2021 Aperçu statistique du système correctionnel et la mise en liberté sous condition
Errata
Date : Le 20 juin 2023
Endroit : Figure C28, Tableau C28, Figure D4
Révision : Les notes de la Figure C28 et du Tableau C28 ont été ajustées pour préciser que les données de 2020 n’étaient disponibles que pour les commissions provinciales de libération conditionnelle du Québec et de l’Ontario et n’incluaient pas les commissions provinciales de libération conditionnelle de l’Alberta. La deuxième puce de la Figure D4 a été modifiée pour tenir compte de la diminution pour les délinquants non autochtones comme suit (34,8; -7,9) plutôt que (32,3; -7,9).
Justification de la révision : On a demandé à Sécurité publique Canada de clarifier les notes pour la Figure C28 et le Tableau C28, et on lui a signalé une erreur dans les données de la Figure D4.
Le présent document a été produit par le Comité de la statistique correctionnelle du portefeuille ministériel de Sécurité publique Canada, lequel se compose de représentants de Sécurité publique Canada, du Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, du Bureau de l'enquêteur correctionnel et du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (Statistique Canada).
Table des matières
- Préface
- Partenaires participants
- Section A : la criminalité et le système de justice pénale
- Le taux de criminalité déclaré par la police
- Taux de crimes déclarés par la police, par province ou territoire
- Victimes de violence déclarées par la police : tendance sur 5 ans
- Infractions violentes de nature sexuelle et non sexuelle déclarées par la police selon l’âge : tendance sur 5 ans
- Infraction violente déclarée par la police selon le type et le genre de la victime
- Taux d’agressions autodéclarées
- Taux d’agressions violentes autodéclarées selon le type, le genre et l’âge
- Victimisation autodéclarée signalée à la police selon le crime
- Taux des accusations déposées chez les adultes
- Accusations déposées chez les adultes en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales
- Décisions rendues dans les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes
- Durée des peines de détention imposées à des adultes
- Taux d’accusations déposées contre des adolescents
- Accusations déposées chez les adolescents en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales
- Peines d’un tribunal criminel pour adolescents : tendance sur 5 ans
- Peines d’un tribunal criminel pour adolescents pour la peine la plus sévère : tendance sur 5 ans
- Taux d’incarcération dans les pays occidentaux et européens
- Taux d’incarcération dans les pays occidentaux et européens : tendance sur 10 ans
- Section B : Administration des services correctionnels
- Coûts associés aux services correctionnels au niveau fédéral et au niveau provincial ou territorial
- Nombre d’employés du SCC par emplacement
- Coût de l’incarcération dans un établissement fédéral : tendance sur 5 ans
- Nombre d’employés de la Commission des libérations conditionnelles du Canada
- Le nombre d’employés du Bureau de l’enquêteur correctionnel
- Plaintes les plus courantes des délinquants auprès du Bureau de l’enquêteur correctionnel
- Section C : Population de délinquants sous responsabilité fédérale et de victimes inscrites
- Délinquants sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada
- Nombre de victimes et de délinquants enregistrés ayant une victime inscrite : tendance sur quatre ans
- Le nombre de délinquants en détention : Tendance sur 10 ans
- Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux
- Admissions dans les établissements fédéraux en vertu d’un mandat de dépôt selon le sexe : Tendance sur 10 ans
- Nombre de victimes inscrites selon le sexe : Tendance sur 4 ans
- Population totale de délinquants en détention dans des établissements du SCC selon la durée de la peine purgée
- Infractions de victimisation parmi les victimes inscrites
- Admissions dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt selon l’âge
- Nombre de victimes inscrites selon l’âge
- Admissions dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt pour les délinquants autochtones et non autochtones
- Âge des délinquants en détention dans des établissements du SCC comparativement à celui de la population adulte canadienne
- Population de délinquants dans les établissements du SCC selon la race autodéclarée
- Nombre de victimes inscrites selon la race
- Population de délinquants dans les établissements du SCC selon la religion
- Délinquants du SCC selon l’auto-identification comme Autochtone ou non Autochtone
- Délinquants sous détention dans un établissement du SCC selon la cote de sécurité
- Admissions dans un établissement fédéral en raison d’une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminée* : tendance sur 10 ans
- Proportion de délinquants qui purgent une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminée
- Pourcentage de la population totale de délinquants purgeant une peine pour avoir commis une infraction avec violence
- Délinquants autochtones sous la responsabilité du SCC
- Admissions en isolement préventif dans un établissement fédéral : tendance sur 5 ans
- 72 % des placements en isolement préventif dans un établissement du SCC ont duré moins de 30 jours
- Nombre de décès de délinquants en détention : Tendance sur 10 ans
- Le nombre d’évasions des établissements fédéraux
- Délinquants sous surveillance par le SCC dans la collectivité : Tendance sur 10 ans
- Délinquants sous surveillance provinciale ou territoriale en probation ou visés par une ordonnance de sursis : Tendance sur 10 ans
- Population de délinquants mis en liberté sous conditions et de responsabilité provinciale : Tendance sur 10 ans
- Section D : Mise en liberté sous condition
- Nombre de délinquants sous la responsabilité du SCC qui obtiennent des permissions de sortir : Tendance sur 10 ans
- Délinquants libérés des établissements fédéraux, y compris des pavillons de ressourcement : Tendance sur 10 ans
- Taux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale : Tendance sur 10 ans
- Taux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones et non autochtones sous responsabilité fédérale : Tendance sur 10 ans
- Nombre d’audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale tenues avec l’aide d’un Aîné : Tendance sur 10 ans
- Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral: Tendance sur 10 ans
- Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral - Autochtones et non Autochtones : Tendance sur 10 ans
- Résultat des périodes de mise en semi-liberté de délinquants sous responsabilité fédérale
- Résultat des périodes de liberté conditionnelle totale de délinquants sous responsabilité fédérale
- Délinquants libérés d’office d’établissements fédéraux, y compris de pavillons de ressourcement : Tendance sur 10 ans
- Résultat des périodes de libération d’office de délinquants sous responsabilité fédérale
- Taux de condamnations pour infractions violente pour les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition : Tendance sur 10 ans
- Section E : Application de dispositions spéciales en matière de justice pénale
- Nombre d’examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération : Tendance sur 10 ans
- Audiences de révision judiciaire par année
- Nombre de délinquants ayant été désignés comme délinquants dangereux
- Nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée imposées
- Nombre de demandes de suspension du casier ou de demandes de pardon reçues : Tendance sur 5 ans
- Section F : Services fédéraux offerts aux victimes inscrites
- Nombre d’avis communiqués aux victimes inscrites : Tendance sur 4 ans
- Nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté : Tendance sur 4 ans
- Demandes d’aide financière pour assister aux audiences de libération conditionnelle : Tendance sur 5 ans
- Nombre de contacts de la CLCC avec les victimes : Tendance sur 10 ans
- Déclarations de victimes dans le cadre d’audiences de la CLCC : Tendance sur 10 ans
- Nombre de demandes d’accès au registre des décisions de la CLCC présentées par des victimes : Tendance sur 10 ans
- Nombre de décisions consignées au registre de la CLCC qui ont été communiquées
Préface
L’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (l’Aperçu statistique) a été publié annuellement depuis 1998. L’Aperçu statistique vise à aider le public à comprendre les renseignements statistiques sur les services correctionnels et sur la mise en liberté sous condition. Notre souci premier a été de présenter des données statistiques à caractère général d’une façon telle qu’elles puissent être facilement comprises par le grand public. Le présent document se distingue à plusieurs égards d’un rapport statistique ordinaire :
- La présentation visuelle des données statistiques est simple et aérée; sous chaque graphique figurent quelques points clés qui permettront au lecteur d’en dégager l’information pertinente.
- Chaque graphique est accompagné d’un tableau contenant les chiffres qui correspondent à la figure. Le tableau comprend parfois des données supplémentaires (par exemple, il peut avoir trait à une période de cinq ans) même si le graphique porte uniquement sur l’année la plus récente (comme la figure A2).
Les données utilisées dans l’Aperçu statistique représentent les données les plus récentes accessibles au moment de la rédaction. Pour une grande partie du rapport, les données sont accessibles à partir de l’année civile de 2021 ou l’exercice du 1er avril 2020 au 31 mars 2021. Pour certaines données, il y a un décalage dans la production de rapports, de sorte que les données les plus récentes datent de 2020 (ou du 1er avril 2019 au 31 mars 2020). Il y a quelques nombres pour lesquels le cycle de collecte des données est plus rare; par exemple, l’Enquête sociale générale sur la sécurité des Canadiens (Victimisation) est administrée sur un cycle de cinq ans et les données les plus récentes datent de 2019.
Étant donné qu’une grande partie des nouvelles données de l’Aperçu statistique de 2021 ont été recueillies pendant la pandémie de COVID-19, le rapport fournit un aperçu important de l’incidence de la pandémie sur le système de justice pénale. Par conséquent, les données sur les tendances sont souvent calculées jusqu’à la pandémie et pendant celle-ci, plutôt que pour les périodes habituelles de 5 à 10 ans. Un changement notable dans l’Aperçu statistique de 2021 est que l’information qui se trouvait dans la section sur les victimes des rapports antérieurs de l’Aperçu statistique est maintenant intégrée dans l’ensemble du rapport afin de mieux illustrer que les victimes devraient être prises en considération tout au long du processus et du système de justice pénale.
L’Aperçu statistique comprend des données provenant de partenaires qui ont des mesures et des méthodes différentes pour évaluer le genre et le sexe, et qui utilisent des étiquettes différentes pour ces termes. Par exemple, le Service correctionnel du Canada (SCC) recueille des données sur le sexe des délinquants; bien que dans les versions précédentes de l’Aperçu statistique, le terme genre ait été signalé par le SCC, le sexe biologique était toujours ce qui était mesuré. L’attention accordée récemment à la distinction entre le sexe et le genre a souligné l’importance d’être clair et transparent dans ce qui est mesuré. Par conséquent, la description et les étiquettes utilisées pour le SCC sont décrites comme étant le sexe et les catégories utilisées sont les hommes, les femmes et autre sexe. Par contre, le Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC) utilise les termes « homme et femme » pour désigner le genre des victimes. Par souci d’uniformité, dans l’aperçu statistique, lorsque l’on a mesuré le sexe, on a utilisé les termes homme, femme et autre sexe, tandis que, lorsque l’on a mesuré le genre, on a utilisé les termes homme et femme et garçon et fille.
De plus, certaines données qui étaient précédemment étiquetées comme mesurant l’ethnicité ont été modifiées dans l’Aperçu statistique actuel pour refléter plus précisément les concepts d’identité utilisés par les partenaires. Au fur et à mesure que les travaux de mesure des groupes racisés progressent, ces termes et concepts d’identité pourraient changer au cours des prochaines années.
La présentation de ce document a été mise à jour afin d’optimiser l’expérience de l’utilisateur en mettant en œuvre des techniques de visualisation des données conformes aux normes de l’industrie afin d’améliorer l’accessibilité et la convivialité. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter la Norme sur l’accessibilité des sites Web et la Norme sur la facilité d’emploi des sites Web.
Pour améliorer continuellement cette publication annuelle, nous vous invitons à nous faire parvenir vos commentaires. Toute correspondance concernant ce rapport, y compris la permission d’utiliser des tableaux et des figures, doit être adressée à PS.Cpbresearch-Recherchespc.SP@ps-sp.gc.ca.
Partenaires participants
Sécurité publique Canada
Sécurité publique Canada est le ministère responsable de la sécurité publique au Canada : la gestion des urgences, la sécurité nationale et la sécurité communautaire font entre autres partie de son mandat. Mentionnons, parmi les nombreuses fonctions du Ministère, qu’il élabore des dispositions législatives et des politiques régissant les services correctionnels, qu’il applique des approches novatrices dans le domaine de la justice communautaire et qu’il fournit de l’expertise et des ressources en recherche au secteur correctionnel.
Service correctionnel du Canada
Le Service correctionnel du Canada (SCC) est l’organisme du gouvernement fédéral qui est chargé d’assurer l’exécution des peines de deux ans ou plus imposées par les tribunaux. Il a pour responsabilité de gérer des établissements de divers niveaux de sécurité et de surveiller les délinquants qui sont mis en liberté sous condition dans la collectivité.
Commission des libérations conditionnelles du Canada
La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) est un tribunal administratif indépendant qui est chargé de rendre des décisions à propos du moment et des conditions des diverses formes de mise en liberté des délinquants. Elle rend également des décisions concernant les pardons, les suspensions du casier et les radiations, et formule des recommandations en matière de clémence en vertu de la prérogative royale de clémence.
Bureau de l’enquêteur correctionnel
Le Bureau de l’enquêteur correctionnel (BEC) agit en tant qu’ombudsman pour les délinquants sous responsabilité fédérale. Il mène des enquêtes sur les problèmes des délinquants liés aux décisions, aux recommandations, aux actes ou aux omissions provenant du Service correctionnel du Canada qui touchent les délinquants individuellement ou en groupe.
Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (Statistique Canada)
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités est une division de Statistique Canada. Il est le pivot d’un partenariat fédéral-provincial-territorial, appelé Entreprise nationale relative à la statistique juridique, qui concerne la collecte d’information sur la nature et l’ampleur du crime et sur l’administration de la justice civile et pénale au Canada.
Section A : la criminalité et le système de justice pénale
Le taux de criminalité déclaré par la police

