec les membres.

Discussion : Le thème de la réunion était axé sur la prévention de la radicalisation menant à la violence. Les membres ont reçu les grandes lignes des récents développements liés à la question de la radicalisation menant à la violence et ils ont fait fond sur les discussions qui ont eu lieu à la réunion du 21 novembre 2014 à Halifax. Un aperçu a été donné des initiatives de recherche, de politique et de programme que le Service correctionnel du Canada élabore actuellement pour gérer les délinquants radicalisés; des programmes d’intervention proposés par les organismes d’application de la loi municipale de Toronto et de Calgary; des développements avec le Canadian Network for Research on Terrorism, Security and Society relativement à leur récent travail et recherche communautaire de lutte contre l’extrémisme violent; des résultats de la recherche des bénéficiaires de financement au titre du projet Kanishka, y compris des outils et des approches relatifs aux messages contraires; et de la rechercshe effectuée sur l’évolution des groupes militants en Syrie. Une période de questions et réponses s’est également déroulée sur les dispositions législatives proposées dans le cadre du projet de loi C-51, la Loi antiterroriste de 2015.

Les membres ont accueillis la recherche effectuée à l'échelle nationale et internationale qui est axée sur la prévention et l’intervention précoce auprès de ceux qui pourraient devenir radicalisées sur le plan de la violence. Les membres ont soutenu et encouragé la poursuite de la mobilisation des collectivités afin d’établir des relations de confiance, d’habiliter les familles et de former les dirigeants sur la prévention de la radicalisation avant qu’elle ne se déplace vers l'espace véritablement criminelle. Les membres étaient en accord que l’utilisation de l’approche des récits pour créer un dialogue dans les collectivités est efficace et les membres accueillent la création continue d'histoires illustrant la vérité de la vie radicalisée qui proviennent de sources crédibles et représentatives. La plupart des membres ont mentionné le besoin d’enseigner la pensée critique dans le système d’éducation. Les collectivités ont demandé à leurs services de police locaux de faire un plus grand effort de sensibilisation afin d’établir un meilleur partenariat avec eux dans la lutte contre la radicalisation. À ce titre, les membres ont convenu qu’il faut davantage de soutien et d'encouragement pour souligner l'importance et la légitimité des services de police axés sur la sensibilisation et la collectivité à l’opposé des aspects plus traditionnels des services de police, soit l’application de la loi et les enquêtes. Les agents devraient donc être encouragés à travailler sur cet aspect des services de police.

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