Description de l'image
Graphique linéaire montrant les taux de criminalité déclarés par la police concernant les crimes de violence, les crimes contre les biens, les délits de la route, les autres infractions au Code criminel, les infractions en matière de drogue, les infractions aux autres lois fédérales, le total des infractions, et le total, de 2011 à 2020. Les tendances relatives aux délits de la route, aux infractions en matière de drogue et aux infractions aux autres lois fédérales sont les moins fréquentes et montrent peu de variation au fil du temps. Les tendances relatives aux crimes violents et à la catégorie des autres infractions au Code criminel sont légèrement plus prévalentes, montrant une légère variation, puis une petite pointe en 2019, qui est redescendue en 2020. La tendance relative aux crimes contre les biens diminue de 2011 à 2014, où elle commence à augmenter pour atteindre son apogée en 2019, puis chute en 2020. Le nombre total d’infractions suit la même tendance que les infractions contre les biens : il diminue de 2011 à 2014, puis augmente régulièrement pour atteindre son apogée en 2019, avant de redescendre en 2020. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure A1
Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement
- Le taux de crimes déclarés par la police a augmenté de 8,4 % de 2016 à 2019, puis a diminué de 9,8 % de 2019 à 2020.
- D’autres lois fédérales et infractions en matière de drogues étaient les deux seuls types d’infractions qui ont diminué de 2016 à 2019. Tous les autres types de crimes ont augmenté pendant cette période.
- Tous les types de crimes ont diminué de 2019 à 2020, les crimes violents affichant la plus faible diminution (2,0 %) et les infractions aux autres lois fédérales affichant la plus forte diminution (19,0 %).
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Le taux global de criminalité présenté dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de criminalité de Statistique Canada.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Année | Infr. avec violence | Crime contre les biens | Infr. au code de la route | Autres infr. au C. cr | Infr. en matière de drogue | Infr. aux autres lois fédérales | Nombre total d’accusations |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1998 | 1 345 | 5 696 | 469 | 1 051 | 235 | 40 | 8 915 |
1999 | 1 440 | 5 345 | 388 | 910 | 264 | 44 | 8 474 |
2000 | 1 494 | 5 189 | 370 | 924 | 287 | 43 | 8 376 |
2001 | 1 473 | 5 124 | 393 | 989 | 288 | 62 | 8 390 |
2002 | 1 441 | 5 080 | 379 | 991 | 296 | 54 | 8 315 |
2003 | 1 435 | 5 299 | 373 | 1 037 | 274 | 46 | 8 532 |
2004 | 1 404 | 5 123 | 379 | 1 072 | 306 | 50 | 8 391 |
2005 | 1 389 | 4 884 | 378 | 1 052 | 290 | 60 | 8 090 |
2006 | 1 387 | 4 809 | 376 | 1 050 | 295 | 57 | 8 004 |
2007 | 1 354 | 4 525 | 402 | 1 029 | 308 | 59 | 7 707 |
2008 | 1 334 | 4 258 | 437 | 1 039 | 308 | 67 | 7 475 |
2009 | 1 322 | 4 122 | 435 | 1 017 | 291 | 57 | 7 281 |
2010 | 1 292 | 3 838 | 420 | 1 029 | 321 | 61 | 6 996 |
2011 | 1 236 | 3 536 | 424 | 1 008 | 330 | 60 | 6 628 |
2012 | 1 199 | 3 438 | 407 | 1 001 | 317 | 67 | 6 466 |
2013 | 1 096 | 3 154 | 387 | 956 | 311 | 52 | 5 982 |
2014 | 1 044 | 3 100 | 365 | 918 | 295 | 49 | 5 793 |
2015 | 1 070 | 3 231 | 353 | 930 | 280 | 51 | 5 934 |
2016 | 1 076 | 3 239 | 346 | 982 | 267 | 60 | 5 987 |
2017 | 1 113 | 3 265 | 343 | 997 | 254 | 69 | 6 056 |
2018 | 1 152 | 3 348 | 340 | 1 013 | 229 | 58 | 6 152 |
2019 | 1 279 | 3 512 | 365 | 1 087 | 186 | 55 | 6 492 |
2020 | 1 254 | 3 071 | 330 | 977 | 176 | 45 | 5 856 |
Remarques du tableau A1
Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement
Autres infractions prévues au Code criminel (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Le taux global de criminalité présenté dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de criminalité de Statistique Canada.
Des données comparables sur les crimes déclarés par la police ne sont accessibles qu’à compter de 1998 en raison des changements apportés au Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC), au Programme DUC 2. En raison de ces modifications, les données présentées dans le rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions précédentes de l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition préalables à 2010.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Taux de crimes déclarés par la police, par province ou territoire

Description de l'image
Carte du Canada montrant les taux de criminalité signalés par la police par province et territoire en 2020. Les provinces et territoires affichant les taux de criminalité les plus élevés étaient le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest, avec des taux de criminalité supérieurs à 30 000 pour 100 000 . Le Yukon affiche le deuxième taux de criminalité le plus élevé, soit entre 20 000 à 30 000 pour 100 000 habitants. La Saskatchewan et le Manitoba avaient tous deux des taux compris entre 10 000 et 20 000 . Les provinces ayant les taux de criminalité les plus bas étaient la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador, avec des taux de criminalité compris entre 0 et 10 000 pour 100 000 habitants. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure A2
Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement
- Le taux de criminalité étaient plus élevés dans le centre du Canada et plus élevés dans les territoires. Ces tendances générales se maintiennent au fil des ans.
- Entre 2016 et 2019, le taux de criminalité a augmenté dans la plupart des provinces et des territoires. La plus forte augmentation a été de 36,8 % et de 28,0 % au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest, respectivement. Le Québec et la Saskatchewan ont été les deux seules provinces et territoires à voir une diminution pendant cette période.
- Entre 2019 et 2020, le taux de criminalité a diminué dans la plupart des provinces et des territoires. La baisse la plus importante a été de 13,0 % en Alberta.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Le taux de criminalité présenté dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de criminalité de Statistique Canada.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Provinces/Territoires | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador |
6 501 | 6 042 | 6 042 | 6 687 | 6 728 |
Île-du-Prince-Édouard |
5 013 | 4 713 | 5 392 | 6 279 | 5 506 |
Nouvelle-Écosse |
5 590 | 5 732 | 5 686 | 5 873 | 5 851 |
Nouveau-Brunswick |
5 276 | 5 753 | 6 056 | 6 752 | 6 763 |
Québec |
4 233 | 4 330 | 4 165 | 4 066 | 3 593 |
Ontario |
4 091 | 4 259 | 4 509 | 4 544 | 4 044 |
Manitoba |
9 508 | 9 758 | 9 998 | 10 864 | 10 115 |
Saskatchewan |
13 511 | 12 983 | 12 665 | 12 898 | 12 224 |
Alberta |
9 026 | 9 335 | 9 392 | 10 027 | 8 722 |
Colombie-Britannique |
8 489 | 8 090 | 8 251 | 9 574 | 8 532 |
Yukon |
23 543 | 22 191 | 21 638 | 26 391 | 25 818 |
Territoires du Nord-Ouest |
43 320 | 44 537 | 45 461 | 55 470 | 60 422 |
Nunavut |
35 935 | 36 912 | 40 094 | 49 158 | 53 284 |
Canada |
5 987 | 6 056 | 6 152 | 6 492 | 5 856 |
Remarques du tableau A2
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Le taux de criminalité présenté dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de criminalité de Statistique Canada.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Victimes de violence déclarées par la police : tendance sur 5 ans

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Graphique linéaire montrant les taux de victimisation violente signalés par la police pour une période de 5 ans, de 2016 à 2020. Le graphique présente les catégories de crimes suivantes : agressions, autres violations violentes, agressions sexuelles, infractions sexuelles contre des enfants, infractions au Code criminel causant la mort ou des lésions corporelles, infractions causant la mort et tentative de meurtre, et fournit un total. Les tendances relatives aux infractions au Code criminel relatives au trafic causant la mort ou des lésions corporelles et aux infractions causant la mort et aux tentatives de meurtre sont les plus faibles et restent relativement constantes de 2016 à 2020. Les infractions sexuelles contre des enfants ont augmenté régulièrement depuis 2016 pour atteindre leur maximum en 2019, puis ont diminué en 2020. Le nombre d’agressions sexuelles a également augmenté régulièrement pour atteindre un sommet en 2019, avant de diminuer en 2020. Les crimes classés comme autres infractions violentes ont légèrement augmenté jusqu’en 2019, puis ont diminué en 2020. Les agressions ont également légèrement augmenté jusqu’en 2019, puis ont diminué en 2020, augmentant depuis 2016 pour atteindre un maximum en 2019, puis diminuer légèrement en 2020. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure A3
Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Le taux d’agressions violentes déclarées par la police a augmenté de 18,8 % de 2016 à 2019 puis a diminué de 2,2 % au cours de la dernière année (de 2019 à 2020). Cette tendance était uniforme pour chaque type d’agressions violentes, à l’exception des infractions au Code criminel qui causent la mort ou des lésions corporelles et qui sont en déclin depuis 2016.
- Les infractions sexuelles contre les enfants déclarées par la policeNote de bas de page * ont augmenté de 44,9 % de 2016 à 2019, puis ont diminué de 1,1 % de 2019 à 2020. Il s’agit de la plus forte augmentation pour l’ensemble des types de crime de 2016-2019 et de la plus petite baisse de 2019 à 2020.
Comprend la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
La figure A3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F4 de l’Aperçu statistique de 2020.
Type de crime | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|
Voies de fait | 218 238 | 225 350 | 234 398 | 259 175 | 253 510 |
Autres infractions avec violence | 92 182 | 95 569 | 96 302 | 103 271 | 102 790 |
Agression sexuelle (degrés 1, 2, 3) | 20 748 | 23 905 | 27 561 | 30 081 | 27 755 |
Infraction sexuelle contre un enfant | 6 428 | 7 424 | 8 239 | 9 313 | 9 215 |
Infractions au Code criminel relatives au trafic causant la mort ou des lésions corporelles | 2 910 | 2 883 | 2 842 | 2 841 | 2 584 |
Infractions causant la mort et tentative de meurtres | 1 472 | 1 538 | 1 579 | 1 624 | 1 680 |
Total | 341 978 | 356 669 | 370 921 | 406 305 | 397 534 |
Remarques du tableau A3
Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Les infractions de nature sexuelle contre les enfants représentent un ensemble d’infractions au Code criminel qui concernent précisément les infractions dont les enfants et les adolescents sont victimes. Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle, mais excluent les infractions sexuelles qui ne sont pas propres aux enfants.
Comprend la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
Le tableau A3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F4 de l’Aperçu statistique de 2020.
Infractions violentes de nature sexuelle et non sexuelle déclarées par la police selon l’âge : tendance sur 5 ans

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Graphique linéaire montrant les victimisations déclarées par la police pour les infractions violentes non sexuelles, par âge, de l’année civile 2017 à 2021. Les personnes de moins de 12 ans et de plus de 45 ans ont déclaré le moins de victimisations, mais celles-ci ont légèrement augmenté au cours de la tendance sur 5 ans. Pour les 12 à 17 ans, la tendance a fluctué chaque année, atteignant le point le plus haut en 2019, et le plus bas en 2020. Les personnes âgées de 25 à 44 ans sont celles qui ont signalé le plus grand nombre de victimisations à la police, un nombre qui n’a cessé d’augmenter au fil du temps. Les personnes âgées de 18 à 24 ans ont déclaré encore plus de victimisations à la police que celles âgées de 25 à 44 ans. Bien qu’il y ait eu des fluctuations dans les victimisations de crimes violents non sexuels déclarés par les victimes de 18 à 24 ans à la police, la tendance était à son point le plus haut en 2019 et à son point le plus bas en 2020. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

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Graphique linéaire montrant les victimisations déclarées par la police pour les infractions sexuelles violentes, par âge, de l’année civile 2017 à 2021. Les personnes âgées de plus de 45 ans, de 25 à 44 ans, de moins de 12 ans et de 18 à 24 ans ont toutes affiché des tendances relativement constantes en matière de déclaration de ce type de crime à la police au fil du temps. Pour les 12 à 17 ans, les taux ont augmenté régulièrement de 2017 à 2019, ont baissé en 2020, puis ont augmenté pour atteindre un sommet en 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A4
Source : Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les adultes âgés de 18 à 24 ans ont enregistré le taux le plus élevé d’infractions de nature non sexuelle et à caractère violent déclarées par la police au cours des 5 dernières années (de 2017 à 2021).
- Les jeunes âgés de 12 à 17 ans ont constamment enregistré le taux le plus élevé d’infractions de nature sexuelle et à caractère violent déclarées par la police au cours des 5 dernières années (de 2017 à 2021).
- Le taux d’infractions de nature sexuelle et non sexuelle et à caractère violent déclarées par la police a connu une tendance à la hausse de 2017 à 2019 parmi tous les groupes d’âge. Les taux ont ensuite diminué pendant la pandémie de 2019 à 2020, suivi d’une augmentation de 2020 à 2021.
- Les jeunes âgés de 12 à 17 ans ont enregistré la plus forte augmentation des infractions de nature sexuelle et non sexuelle et à caractère violent déclarées par la police de 2020 à 2021 (26,8 % et 15,9 % respectivement).
Les infractions de nature non sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les infractions causant la mort et la tentative de meurtre, 2) les voies de fait, 3) les autres infractions violentes (p. ex., le vol qualifié, le harcèlement criminel, les communications indécentes/harcelantes, les menaces, l’enlèvement, la séquestration, l’enlèvement ou la prise d’otages, la traite de personnes et la prostitution, les infractions violentes commises à l’aide d’une arme à feu, l’extorsion) et les délits de la route causant des lésions corporelles.
Les infractions de nature sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les agressions sexuelles, 2) les infractions de nature sexuelle contre les enfants (p. ex., les enfants et les jeunes victimes). Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
Les figures A4a et A4b de l’Aperçu statistique de 2021 correspondent aux figures F5a et F5b de l’Aperçu statistique de 2020.
Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient par 1 000 habitants alors que dans le présent rapport, le taux est par 100 000 habitants.
Année | Moins de 12 ans | Âge :12 - 17 ans | Âge : 18 - 24 ans | Âge : 25 - 44 ans | Âge : 45 + ans | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Total Genre | Garçons | Filles | Total Genre | Garçons | Filles | Total Genre | Hommes | Femmes | Total Genre | Hommes | Femmes | Total Genre | Hommes | Femmes | |
Victimes d’infractions violentes de nature non sexuelle | |||||||||||||||
2017 | 2,4 | 2,8 | 2,0 | 13,6 | 14,3 | 12,9 | 18,4 | 16,7 | 20,3 | 14,3 | 13,6 | 15,1 | 4,8 | 5,6 | 4,1 |
2018 | 2,5 | 2,8 | 2,1 | 13,4 | 13,9 | 12,9 | 18,0 | 16,4 | 19,8 | 14,7 | 13,9 | 15,5 | 5,0 | 5,7 | 4,3 |
2019 | 2,9 | 3,3 | 2,4 | 15,0 | 15,6 | 14,3 | 18,7 | 17,3 | 20,3 | 15,8 | 14,9 | 16,7 | 5,4 | 6,2 | 4,6 |
2020 | 2,4 | 2,7 | 2,1 | 11,8 | 11,9 | 11,7 | 17,9 | 16,1 | 19,9 | 16,0 | 15,0 | 17,0 | 5,5 | 6,5 | 4,7 |
2021 | 2,8 | 3,1 | 2,5 | 13,7 | 13,7 | 13,7 | 18,1 | 16,3 | 20,1 | 16,4 | 15,2 | 17,6 | 5,7 | 6,6 | 4,9 |
Victimes d’infractions violentes de nature sexuelle | |||||||||||||||
2017 | 1,2 | 0,6 | 1,8 | 4,6 | 0,9 | 8,5 | 1,8 | 0,3 | 3,5 | 0,7 | 0,1 | 1,2 | 0,1 | 0,0 | 0,3 |
2018 | 1,3 | 0,6 | 1,9 | 5,1 | 1,0 | 9,3 | 2,1 | 0,3 | 4,0 | 0,8 | 0,1 | 1,5 | 0,2 | 0,0 | 0,3 |
2019 | 1,5 | 0,7 | 2,2 | 5,6 | 1,1 | 10,3 | 2,1 | 0,3 | 4,1 | 0,8 | 0,1 | 1,6 | 0,2 | 0,0 | 0,3 |
2020 | 1,4 | 0,7 | 2,2 | 5,1 | 1,0 | 9,4 | 2,0 | 0,3 | 3,8 | 0,8 | 0,1 | 1,5 | 0,2 | 0,0 | 0,3 |
2021 | 1,7 | 0,7 | 2,7 | 6,5 | 1,2 | 12,0 | 2,2 | 0,3 | 4,2 | 0,9 | 0,2 | 1,7 | 0,2 | 0,0 | 0,3 |
Remarques du tableau A4
Source : Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Les infractions de nature non sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les infractions causant la mort et la tentative de meurtre, 2) les voies de fait, 3) les autres infractions violentes (p. ex., le vol qualifié, le harcèlement criminel, les communications indécentes/harcelantes, les menaces, l’enlèvement, la séquestration, l’enlèvement ou la prise d’otages, la traite de personnes et la prostitution, les infractions violentes commises à l’aide d’une arme à feu, l’extorsion) et les délits de la route causant des lésions corporelles.
Les infractions de nature sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les agressions sexuelles, 2) les infractions de nature sexuelle contre les enfants (p. ex., les enfants et les jeunes victimes). Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
Les tableaux A4a et A4b de l’Aperçu statistique de 2021 correspondent aux tableaux F5a et F5b de l’Aperçu statistique de 2020.
Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient par 1 000 habitants alors que dans le présent rapport, le taux est par 100 000 habitants.
Infraction violente déclarée par la police selon le type et le genre de la victime

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Graphique à barres indiquant le nombre de victimes de crimes violents déclarés par la police, par type, au cours de l’année civile 2020. Les voies de fait sont le crime le plus souvent signalé à la police, avec 253 510 victimes, suivi d’une catégorie appelée « autres infractions violentes », avec 102 790 victimes qui ont signalé leur victimisation à la police; les agressions sexuelles, avec 27 755 victimes; les infractions sexuelles contre des enfants, avec 9 215 victimes; 2 584 victimes d’infractions au Code criminel causant la mort ou des lésions corporelles; et enfin, 1 680 victimes d’infractions causant la mort et de tentatives de meurtre. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

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Graphique à barres montrant le sexe des victimes de crimes violents dont la victimisation a été signalée à la police au cours de l’année civile 2020. Les voies de fait, les autres infractions avec violence ainsi que les infractions routières prévues au Code criminel et ayant causé la mort ou des lésions corporelles étaient toutes représentées de façon relativement égale selon le sexe de la victime. Les agressions sexuelles et les agressions sexuelles contre des enfants ont été principalement perpétrées contre des victimes qui sont des femmes ou des filles, soit plus de 80 % de toutes les infractions de ce type. Les victimes d’« infractions causant la mort » ou de « tentatives de meurtre » étaient principalement des garçons et des hommes, à 70 pour cent. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A5
Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les agressions physiques représentaient près des deux tiers de toutes les infractions violentes déclarées par la police.
- Les filles et les femmes représentaient un peu plus de la moitié (52,7 %) des infractions violentes. Les garçons et les hommes étaient plus susceptibles d’être victimes d’infractions causant la mort (73,2 %) et les femmes étaient plus susceptibles d’être victimes d’infraction de nature sexuelle.
*Les infractions de nature sexuelle contre les enfants représentent un ensemble d’infractions au Code criminel qui concernent précisément les infractions dont les enfants et les adolescents sont victimes. Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle, mais excluent les infractions sexuelles qui ne sont pas propres aux enfants.
**Les infractions au Code criminel qui causent la mort ou des lésions corporelles comprennent la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
Les figures A5a et A5b de l’Aperçu statistique de 2021 correspondent aux figures F6a et F6b de l’Aperçu statistique de 2020.
Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient par 1 000 habitants alors que dans le présent rapport, le taux est par 100 000 habitants.
Type de crime | Genre des victimes | Total | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Filles et femmes | Garçons et hommes | Non disponible | ||||||
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Voies de fait | 123 710 | 58,7 | 128 993 | 69,5 | 807 | 74,4 | 253 510 | 63,8 |
Autres infractions avec violence | 52 993 | 25,1 | 49 620 | 26,7 | 177 | 16,3 | 102 790 | 25,9 |
Agression sexuelle (degrés 1, 2, 3) | 24 881 | 11,8 | 2 814 | 1,5 | 60 | 5,5 | 27 755 | 7,0 |
Infraction sexuelle contre un enfant* | 7 715 | 3,7 | 1 480 | 0,8 | 20 | 1,8 | 9 215 | 2,3 |
Infractions au Code criminel relatives au trafic causant la mort ou des lésions corporelles** | 1 129 | 0,5 | 1 444 | 0,8 | 11 | 1,0 | 2 584 | 0,7 |
Infractions causant la mort et tentative de meurtres | 409 | 0,2 | 1 262 | 0,7 | 9 | 0,8 | 1 680 | 0,4 |
Total | 210 837 | 185 613 | 1 084 | 397 534 |
Remarques du tableau A5
Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
*Les infractions de nature sexuelle contre les enfants représentent un ensemble d’infractions au Code criminel qui concernent précisément les infractions dont les enfants et les adolescents sont victimes. Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle, mais excluent les infractions sexuelles qui ne sont pas propres aux enfants.
**Les infractions au Code criminel qui causent la mort ou des lésions corporelles comprennent la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
Le tableau A5 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F6 de l’Aperçu statistique de 2020.
Taux d’agressions autodéclarées

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Graphique à barres montrant le nombre de victimes de la criminalité pour 100 000 habitants ayant déclaré une expérience de victimisation criminelle au cours de l’année civile 2019. Le vol de biens personnels était la victimisation criminelle la plus fréquente subie par le public, avec 9 800 victimes pour 100 000 personnes; suivi par le vol de biens ménagers, avec 6 500 victimes pour 100 000 personnes; les voies de fait, avec 4 600 victimes; le vandalisme, avec 4 500 victimes; l’introduction par effraction, avec 4 200 victimes; l’agression sexuelle, avec 3 000 victimes; le vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces, avec 2 000 victimes; et enfin, le vol qualifié, avec 700 victimes. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A6
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
- En 2019, le vol de biens personnels était le crime autodéclaré le plus courant, suivi du vol de biens du ménage.
- Les voies de fait se classaient au troisième rang des crimes autodéclarés et des crimes violents les plus courants.
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
La figure A6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F3 de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000 habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000 habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Type d’agression violente | Taux |
---|---|
Vol de biens personnels | 9 800 |
Vol de biens du ménage | 6 500 |
Agression physique | 4 600 |
Vandalisme | 4 500 |
Introduction par effraction | 4 200 |
Agression sexuelle | 3 000 |
Vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces | 2 000 |
Vol qualifié | 700 |
Total des agressions au sein de ménages | 17 200 |
Total des agressions violentes | 8 300 |
Remarques du tableau A6
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
Le tableau A6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F3 de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000 habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000 habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Taux d’agressions violentes autodéclarées selon le type, le genre et l’âge

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Graphique à barres montrant le taux de victimisation avec violence autodéclarée selon l’âge et le sexe au cours de l’année civile 2019 pour 100 000 habitants. Dans le groupe d’âge de 15 à 24 ans, les femmes comptaient pour 25 700 crimes violents autodéclares et les hommes, pour 10 300. Dans le groupe d’âge de 25 à 34 ans, les femmes comptaient pour 17 900 crimes violents autodéclares et les hommes, pour 9 100. Dans le groupe d’âge de 35 à 44 ans, les femmes représentaient 8 300 des victimes de crimes violents et les hommes, 7 500. Dans le groupe d’âge de 45 à 54 ans, les femmes représentaient 9 800 des victimes de violence et les hommes 4 200 des victimes de violence autodéclarées. Parmi les 55 à 64 ans, les femmes représentaient 4 500 victimes et les hommes 3 900. Dans le groupe d’âge de 65 ans et plus, les femmes représentaient 2 400 des crimes violents autodéclares et les hommes, 1 500. Les données complètes sont disponibles ci-dessous.

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Graphique à barres montrant le taux de victimisation violente autodéclarée, par âge et par sexe, au cours de l’année civile 2019 pour 100 000 habitants. Dans le groupe d’âge de 15 à 24 ans, les femmes ont été victimes de 25 700 crimes violents autodéclarés et les hommes de 10 300 . Dans le groupe d’âge de 25 à 34 ans, les femmes ont été victimes de 17 900 crimes violents autodéclarés et les hommes de 9 100 . Dans le groupe d’âge de 35 à 44 ans, les femmes représentaient 8 300 des victimes de crimes violents, et les hommes, 7 500 . Dans la tranche d’âge de 45 à 54 ans, les femmes représentaient 9 800 des victimisations violentes, et les hommes, 4 200 des victimes de crimes violents autodéclarées. Dans le groupe d’âge de 55 à 64 ans, les femmes représentaient 4 500 victimes et les hommes, 3 900 . Dans le groupe d’âge des 65 ans et plus, les femmes représentaient 2 400 des crimes violents autodéclarés et les hommes, 1 500 . Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A7
Source : Enquête sociale générale (ESG), Statistique Canada.
- Les femmes ont été plus susceptibles d’être victimes de violence que les hommes. Lorsqu’on répartit selon les types de crimes, la différence entre les sexes s’explique en grande partie par le nombre beaucoup plus élevé de femmes qui signalent une agression sexuelle.
- Parmi les crimes autodéclarés, la différence entre les genres était la plus marquée chez les 15 à 24 ans (avec une différence de 15 400 par 100 000 habitants), suivis des 25 à 34 ans (avec une différence de 8 800 par 100 000 habitants).
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
Les figures A7a et A7b de l’Aperçu statistique de 2021 correspondent aux figures F2a et F2b de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000 habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000 habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Type d’agression violente | Femmes | Hommes |
---|---|---|
Agression sexuelle | 5 000 | 900 |
Vol qualifié | 700 | 700 |
Agression physique | 4 900 | 4 300 |
Total des agressions violentes | 10 600 | 5 900 |
Groupe d’âge | Femmes | Hommes |
---|---|---|
15 à 24 | 25 700 | 10 300 |
25 à 34 | 17 900 | 9 100 |
35 à 44 | 8 300 | 7 500 |
45 à 54 | 9 800 | 4 200 |
55 à 64 | 4 500 | 3 900 |
65 ou plus | 2 400 | 1 500 |
Remarques du tableau A7
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
Les tableaux A7a et A7b de l’Aperçu statistique de 2021 correspondent aux tableaux F2a et F2b de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000 habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000 habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Victimisation autodéclarée signalée à la police selon le crime

Description de l'image
Graphique à barres montrant quel pourcentage de victimisations criminelles de membres du public a également été signalé à un service de police au cours de l’année civile 2019. Le vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces est l’infraction la plus fréquemment signalée à la police, représentant 52 pour cent des victimisations de ce type; vient ensuite le vol qualifié, avec 47 pour cent de toutes les victimisations signalées à la police; les introductions par effraction sont signalées à la police dans environ 45 pour cent des cas; le vandalisme, dans 37 pour cent des cas; seulement 36 pour cent des agressions physiques subies ont été signalées à la police; le vol de biens personnels a été signalé à la police dans 28 pour cent des cas; les vols de biens ménagers n’ont été signalés à la police que dans environ 1 cas sur 5; et, enfin, parmi les types d’infraction pour lesquels des données sur la victimisation sont disponibles, les agressions sexuelles n’ont été signalées à la police que dans 6 pour cent des cas. Sur l’ensemble des victimisations des ménages, 35 pour cent ont été signalées à la police; sur l’ensemble des victimisations violentes, 24 pour cent ont été signalées à la police; et sur l’ensemble des victimisations, 29 pour cent ont été signalées à la police. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A8
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
- Le vol de véhicules à moteur et de pièces était le plus souvent signalé à la police, 52 % des vols de véhicules à moteur et de pièces autodéclarés ont été signalés à la police. Les agressions sexuelles étaient moins souvent signalées à la police, seulement 6 % des agressions sexuelles autodéclarées ont été signalées à la police.
- Les agressions autodéclarées au sein d’un ménage étaient plus souvent signalées à la police que les agressions violentes.
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
La figure A8 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F1 de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000 habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000 habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Type d’agression | Pourcentage signalé à la police |
---|---|
Vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces | 52 |
Vol qualifié | 47 |
Introduction par effraction | 45 |
Vandalisme | 37 |
Agression physique | 36 |
Vol d’objets personnels | 28 |
Vol de biens du ménage | 20 |
Agression sexuelle | 6 |
Total des agressions au sein d’un ménage | 35 |
Total des agressions violentes | 24 |
Total des agressions | 29 |
Remarques du tableau A8
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
Le tableau A8 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F1 de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000 habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000 habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Taux des accusations déposées chez les adultes

Description de l'image
Graphique linéaire du nombre d’adultes accusés d’une infraction prévue au Code criminel, par nombre total d’infractions et par types d’infractions, pour 100 000 habitants. À compter de l’année civile 2011, il y a eu un peu plus de 2 000 délinquants accusés pour 100 000 Canadiens, puis ce nombre a chuté à environ 1 800 délinquants accusés pour 100 000 entre 2012 et 2018, avant de remonter légèrement à près de 2 000 délinquants accusés en 2019, et de chuter précipitamment à près de 1 750 délinquants accusés pour 100 000 en 2020. De 2011 à 2020, le nombre des autres infractions prévues au Code criminel est passé d’un peu plus de 500 pour 100 000 à au moins 600 pour 100 000, avant de retomber à 500 en 2020. Les crimes violents sont restés assez stables au cours de cette période, avec un peu plus de 500 accusations pour 100 000 habitants. Les infractions contre les biens sont passées de moins de 500 pour 100 000 en 2011 à moins de 400 en 2019, pour chuter rapidement à environ 300 en 2020. Les accusations d’infraction au code de la route sont passées d’un peu plus de 250 pour 100 000 en 2011 à moins de 250 en 2020. Les accusations d’infractions liées à la drogue ont connu la baisse la plus régulière au cours de cette période, passant d’un peu moins de 250 accusations pour 100 000 en 2011 à environ 100 pour 100 000 en 2020. Les infractions aux autres lois fédérales sont restées stables en nombre très faible, à un taux bien inférieur à 100 pour 100 000 Canadiens.
Remarques de la figure A9
Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement
- Le taux d’accusations déposées chez les adultes a augmenté de 4,4 % de 2016 à 2019. Cette augmentation a été suivie d’une forte baisse de 12,1 % entre 2019 et 2020. Le taux de 2020 était de 13,6 % inférieur à celui de 2011 et de 8,3 % inférieur à celui de 2016.
- Le taux d’adultes accusés d’infractions violentes a augmenté de 10,3 % entre 2016 et 2019, puis a affiché une baisse de 2,1 % entre 2019 et 2020. Le taux de 2020 était de 0,7 % inférieur à celui de 2011 et de 8,0 % inférieur à celui de 2016.
- Le taux d’adultes accusés d’autres infractions au Code criminel a augmenté de 29,6 % entre 2011 et 2019, puis a diminué de 18,6 % entre 2019 et 2020.
- Le taux d’adultes accusés d’infractions à d’autres lois fédérales a diminué de 29,4 % de 2011 à 2019, puis a augmenté de 15,6 % de 2019 à 2020.
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.
Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
La figure A9 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F5 de l’Aperçu statistique de 2020.
Année | Infr. avec violence | Crimes contre les biens | Infr. au code de la route | Autres infr. au C. cr | Infr. en matière de drogue | Nombre total d’infr. aux autres lois fédérales | Nombre total d’accusations |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1998 | 563 | 677 | 374 | 430 | 168 | 12 | 2 236 |
1999 | 590 | 632 | 371 | 396 | 185 | 18 | 2 203 |
2000 | 615 | 591 | 349 | 411 | 198 | 16 | 2 190 |
2001 | 641 | 584 | 349 | 451 | 202 | 18 | 2 256 |
2002 | 617 | 569 | 336 | 460 | 199 | 18 | 2 211 |
2003 | 598 | 573 | 326 | 476 | 172 | 15 | 2 168 |
2004 | 584 | 573 | 314 | 490 | 187 | 22 | 2 180 |
2005 | 589 | 550 | 299 | 479 | 185 | 22 | 2 131 |
2006 | 594 | 533 | 300 | 498 | 198 | 20 | 2 150 |
2007 | 577 | 499 | 298 | 521 | 208 | 20 | 2 132 |
2008 | 576 | 487 | 307 | 540 | 207 | 22 | 2 149 |
2009 | 585 | 490 | 311 | 532 | 201 | 20 | 2 152 |
2010 | 576 | 473 | 295 | 545 | 211 | 22 | 2 132 |
2011 | 548 | 441 | 271 | 527 | 213 | 23 | 2 034 |
2012 | 541 | 434 | 269 | 536 | 203 | 25 | 2 020 |
2013 | 505 | 417 | 242 | 519 | 200 | 18 | 1 910 |
2014 | 489 | 399 | 233 | 520 | 191 | 13 | 1 849 |
2015 | 501 | 403 | 230 | 535 | 182 | 15 | 1 872 |
2016 | 511 | 381 | 222 | 609 | 171 | 18 | 1 915 |
2017 | 515 | 375 | 208 | 635 | 157 | 12 | 1 906 |
2018 | 527 | 387 | 204 | 667 | 138 | 13 | 1 941 |
2019 | 563 | 408 | 214 | 683 | 113 | 16 | 1 999 |
2020 | 551 | 324 | 196 | 556 | 110 | 19 | 1 757 |
Remarques du tableau A9
Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement
Autres infractions prévues au Code criminel (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l’administration de la justice, la contrefaçon, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
L’ensemble des accusations présentées dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le présent document comporte un ensemble des accusations plus élevé que les accusations présentées par Statistique Canada.
En raison de l’arrondissement, les taux peuvent ne pas correspondre aux totaux.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Le tableau A9 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A5 de l’Aperçu statistique de 2020.
Accusations déposées chez les adultes en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales

Description de l'image
Graphique à barres montrant les accusations au titre du Code criminel et d’autres lois fédérales chez les adultes, par type d’accusation, au cours de l’exercice 2019-2020. Les crimes contre la personne représentent 26,9 pour cent des accusations, les voies de fait simples comptant pour 10,2 pour cent de ces accusations. Les crimes contre la propriété représentent 24,1 pour cent des accusations, le vol comptant pour 9,3 pour cent de ces accusations. L’administration de la justice représente 22,0 pour cent des accusations, le non-respect d’une ordonnance comptant pour 9,0 pour cent de ces accusations. Les autres infractions prévues au Code criminel représentent 6,9 pour cent des accusations, les infractions résiduelles au Code criminel comptant pour 3,3 pour cent de ces accusations. Les infractions au code de la route prévues au Code criminel représentent 12,3 pour cent des accusations, la conduite avec facultés affaiblies comptant pour 9,7 pour cent de ces accusations. Enfin, les infractions à d’autres lois fédérales représentent 7,8 pour cent des accusations, les infractions résiduelles aux lois fédérales comptant pour 4,0 pour cent de ces accusations. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A10
Source : Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les voies de fait simples (niveau 1) (10,2 %), le vol (9,3 %) et la conduite avec facultés affaiblies (9,7 %) ont été les infractions les plus fréquentes dans les instances judiciaires pour adultes en 2019-2020.
- Les affaires relatives à l’administration de la justice (soit les infractions associées aux instances comme le défaut de comparaître, le non-respect d’une ordonnance, un manquement aux conditions de la probation et le fait de se retrouver illégalement en liberté) représentent 22,0 % des affaires devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes.
Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
La figure A10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A6 de l’Aperçu statistique de 2020.
Type d’accusation : | 2015-16 | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 |
---|---|---|---|---|---|
Crimes contre la personne | 80 824 | 85 112 | 89 159 | 82 797 | 84 052 |
Homicides et crimes connexes |
259 | 364 | 376 | 334 | 316 |
Tentative de meurtre |
206 | 203 | 202 | 214 | 167 |
Vol qualifié |
3 358 | 3 576 | 3 535 | 3 091 | 3 102 |
Agression sexuelle |
2 844 | 3 109 | 3 277 | 3 325 | 3 494 |
Autres crimes sexuels |
3 695 | 3 950 | 4 345 | 3 971 | 3 941 |
Voies de fait graves (niveaux 2 et 3) |
18 900 | 20 201 | 20 804 | 19 604 | 20 326 |
Voies de fait simples (niveau 1) |
30 494 | 31 647 | 35 112 | 32 247 | 31 912 |
Proférer des menaces |
14 879 | 15 261 | 13 912 | 12 966 | 13 597 |
Harcèlement criminel |
3 345 | 3 538 | 3 749 | 3 310 | 3 590 |
Autres crimes contre la personne |
2 844 | 3 263 | 3 847 | 3 735 | 3 607 |
Crimes contre les biens | 81 187 | 85 467 | 82 529 | 73 682 | 75 067 |
Vol |
35 197 | 36 138 | 32 710 | 28 292 | 29 108 |
Introduction par effraction |
9 325 | 9 968 | 9 706 | 9 179 | 9 494 |
Fraude |
11 476 | 12 728 | 12 599 | 11 005 | 11 235 |
Méfait |
12 411 | 12 955 | 13 165 | 12 111 | 11 941 |
Recel |
10 929 | 11 646 | 11 981 | 10 593 | 10 680 |
Autres crimes contre les biens |
1 849 | 2 032 | 2 368 | 2 502 | 2 609 |
Administration de la justice | 78 195 | 80 940 | 73 809 | 67 925 | 68 492 |
Défaut de comparaître |
4 113 | 4 442 | 4 159 | 4 461 | 4 126 |
Manquement aux conditions de probation |
30 396 | 30 955 | 29 008 | 26 047 | 27 169 |
Illégalement en liberté |
2 591 | 2 693 | 2 872 | 2 705 | 2 714 |
Non-respect d’une ordonnance |
33 290 | 34 632 | 30 080 | 27 680 | 27 721 |
Autres infractions liées à l’administration de la justice |
7 805 | 8 218 | 7 690 | 7 032 | 6 762 |
Autres infractions au Code criminel | 18 552 | 20 447 | 23 458 | 22 007 | 21 545 |
Armes |
10 340 | 10 958 | 11 322 | 10 704 | 10 734 |
Prostitution |
172 | 402 | 52 | 23 | 10 |
Trouble de l’ordre public |
1 054 | 938 | 740 | 632 | 625 |
Autres infractions au Code criminel |
6 986 | 8 149 | 11 344 | 10 648 | 10 176 |
Code criminel – Code de la route | 46 086 | 45 833 | 44 197 | 39 346 | 38 423 |
Conduite avec facultés affaiblies |
36 308 | 35 993 | 34 941 | 30 721 | 30 104 |
Autres infractions au code de la route – C. cr |
9 778 | 9 840 | 9 256 | 8 625 | 8 319 |
Infractions à d’autres lois fédérales | 39 390 | 38 371 | 36 302 | 29 691 | 24 361 |
Possession de drogues |
12 517 | 10 675 | 8 592 | 6 531 | 4 925 |
Autres infractions relatives aux drogues |
8 550 | 8 506 | 8 139 | 7 429 | 6 434 |
Autres lois fédérales résiduelles |
17 147 | 18 179 | 18 695 | 14 975 | 12 336 |
Nombre total d’accusations | 344 234 | 356 170 | 349 454 | 315 448 | 311 940 |
Remarques du tableau A10
Source : Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Le tableau A10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A6 de l’Aperçu statistique de 2020.
Décisions rendues dans les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes

Description de l'image
Diagramme à barres affichant le nombre de dossiers étant passé devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et les admissions en détention au cours de l’exercice 2019 à 2020. Sur le nombre total d’affaires traitées par les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, chiffré à 311 940, le nombre d’affaires entraînant un verdict de culpabilité représente 189 546 du total et les affaires sans verdict de culpabilité en représentent 122 394 . Sur le total des admissions en détention, chiffré à 69 904 cas, les admissions en vertu de mandats de dépôt dans un établissement fédéral représentent 4 645 cas et les admissions après condamnations dans des établissements provinciaux ou territoriaux représentent 64 948 cas. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A11
Sources : Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada; Tableau 35-10-0018-01, Services correctionnels pour les adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada; Service correctionnel du Canada.
- Au cours de l’exercice 2019-2020, il y a eu 4 645Note de bas de page * admissions en vertu de mandats de dépôt dans un établissement fédéral ou un pavillon de ressourcement.
- Au cours de l’exercice 2019-2020, il y a eu 189 546 affaires entraînant un verdict de culpabilité devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes.
- En 2019-2020, il y a eu 64 948 admissions après condamnation dans un établissement provincial ou territorial, comparativement à 4 645 admissions en vertu de mandats de dépôt pour des délinquants condamnés à une peine dans un établissement fédéral ou un pavillon de ressourcement.
Le type de décision culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d’infraction ou pour une tentative d’infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.
Cette figure comprend seulement les causes instruites devant les tribunaux provinciaux et des données partielles de la Cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. L’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation.
Les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent un exercice financier (du 1er avril au 31 mars).
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 admissions au moment de l’extraction de données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la publication de l’année prochaine. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
La figure A11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A8 de l’Aperçu statistique de 2020.
2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |
---|---|---|---|---|---|
Nombre total de décisions renduesNote de bas de page * dans les tribunaux de juridiction criminelle pour adultesNote de bas de page 1 | 356 170 | 349 454 | 315 448 | 311 940 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Causes entraînant un verdict de culpabilité devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultesNote de bas de page 1 | 224 410 | 217 433 | 193 889 | 189 546 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Nombre total de causes n’entraînant pas de verdict de culpabilité devant les tribunaux de juridiction criminelleNote de bas de page 1 | 131 760 | 132 021 | 121 559 | 122 394 | Non disponibleNote de bas de page ** |
AcquittéNote de bas de page 1 |
13 029 | 12 637 | 11 340 | 9 714 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Rejet ou retraitNote de bas de page 1 |
114 554 | 115 291 | 106 200 | 109 008 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Autres décisionsNote de bas de page 1 |
4 177 | 4 093 | 4 019 | 3 672 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Admissions après condamnation dans des prisons provinciales/territorialesNote de bas de page 2 | 84 543 | 80 759 | 72 312 | 64 948 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Admissions en vertu de mandats de dépôt dans des pénitenciers fédéraux (SCC)Note de bas de page 3 | 4 907 | 5 001 | 5 014 | 4 645 | 3,133 |
Remarques du tableau A11
Le type de décision culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d’infraction ou pour une tentative d’infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée. Ce graphique comprend seulement les déclarations de culpabilités prononcées dans les cours provinciales et des données partielles de la Cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. L’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent un exercice financier (du 1er avril au 31 mars).
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 admissions au moment de l’extraction de données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la publication de l’année prochaine. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
Le tableau A11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A8 de l’Aperçu statistique de 2020.
Durée des peines de détention imposées à des adultes

Description de l'image
Graphique à barres montrant la durée des peines de prison pour adultes imposées par les tribunaux, par sexe, au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les femmes ont un plus grand nombre de peines d’un mois ou moins que les hommes. Les hommes ont été condamnés à plus de peines que les femmes pour toutes les autres durées de peines, y compris : 1 mois à 6 mois; 6 mois à 12 mois; 1 an à 2 ans; et 2 ans ou plus. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A12
Source : Tableau 35-10-0032-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Un peu moins de la moitié (44,8 %) de l’ensemble des peines de détention imposées par les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes est d’une durée d’un mois ou moins.
- Les peines de détention ont tendance à être plus longues pour les hommes que pour les femmes.
- Environ 55,1 % des femmes et 46,7 % des hommes qui sont condamnés à l’incarcération après avoir été déclarés coupablesNote de bas de page * se voient infliger une peine d’un mois ou moins, tandis que 81,2 % des femmes et 77,8 % des hommes reçoivent une peine de six mois ou moins.
La longueur inconnue comprend les peines de détention pour une période indéterminée. Dans certaines provinces et certains territoires, en particulier en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Québec et au Nouveau-Brunswick, la catégorie inconnue peut inclure les cas de culpabilité avec détention où la peine d’emprisonnement a déjà été purgée et le temps restant est égal à zéro.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
La figure A12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A7 de l’Aperçu statistique de 2020.
Durée de la peine de détention | 2015-16 | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 |
---|---|---|---|---|---|
% | % | % | % | % | |
1 mois ou moins | |||||
Femmes |
64,4 | 63,7 | 62,8 | 59,5 | 55,1 |
Hommes |
51,9 | 52,0 | 50,3 | 49,4 | 46,7 |
Total |
49,4 | 49,4 | 47,8 | 46,9 | 44,8 |
De plus d’un mois à 6 mois | |||||
Femmes |
22,8 | 22,0 | 22,2 | 23,8 | 26,1 |
Hommes |
30,4 | 29,9 | 30,1 | 29,9 | 31,1 |
Total |
27,7 | 27,2 | 27,2 | 27,3 | 28,5 |
De plus de 6 mois à 12 mois | |||||
Femmes |
3,3 | 3,3 | 3,6 | 3,3 | 3,8 |
Hommes |
5,5 | 5,2 | 5,4 | 5,4 | 5,8 |
Total |
5,0 | 4,7 | 4,9 | 4,9 | 5,2 |
De plus d’un an à moins de 2 ans | |||||
Femmes |
1,7 | 1,7 | 1,7 | 1,8 | 1,8 |
Hommes |
3,3 | 3,0 | 3,2 | 3,2 | 3,3 |
Total |
3,0 | 2,8 | 2,8 | 2,9 | 3,0 |
2 ans ou plus | |||||
Femmes |
2,2 | 2,1 | 1,9 | 2,1 | 1,9 |
Hommes |
3,6 | 3,4 | 3,6 | 3,7 | 3,5 |
Total |
3,2 | 3,0 | 3,1 | 3,3 | 3,1 |
Longueur inconnue | |||||
Femmes |
5,5 | 7,2 | 7,8 | 9,6 | 11,3 |
Hommes |
5,3 | 6,5 | 7,4 | 8,3 | 9,5 |
Total |
11,7 | 12,9 | 14,1 | 14,8 | 15,4 |
Remarques du tableau A12
Source : Tableau 35-10-0032-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Le total comprend les catégories suivantes : Hommes, femmes, personne morale, sexe inconnu.
La longueur inconnue comprend les peines de détention pour une période indéterminée. Dans certaines provinces et certains territoires, en particulier en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Québec et au Nouveau-Brunswick, la catégorie inconnue peut inclure les cas de culpabilité avec détention où la peine d’emprisonnement a déjà été purgée et le temps restant est égal à zéro.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Le tableau A12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A7 de l’Aperçu statistique de 2020.
Taux d’accusations déposées contre des adolescents

Description de l'image
Graphique linéaire du taux de jeunes accusés d’une infraction criminelle, par total d’infractions et par type d’infraction, de l’année civile 2011 à 2020. Le nombre total de jeunes accusés est passé de plus de 2 600 pour 100 000 jeunes Canadiens à près de 1 000 jeunes accusés en 2020. Les taux de mise en accusation des jeunes dans certaines catégories de crimes n’ont pas diminué aussi rapidement. Tous les taux, à l’exception de celui des crimes violents et des infractions routières, ont diminué chaque année entre 2011 et 2020. Les crimes violents ont diminué, passant de plus de 800 pour 100 000 en 2011 à un creux d’un peu plus de 600 en 2015, pour remonter à près de 700 pour 100 000 en 2019, avant de diminuer fortement pour se rapprocher de 500 en 2020. De 2011 à 2020, le nombre de jeunes accusés d’infractions contre les biens est passé d’environ 800 pour 100 000 jeunes Canadiens à près de 200; les « autres infractions au Code criminel » sont passées d’environ 600 à environ 300; les infractions liées à la drogue sont passées d’environ 250 accusations pour 100 000 à seulement 10 jeunes accusés pour 100 000 ; les infractions aux « autres lois fédérales » sont passées d’une poignée de cas à presque zéro. Les infractions au code de la route sont passées d’environ 15 pour 100 000 à presque zéro au cours de cette période.
Remarques de la figure A13
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Depuis 2011, le taux de jeunes accusés a diminué de 60,4 %. Il y a eu une forte baisse de 29,8 % entre 2019 et 2020.
- Entre 2016 et 2019, il y a eu une augmentation de 10,7 % du taux de jeunes accusés d’un crime violent, suivie d’une diminution de 24,7 % entre 2019 et 2020. Le taux de jeunes accusés de crimes violents demeure inférieur de 16,7 % à celui de 2016.
- Entre 2016 et 2019, il y a eu une diminution de toutes les catégories de crimes non violents. La baisse la plus importante a été de 65,1 % pour les accusations d’infractions liées à la drogue. La baisse du nombre de jeunes accusés s’est poursuivie entre 2019 et 2020. La baisse la plus importante a été une baisse de 39,7 % des accusations de crimes contre les biens entre 2019 et 2020.
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.
Les taux sont basés sur 100 000 jeunes (de 12 à 17 ans).
Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
L’ensemble des accusations présentées dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des accusations criminelles. Par conséquent, le présent document comporte un ensemble des accusations plus élevé que les accusations présentées par Statistique Canada.
La figure présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
La figure A13 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A9 de l’Aperçu statistique de 2020.
Année | Infr. avec violence | Crimes contre les biens | Infr. au code de la route | Autres infr. au C. cr | Infr. en matière de drogue | Nombre total d’infr. aux autres lois fédérales | Nombre total d’accusations |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1998 | 994 | 2500 | -- |
870 | 226 | 4 | 4 595 |
1999 | 1060 | 2237 | -- |
728 | 266 | 2 | 4 293 |
2000 | 1136 | 2177 | -- |
760 | 317 | 4 | 4 393 |
2001 | 1157 | 2119 | -- |
840 | 343 | 6 | 4 466 |
2002 | 1102 | 2009 | -- |
793 | 337 | 6 | 4 247 |
2003 | 953 | 1570 | -- |
726 | 208 | 5 | 3 464 |
2004 | 918 | 1395 | -- |
691 | 230 | 5 | 3 240 |
2005 | 924 | 1276 | -- |
660 | 214 | 10 | 3 084 |
2006 | 917 | 1216 | -- |
680 | 240 | 16 | 3 068 |
2007 | 943 | 1211 | 75 | 732 | 260 | 17 | 3 239 |
2008 | 909 | 1130 | 74 | 730 | 267 | 19 | 3 130 |
2009 | 888 | 1143 | 68 | 698 | 238 | 30 | 3 065 |
2010 | 860 | 1035 | 62 | 669 | 255 | 31 | 2 912 |
2011 | 806 | 904 | 58 | 636 | 263 | 31 | 2 697 |
2012 | 765 | 842 | 58 | 629 | 240 | 20 | 2 556 |
2013 | 692 | 722 | 45 | 554 | 229 | 10 | 2 252 |
2014 | 625 | 625 | 42 | 526 | 198 | 6 | 2 022 |
2015 | 614 | 603 | 44 | 518 | 159 | 10 | 1 946 |
2016 | 634 | 503 | 40 | 512 | 135 | 11 | 1 836 |
2017 | 668 | 459 | 37 | 482 | 117 | 6 | 1 769 |
2018 | 655 | 399 | 34 | 427 | 87 | 5 | 1 607 |
2019 | 702 | 348 | 33 | 384 | 47 | 6 | 1 521 |
2020 | 528 | 210 | 31 | 254 | 38 | 6 | 1 068 |
Remarques du tableau A13
Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement
Autres infractions prévues au Code criminel (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.
Les taux sont basés sur 100 000 jeunes (de 12 à 17 ans). Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
L’ensemble des accusations présentées dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le présent document comporte un ensemble des accusations plus élevé que les accusations présentées par Statistique Canada.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Le tableau A13 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A9 de l’Aperçu statistique de 2020.
Accusations déposées chez les adolescents en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales

Description de l'image
Graphique à barres montrant la proportion de tous les types d’infractions prévues au Code criminel et à d’autres lois fédérales pour lesquelles des accusations ont été portées contre des jeunes délinquants, en soulignant l’infraction la plus courante dans la catégorie d’infraction, pour l’exercice 2019-2020. Les crimes contre la personne représentent 46,1 pour cent du total des accusations portées contre les jeunes délinquants, les voies de fait simples représentant 12,7 pour cent de ces accusations. Les crimes contre la propriété ont représenté 27,4 pour cent du total des accusations, les vols représentant 8,8 pour cent de ces accusations. L’administration de la justice a représenté 8,0 pour cent du total des accusations, le défaut de se conformer à une ordonnance représentant 4,8 pour cent de ces accusations. Les autres infractions au Code criminel représentent 7,6 pour cent du total des accusations, les armes ou les armes à feu représentant 6,1 pour cent pour cent de ces accusations. Les autres lois fédérales ont représenté 9,3 pour cent du total des accusations, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents représentant 6,2 pour cent de ces accusations. Enfin, les infractions routières prévues au Code criminel représentaient 1,6 pour cent du total des accusations. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A14
Source : Tableau 35-10-0038-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les voies de fait simples étaient le type d’affaire la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse (12,7 %), suivies de près par le vol (8,8 %).
- Les affaires relatives à l’administration de la justice (soit les infractions associées aux instances comme le défaut de comparaître, le non-respect d’une ordonnance, un manquement aux conditions de la probation et le fait de se retrouver illégalement en liberté) représentent 8,0 % des affaires devant les tribunaux de juridiction criminelle pour jeunes.
Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l’outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d’aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d’héberger un adolescent illégalement en liberté. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
La figure A14 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A10 de l’Aperçu statistique de 2020.
2015-16 | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | |
---|---|---|---|---|---|
Crimes contre la personne | 9 653 | 9 917 | 10 586 | 10 183 | 10 174 |
Voies de fait simple |
2 586 | 2 641 | 2 923 | 2 651 | 2 794 |
Voies de fait graves |
2 094 | 2 149 | 2 154 | 2 076 | 2 099 |
Agressions sexuelles/autres crimes sexuels |
1 442 | 1 536 | 1 701 | 1 794 | 1 780 |
Vol qualifié |
1 475 | 1 516 | 1 650 | 1 524 | 1 467 |
Homicide et crimes connexes |
55 | 54 | 43 | 49 | 41 |
Autres crimes contre la personne |
2 001 | 2 021 | 2 115 | 1 977 | 1 993 |
Crimes contre les biens | 10 652 | 9 627 | 8 609 | 7 211 | 6 038 |
Vol |
3 671 | 3 280 | 2 822 | 2 397 | 1 951 |
Introduction par effraction |
2 386 | 2 193 | 1 854 | 1 502 | 1 126 |
Méfait |
2 091 | 1 819 | 1 676 | 1 460 | 1 280 |
Recel |
1 817 | 1 621 | 1 490 | 1 183 | 1 060 |
Fraude |
377 | 423 | 405 | 385 | 378 |
Autres crimes contre les biens |
310 | 291 | 362 | 284 | 243 |
Administration de la justice | 3 394 | 3 113 | 2 528 | 2 155 | 1 766 |
Non-respect d’une ordonnance |
2 209 | 2 067 | 1 590 | 1 370 | 1 070 |
Autres infractions liées à l’administration de la justice |
1 185 | 1 046 | 938 | 764 | 696 |
Autres infractions au Code criminel | 1 946 | 1 888 | 1 875 | 1 650 | 1 688 |
Armes |
1 406 | 1 408 | 1 433 | 1 293 | 1 344 |
Autres infractions au Code criminel |
468 | 416 | 406 | 331 | 310 |
Trouble de l’ordre public |
65 | 50 | 33 | 26 | 33 |
Prostitution |
7 | 14 | 3 | 0 | 1 |
Code criminel – Code de la route | 569 | 554 | 490 | 426 | 360 |
Infractions à d’autres lois fédérales | 5 504 | 4 609 | 3 831 | 3 031 | 2 045 |
Possession de drogues |
1 551 | 1 129 | 930 | 703 | 254 |
Autres infractions relatives aux drogues |
725 | 653 | 540 | 461 | 326 |
Loi sur le système de justice pénale pour adolescents |
3 094 | 2 701 | 2 317 | 1 837 | 1 371 |
Autres infractions aux lois fédérales |
134 | 126 | 44 | 30 | 94 |
Total | 31 718 | 29 708 | 27 919 | 24 656 | 22 071 |
Remarques du tableau A14
Source : Tableau 35-10-0038-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l’outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d’aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d’héberger un adolescent illégalement en liberté. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Le tableau A14 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A10 de l’Aperçu statistique de 2020.
Peines d’un tribunal criminel pour adolescents : tendance sur 5 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant les pourcentages des types de peines reçues dans les tribunaux de la jeunesse de l’exercice 2015 à 2016 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020. La proportion des peines liées à des ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance, ainsi qu’à des amendes, étaient toutes deux relativement faibles, soit moins de 5 pour cent des peines imposées aux jeunes délinquants. Les peines d’incarcération représentaient 14,9 pour cent des peines au cours de l’exercice 2015 à 2016, pour diminuer progressivement à 12 pour cent des peines au cours de l’exercice 2019 à 2020. La tendance de l’ordonnance de service communautaire a commencé à 24,4 pour cent, baissant et augmentant légèrement chaque année avec 21,7 pour cent pour l’exercice 2019. La tendance pour les autres peines a commencé à 35,2 pour cent et a augmenté jusqu’à ce qu’elle atteigne son sommet au cours de l’exercice 2019 à 2020 à 42,3 pour cent. Enfin, la tendance des probations a augmenté de façon constante, passant de 57,2 pour cent au cours de l’exercice 2015 à 2016 et atteignant son sommet de 59 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A15
Source : Tableau 35-10-0041-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- La probation a toujours été la peine la plus courante au tribunal criminel pour adolescents. En 2019-2020, 59,0 % des jeunes reconnus coupables se sont vu imposer la probation.
- Au cours des 5 dernières années, les peines d’emprisonnement ont diminué, ce déclin étant plus prononcé chez les femmes que chez les hommes. En 2019-2020, 12,0 % de tous les verdicts de culpabilité ont abouti au placement sous détention des jeunes. Chez les femmes, 6,3 % des cas de culpabilité ont donné lieu à des peines d’incarcération et, chez les hommes, 13,3 % des cas de culpabilité ont donné lieu à une peine d’incarcération.
La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Les causes peuvent comporter plus d’une peine. Par conséquent, les sanctions ne sont pas mutuellement exclusives et leur somme ne sera pas de 100 %. Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation. Les renseignements sur la peine ne sont pas disponibles pour une petite proportion de causes avec condamnation (c.-à-d. environ 3 %, dans l’ensemble). Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation et pour lesquelles des renseignements sur la peine ont été communiqués.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
La figure présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
La figure A15 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A11 de l’Aperçu statistique de 2020.
Type de peine | Sexe | Année | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
2015-16 | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | ||
% | % | % | % | % | ||
Probation | Filles | 53,6 | 54,1 | 54,7 | 51,7 | 53,3 |
Garçons | 59,3 | 58,8 | 59,9 | 60,5 | 60,5 | |
Total | 57,2 | 56,3 | 57,3 | 58,5 | 59,0 | |
Détention | Filles | 11,7 | 11,9 | 7,5 | 8,9 | 6,3 |
Garçons | 15,9 | 16,5 | 13,7 | 13,5 | 13,3 | |
Total | 14,9 | 15,5 | 13,0 | 12,8 | 12,0 | |
Ordonnance de service communautaire | Filles | 23,5 | 20,9 | 21,9 | 21,6 | 21,4 |
Garçons | 27,1 | 24,4 | 24,9 | 24,2 | 22,7 | |
Total | 24,4 | 22,4 | 22,9 | 23,0 | 21,7 | |
Amende | Filles | 2,8 | 2,9 | 2,4 | 2,0 | 2,4 |
Garçons | 2,9 | 2,9 | 2,5 | 2,3 | 2,1 | |
Total | 2,8 | 2,9 | 2,5 | 2,2 | 2,2 | |
Ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance | Filles | 3,3 | 3,9 | 3,3 | 3,4 | 3,1 |
Garçons | 4,4 | 4,7 | 4,8 | 5,3 | 4,9 | |
Total | 4,1 | 4,4 | 4,5 | 4,7 | 4,4 | |
Autres | Filles | 35,5 | 37,7 | 38,5 | 41,7 | 41,8 |
Garçons | 38,4 | 39,8 | 40,6 | 42,4 | 43,3 | |
Total | 35,2 | 36,7 | 37,3 | 41,1 | 42,3 |
Remarques du tableau A15
Source : Tableau 35-10-0041-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Les causes peuvent comporter plus d’une peine. Par conséquent, les sanctions ne sont pas mutuellement exclusives et leur somme ne sera pas de 100 %. Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation. Les renseignements sur la peine ne sont pas disponibles pour une petite proportion de causes avec condamnation (c.-à-d. environ 3 %, dans l’ensemble). Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation et pour lesquelles des renseignements sur la peine ont été communiqués.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Le tableau A15 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A11 de l’Aperçu statistique de 2020.
Peines d’un tribunal criminel pour adolescents pour la peine la plus sévère : tendance sur 5 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant les pourcentages des peines imposées par les tribunaux de la jeunesse, pour la peine la plus grave reçue par chacun, de l’exercice 2015 à 2016 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020. La proportion des peines prononcées par les tribunaux de la jeunesse concernant des ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance, ainsi que des amendes, étaient toutes deux relativement faibles et constantes au cours de la période de cinq ans, chacune demeurant inférieure à 5 pour cent des peines prononcées par les tribunaux de la jeunesse. Les ordonnances de service communautaire constituaient la peine la plus grave infligée aux jeunes dans 8,6 pour cent des affaires traitées par les tribunaux de la jeunesse au cours de l’exercice 2015 à 2016, puis ont chuté à 7,5 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020. La peine de détention représentait 14,9 pour cent des peines au cours de l’exercice 2015 à 2016, puis a augmenté à 15,5 pour cent au cours de l’exercice 2016 à 2017, avant de diminuer progressivement à 12 pour cent en 2019 à 2020. La catégorie « Autres peines » représentait 16,9 pour cent de toutes les peines les plus graves prononcées par les tribunaux de la jeunesse par affaire au cours de l’exercice 2015 à 2016, puis est passée à 19,2 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020. Enfin, la probation était la peine la plus courante, représentant 48,4 pour cent des peines prononcées par les tribunaux de la jeunesse au cours de l’exercice 2015 à 2016, chutant à son point le plus bas de 47 pour cent au cours de l’exercice 2016 à 2017, puis remontant jusqu’à son point le plus haut au cours de l’exercice 2019 à 2020, soit 50,9 pour cent. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A16
Source : Tableau 35-10-0042-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- En 2019-2020, 50,9 % des jeunes reconnus coupables se sont vu imposer la probation comme peine la plus grave. Ce taux est demeuré relativement stable depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents en avril 2003.
- De toutes les peines prévues dans la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, les ordonnances différées de placement sous garde et les ordonnances de surveillance ont été les peines les moins souvent imposées (4,3 %).
La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
La figure A16 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A12 de l’Aperçu statistique de 2020.
Type de peine | Sexe | Année | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
2015-16 | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | ||
% | % | % | % | % | ||
Probation | Filles | 47,6 | 47,0 | 50,1 | 47,8 | 49,2 |
Garçons | 48,6 | 47,5 | 50,4 | 50,9 | 51,1 | |
Total | 48,4 | 47,0 | 49,6 | 50,3 | 50,9 | |
Détention | Filles | 11,7 | 11,9 | 7,5 | 8,9 | 6,3 |
Garçons | 15,9 | 16,5 | 13,6 | 13,5 | 13,3 | |
Total | 14,9 | 15,5 | 13,0 | 12,7 | 12,0 | |
Ordonnance de service communautaire | Filles | 9,4 | 8,5 | 9,2 | 9,2 | 8,4 |
Garçons | 8,4 | 7,9 | 8,1 | 7,3 | 6,4 | |
Total | 8,6 | 8,5 | 8,7 | 8,3 | 7,5 | |
Ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance | Filles | 3,1 | 3,7 | 3,3 | 3,4 | 3,1 |
Garçons | 4,2 | 4,5 | 4,8 | 5,2 | 4,8 | |
Total | 3,9 | 4,3 | 4,5 | 4,7 | 4,3 | |
Amende | Filles | 2,5 | 2,6 | 2,2 | 2,0 | 2,1 |
Garçons | 2,4 | 2,5 | 2,1 | 2,0 | 1,7 | |
Total | 2,4 | 2,5 | 2,1 | 2,0 | 1,8 | |
Autres | Filles | 18,5 | 19,6 | 20,8 | 22,8 | 24,4 |
Garçons | 16,1 | 16,5 | 16,1 | 17,3 | 18,7 | |
Total | 16,9 | 17,5 | 17,2 | 17,9 | 19,2 |
Remarques du tableau A16
Source : Tableau 35-10-0042-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Le tableau A16 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A12 de l’Aperçu statistique de 2020.
Taux d’incarcération dans les pays occidentaux et européens

Description de l'image
Graphique à barres montrant les populations carcérales de 15 pays occidentaux et européens, pour 100 000 habitants, pour l’année civile 2021. Par rapport au taux médian de population carcérale de 92 pour 100 000, les pays dont le taux de population carcérale est supérieur à la médiane sont les États‑Unis, avec 629 personnes incarcérées pour 100 000 citoyens; l’Australie, avec 165; la Nouvelle‑Zélande avec 150; l’Écosse avec 138; l’Angleterre et le Pays de Galles avec 132; le Canada avec 104; la France avec 103; et l’Italie avec 92. Les pays qui se situent en dessous du taux médian de population carcérale pour 100 000 habitants sont l’Autriche avec 90, la Suisse et la Suède avec 73 chacune, le Danemark et l’Allemagne avec 71 chacun, la Norvège avec 57 et la Finlande avec 50. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A17
Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
- En 2021, le taux d’incarcération au Canada était de 104 pour 100 000 habitants. Dans un classement du taux le plus haut au taux le plus bas, le taux de la population carcérale du Canada se trouvait au 143e rang sur 223 pays. Le taux d’incarcération au Canada est plus élevé que la moyenne des taux dans la plupart des pays d’Europe de l’Ouest, mais beaucoup plus faible que celui des États-Unis, qui, selon les données les plus récentes, ont enregistré un taux d’incarcération de 629 pour 100 000 habitants.
- En Finlande, le taux d’incarcération était de 50 pour 100 000 habitants, soit le taux le plus bas parmi les pays d’Europe de l’Ouest.
La médiane est la valeur médiane où la moitié des valeurs se situent en dessous de la médiane et l’autre moitié au-dessus. La médiane est le meilleur moyen de mesurer la moyenne lorsqu’il y a une valeur aberrante extrême dans les données.
Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Les données ont été tirées le 16 février 2022 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l’information.
La figure A17 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A3 de l’Aperçu statistique de 2020.
2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
États-Unis | 730 | 716 | 707 | 698 | 693 | 666 | 655 | 655 | 639 | 629 |
Nouvelle-Zélande | 194 | 192 | 190 | 190 | 203 | 214 | 214 | 201 | 188 | 150 |
Angleterre et Pays de Galles | 154 | 148 | 149 | 148 | 147 | 146 | 140 | 140 | 131 | 132 |
Écosse | 151 | 147 | 144 | 144 | 142 | 138 | 143 | 149 | 136 | 138 |
Australie | 129 | 130 | 143 | 151 | 152 | 168 | 172 | 170 | 160 | 165 |
Canada | 114 | 118 | 118 | 106 | 114 | 114 | 114 | 107 | 104 | 104 |
Italie | 109 | 106 | 88 | 86 | 90 | 95 | 98 | 101 | 89 | 92 |
Autriche | 104 | 98 | 99 | 95 | 93 | 94 | 98 | 98 | 95 | 90 |
France | 102 | 101 | 102 | 100 | 103 | 103 | 100 | 105 | 90 | 103 |
Allemagne | 83 | 79 | 81 | 78 | 78 | 77 | 75 | 77 | 69 | 71 |
Suisse | 76 | 82 | 87 | 84 | 83 | 82 | 81 | 81 | 80 | 73 |
Suède | 70 | 67 | 57 | 60 | 53 | 57 | 59 | 61 | 68 | 73 |
Danemark | 74 | 73 | 67 | 61 | 58 | 59 | 63 | 63 | 68 | 72 |
Norvège | 73 | 72 | 75 | 71 | 74 | 74 | 63 | 60 | 49 | 57 |
Finlande | 59 | 58 | 55 | 57 | 55 | 57 | 51 | 53 | 53 | 50 |
Remarques du tableau A17
Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
Les tableaux A17 et A18 affichent les mêmes données.
Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Les données ont été tirées le 16 février 2022 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l’information.
Le tableau A17 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A3 de l’Aperçu statistique de 2020.
Taux d’incarcération dans les pays occidentaux et européens : tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant la population carcérale dans six pays occidentaux et européens, pour 100 000 habitants, de l’année civile 2012 à 2021. Le Danemark a le taux d’incarcération le plus bas, lequel a connu une tendance à la baisse vers 2014 et 2016 avant d’augmenter légèrement au fil du temps jusqu’en 2021. Le Canada a connu les deuxièmes taux d’incarcération les plus bas, le taux d’incarcération le plus élevé ayant été observé en 2013 et 2014 à 118 pour 100 000, tandis que les taux d’incarcération les plus bas du Canada ont été observés en 2020 et 2021 à 104 pour 100 000 . L’Australie avait le deuxième taux d’incarcération le plus bas, avec 154 personnes emprisonnées pour 100 000 en 2012, puis a connu une légère diminution jusqu’à atteindre un taux d’incarcération de 123 pour 100 000 en 2021. La Nouvelle‑Zélande avait un taux d’incarcération de 194 pour 100 000 en 2012, lequel a légèrement diminué jusqu’à son point le plus bas en 2014 et 2015, à 190 pour 100 000, avant de remonter à son point le plus haut en 2017 et 2018, à 214 pour 100 000, avant de diminuer à nouveau à 150 pour 100 000 en 2021. Enfin, les États‑Unis ont, de loin, le taux d’incarcération le plus élevé des six pays examinés, avec 730 Américains emprisonnés pour 100 000 citoyens en 2012, lequel a par la suite connu une diminution progressive jusqu’à ce que les États‑Unis atteignent le taux d’incarcération de 629 personnes pour 100 000 en 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure A18
Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
- De 2012 à 2019, les taux d’incarcération ont diminué dans la plupart des pays occidentaux et européens. Une exception notable est Angleterre et Pays de Galles où le taux d’incarcération a augmenté de 31,8 %.
- De 2019 à 2021, les taux d’incarcération ont diminué dans la plupart des pays occidentaux et européens. Parmi les exceptions notables figurent la Suède et le Danemark, qui ont affiché une augmentation respective de 19,7 % et de 14,3 % des taux d’incarcération.
- La Nouvelle-Zélande a affiché la plus forte baisse entre 2019 et 2021 (25,4 %).
- Le taux d’incarcération au Canada a diminué de 6,1 % entre 2012 et 2019 et a diminué de 2,8 % de plus entre 2019 et 2021.
Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Les données ont été tirées le 16 février 2022 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l’information.
La figure A18 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A4 de l’Aperçu statistique de 2020.
2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
États-Unis | 730 | 716 | 707 | 698 | 693 | 666 | 655 | 655 | 639 | 629 |
Nouvelle-Zélande | 194 | 192 | 190 | 190 | 203 | 214 | 214 | 201 | 188 | 150 |
Australie | 154 | 148 | 149 | 148 | 147 | 146 | 140 | 140 | 131 | 132 |
Écosse | 151 | 147 | 144 | 144 | 142 | 138 | 143 | 149 | 136 | 138 |
Angleterre et Pays de Galles | 129 | 130 | 143 | 151 | 152 | 168 | 172 | 170 | 160 | 165 |
Canada | 114 | 118 | 118 | 106 | 114 | 114 | 114 | 107 | 104 | 104 |
Autriche | 109 | 106 | 88 | 86 | 90 | 95 | 98 | 101 | 89 | 92 |
France | 104 | 98 | 99 | 95 | 93 | 94 | 98 | 98 | 95 | 90 |
Italie | 102 | 101 | 102 | 100 | 103 | 103 | 100 | 105 | 90 | 103 |
Suisse | 83 | 79 | 81 | 78 | 78 | 77 | 75 | 77 | 69 | 71 |
Allemagne | 76 | 82 | 87 | 84 | 83 | 82 | 81 | 81 | 80 | 73 |
Danemark | 70 | 67 | 57 | 60 | 53 | 57 | 59 | 61 | 68 | 73 |
Suède | 74 | 73 | 67 | 61 | 58 | 59 | 63 | 63 | 68 | 72 |
Finlande | 73 | 72 | 75 | 71 | 74 | 74 | 63 | 60 | 49 | 57 |
Norvège | 59 | 58 | 55 | 57 | 55 | 57 | 51 | 53 | 53 | 50 |
Remarques du tableau A18
Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
Les tableaux A17 et A18 affichent les mêmes données.
Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Pour 2020, les données ont été tirées le 16 février 2022 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l’information.
Le tableau A18 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A4 de l’Aperçu statistique de 2020.
Section B : Administration des services correctionnels
Coûts associés aux services correctionnels au niveau fédéral et au niveau provincial ou territorial

Description de l'image
Graphique linéaire montrant les coûts des services correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux de l’exercice 2010 à 2011 à l’exercice 2020 à 2021. Dans la catégorie des coûts fédéraux, les coûts d’exploitation représentent la plus grande proportion des budgets correctionnels de toute période. Les coûts d’exploitation fédéraux sont passés de moins de 2,5 milliards de dollars par an au cours de l’exercice 2010 à 2011, à près de 2,75 milliards de dollars au cours de l’exercice 2013 à 2014, pour retomber à un peu plus de 2 milliards de dollars au cours de l’exercice 2014 à 2015. Les coûts ajustés fédéraux ont suivi une tendance très similaire, mais à des niveaux inférieurs d’environ 500 millions de dollars aux coûts d’exploitation. Au fil du temps, les coûts d’exploitation ont augmenté un peu plus que les coûts ajustés. Dans la catégorie des coûts des services correctionnels provinciaux et territoriaux, les coûts d’exploitation représentent la plus grande proportion des budgets correctionnels au fil du temps. Les coûts d’exploitation des provinces et des territoires sont passés de moins de 2 milliards de dollars au cours de l’exercice 2010 à 2011 à plus de 2,6 milliards de dollars au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les coûts ajustés des provinces et des territoires ont également augmenté de façon similaire à celle de leurs coûts d’exploitation, mais les coûts ajustés n’ont pas augmenté aussi rapidement que les dépenses en coûts d’exploitation. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure B1
Sources : Les coûts fédéraux proviennent du Service correctionnel Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l’enquêteur correctionnel. Les coûts provinciaux et territoriaux proviennent du tableau 35-10-0013-01, Services correctionnels pour les adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les coûts des services correctionnels fédéraux s’élevaient à 2,53 milliards de dollars en 2019-2020. Il s’agit d’une augmentation de 5,4 % par rapport à l’exercice précédent, et est de 4,3 % supérieur à celui de 2011-2012. Lorsqu’on considère les coûts rajustés, on observe une diminution de 10,7 % des dépenses entre 2010-2011 et 2019-2020.
- Les coûts des services correctionnels provinciaux et territoriaux s’élevaient à environ 2,7 milliards de dollars en 2019-2020. Cela représente une augmentation de 2,0 % par rapport à 2018-2019 et une augmentation de 46,2 % depuis 2010-2011. Lorsqu’on considère les coûts rajustés, on observe une augmentation de 22,6 % des dépenses entre 2010-2011 et 2019-2020.
Les coûts ajustés tiennent compte de l’incidence de l’inflation en dollars indexés. Les dollars indexés (2002) représentent les montants en dollars calculés sur une base d’un an qui sont rajustés pour l’inflation; ainsi, les montants annuels sont directement comparables. Nous avons utilisé les changements à l’indice des prix à la consommation pour calculer les dollars indexés.
Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et du Bureau de l’enquêteur correctionnel. Les dépenses totales représentent les dépenses brutes et excluent les recettes. Les dépenses d’exploitation comprennent les dépenses liées au régime d’avantages sociaux des employés. Les dépenses du SCC n’englobent pas les coûts liés à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Exercice | Dollars courants | Dollars indexes de 2002 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonctionnement | Immobilisations | Total | Par habitantNote de bas de page * | Fonctionnement | Immobilisations | Total | Par habitantNote de bas de page * | ||
$’000 |
$ | $’000 |
$ | ||||||
2015-16 | SCC | 2 189 101 | 168 684 | 2 357 785 | 66,04 | 1 704 907 | 131 374 | 1 836 281 | 51,43 |
CLCC | 46 300 | S.O. | 46 300 | 1,30 | 36 059 | S.O. | 36 059 | 1,04 | |
BEC | 4 656 | S.O. | 4 656 | 0,13 | 3 626 | S.O. | 3 626 | 0,10 | |
Total | 2 240 057 | 168 684 | 2 408 741 | 67,47 | 1 744 593 | 131 374 | 1 875 967 | 54,04 | |
2016-17 | SCC | 2 209 048 | 153 757 | 2 362 805 | 65,43 | 1 694 055 | 117 912 | 1 811 966 | 50,18 |
CLCC | 46 800 | S.O. | 46 800 | 1,30 | 35 890 | S.O. | 35 890 | 1,03 | |
BEC | 4 693 | S.O. | 4 693 | 0,13 | 3 599 | S.O. | 3 599 | 0,10 | |
Total | 2 260 541 | 153 757 | 2 414 298 | 66,86 | 1 733 544 | 117 912 | 1 851 455 | 53,33 | |
2017-18 | SCC | 2 442 488 | 185 624 | 2 628 112 | 71,91 | 1 830 951 | 139 148 | 1 970 099 | 53,91 |
CLCC | 47 700 | S.O. | 47 700 | 1,31 | 35 757 | S.O. | 35 757 | 1,03 | |
BEC | 4 616 | S.O. | 4 616 | 0,13 | 3 472 | S.O. | 3 472 | 0,10 | |
Total | 2 494 804 | 185 624 | 2 680 428 | 73,35 | 1 870 179 | 139 148 | 2 009 328 | 57,88 | |
2018-19 | SCC | 2 352 556 | 227 793 | 2 580 349 | 69,62 | 1 763 535 | 170 759 | 1 934 295 | 52,19 |
CLCC | 49 800 | S.O. | 49 800 | 1,34 | 37 331 | S.O. | 37 331 | 1,08 | |
BEC | 4 631 | S.O. | 4 631 | 0,12 | 3 472 | S.O. | 3 472 | 0,10 | |
Total | 2 406 987 | 227 793 | 2 634 780 | 71,09 | 1 804 338 | 170 759 | 1 975 097 | 56,90 | |
2019-20 | SCC | 2 477 237 | 164 643 | 2 641 880 | 70,28 | 1 821 498 | 121 061 | 1 942 558 | 51,67 |
CLCC | 51 500 | S.O. | 51 500 | 1,37 | 37 868 | S.O. | 38 606 | 1,11 | |
BEC | 5 441 | S.O. | 5 441 | 0,14 | 4 001 | S.O. | 4 079 | 0,12 | |
Total | 2 534 178 | 164 643 | 2 698 820 | 71,79 | 1 863 366 | 121 061 | 1 984 426 | 57,16 |
Remarques du tableau B1
Sources : Les coûts fédéraux proviennent du Service correctionnel Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l’enquêteur correctionnel. Les coûts provinciaux et territoriaux proviennent du tableau 35-10-0013-01, Services correctionnels pour les adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
En raison de l’arrondissement, il est possible que la somme des montants en dollars indexés ne soit pas égale au montant total.
Les dollars indexés (2002) représentent les montants en dollars calculés sur une base d’un an qui sont rajustés pour l’inflation; ainsi, les montants annuels sont directement comparables. Nous avons utilisé les changements à l’indice des prix à la consommation pour calculer les dollars indexés. Le taux de l’indice des prix à la consommation pour l’Aperçu statistique de 2021 reposait sur une moyenne de l’IPC mensuel pour l’exercice plutôt que sur l’année civile. Cela limite la comparabilité des données actuelles à celles rapportées avant l’Aperçu statistique de 2020.
Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et du Bureau de l’enquêteur correctionnel. Les dépenses totales représentent les dépenses brutes et excluent les recettes. Les dépenses d’exploitation comprennent les dépenses liées au régime d’avantages sociaux des employés. Les dépenses du SCC n’englobent pas les coûts liés à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
Les coûts sont arrondis aux milliers. Par conséquent, le taux par habitant doit être multiplié par 1 000 .
SO est l’abréviation de « sans objet ».
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Nombre d’employés du SCC par emplacement

Description de l'image
Diagramme à barres représentant le nombre d’employés du Service correctionnel du Canada à la fin de l’exercice 2020 à 2021. La barre est divisée en trois sections : la surveillance dans la collectivité; les établissements de détention; l’administration centrale et les services centraux. Les employés chargés de la surveillance dans la collectivité constituent la plus petite catégorie d’emploi au Service correctionnel du Canada, représentant 8,6 pour cent des employés, soit 1 509 employés. Viennent ensuite les emplois à l’administration centrale et aux services centraux qui représentent 15,1 pour cent des employés du Service correctionnel du Canada, soit 2 640 employés. Les emplois dans les établissements de détention sont la catégorie d’emploi la plus courante au Service correctionnel du Canada, représentant 76,2 pour cent des employés, ce qui représente un total de 13 306 employés. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure B2
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le Service correctionnel du Canada (SCC) compte au total 17 458 employés.
- Environ 76 % du personnel du SCC travaille dans des établissements correctionnels.
- Le personnel chargé d’assurer la surveillance dans la collectivité représente environ 8,6 % de l’effectif total.
En raison de modifications aux politiques, les agents correctionnels n’occupent plus de postes dans la collectivité.
Le SCC a changé sa définition du terme employé. Auparavant, le nombre total d’employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Les employés appartenant à ces catégories ne font plus partie du total depuis 2005-2006. Ces statistiques représentent les employés nommés pour une période indéterminée ou déterminée ayant occupé pendant au moins trois mois un poste équivalent au poste d’attache, ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2021.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Zone de service | 31 mars 2011 | 31 mars 2021 | ||
---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | |
Administration centrale et services centraux | 2 979 | 16,6 | 2 640 | 15,1 |
Personnel de soutien administratif | 2 530 | 14,1 | 2 282 | 13,1 |
Travailleurs des services de santé | 130 | 0,7 | 76 | 0,4 |
Personnel des programmes | 102 | 0,6 | 61 | 0,3 |
Agents correctionnels | 41 | 0,2 | 44 | 0,3 |
Instructeurs/surveillants | 14 | 0,1 | 11 | 0,1 |
Agents/surveillants de libération conditionnelleNote de bas de page * | 1 | 0,0 | 1 | 0,0 |
AutresNote de bas de page ** | 161 | 0,9 | 165 | 0,9 |
Établissements de détention | 13 469 | 75,2 | 13 309 | 76,2 |
Agents correctionnels | 7 194 | 40,2 | 7 030 | 40,3 |
Personnel de soutien administratif | 2 079 | 11,6 | 1 838 | 10,5 |
Travailleurs des services de santé | 973 | 5,4 | 1 036 | 5,9 |
Personnel des programmes | 942 | 5,3 | 1 001 | 5,7 |
Agents/surveillants de libération conditionnelleNote de bas de page * | 708 | 4,0 | 590 | 3,4 |
Instructeurs/surveillants | 400 | 2,2 | 419 | 2,4 |
AutresNote de bas de page ** | 1 173 | 6,6 | 1 395 | 8,0 |
Surveillance dans la collectivité | 1 456 | 8,1 | 1 509 | 8,6 |
Agents/surveillants de libération conditionnelleNote de bas de page * | 771 | 4,3 | 797 | 4,6 |
Personnel de soutien administratif | 362 | 2,0 | 374 | 2,1 |
Personnel des programmes | 222 | 1,2 | 251 | 1,4 |
Travailleurs des services de santé | 76 | 0,4 | 81 | 0,5 |
Agents correctionnels | 14 | 0,1 | 0 | 0 |
Instructeurs/surveillants | 1 | 0,0 | 0 | 0 |
AutresNote de bas de page ** | 10 | 0,1 | 6 | 0 |
Total | 17 904 | 100 | 17 458 | 100 |
Remarques du tableau B2
Source : Service correctionnel du Canada.
En raison de modifications aux politiques, les agents correctionnels n’occupent plus de postes dans la collectivité.
Le SCC a changé sa définition du terme employé. Auparavant, le nombre total d’employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Les employés appartenant à ces catégories ne font plus partie du total depuis 2005-2006. Ces statistiques représentent les employés nommés pour une période indéterminée ou déterminée ayant occupé pendant au moins trois mois un poste équivalent au poste d’attache, ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2021.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Coût de l’incarcération dans un établissement fédéral : tendance sur 5 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le coût quotidien moyen d’un détenu (homme ou femme) sous responsabilité fédérale et le nombre total de détenus de 2015 à 2020. Les coûts quotidiens d’un détenu de sexe féminin sont les plus prévalents, montrant des tendances relativement stables de 2015 à 2016. La ligne de tendance augmente en 2017, puis elle diminue légèrement en 2018 avant d’atteindre son sommet en 2020. Bien moins coûteux que le coût quotidien des détenus de sexe féminin, les courbes de tendance du coût quotidien total des détenus et du coût quotidien des détenus de sexe masculin présentent une tendance similaire. Les coûts restent relativement stables de 2015 à 2016, puis augmentent en 2017, avant de baisser à nouveau en 2018. En 2019, les tendances augmentent à nouveau, où elles atteignent un coût similaire à celui de 2017. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure B3
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le coût quotidien moyen d’incarcération d’un détenu sous responsabilité fédérale a augmenté, passant de 319 $ en 2015-2016 à 345 $ en 2019-2020. En 2019-2020, l’incarcération d’un détenu coûtait en moyenne 126 253 $ par année, ce qui représente une augmentation par rapport à 116 364 $ en 2015-2016. En 2019-2020, l’incarcération d’un détenu coûtait en moyenne 121 352 $ par an s’il s’agissait d’un homme et 222 942 $ si c’était une femme.
- Il est 72,9 % moins coûteux d’assurer la garde d’un délinquant dans la collectivité que de le maintenir en incarcération (32 214 $ par année comparativement à 126 253 $).
En 2018-2019, la méthodologie de présentation de certains coûts indirects a été modifiée afin de mieux refléter les coûts directs de la détention d’un délinquant.
Le coût quotidien moyen d’un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en immobilisations et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers fédéraux).
Les accords d’échange de services ont pour but de décrire en détail les rôles et les responsabilités de chaque administration; ils précisent les protocoles à suivre concernant les taux journaliers, l’échange de renseignements sur les délinquants et la facturation relative à l’échange réciproque de délinquants entre les administrations.
Le coût total de l’incarcération et de la surveillance dans la collectivité comprend les frais administratifs de l’administration centrale et des administrations régionales, qui ne font pas partie des calculs de coûts pour l’incarcération et la surveillance dans la collectivité. La catégorie des délinquants dans la collectivité inclut les délinquants en liberté sous condition, en liberté d’office ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui sont sous la surveillance du SCC.
En raison des arrondissements, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.
Catégories | 2015-16 | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 |
---|---|---|---|---|---|
Sécurité maximale (hommes seulement) | 155 848 | 158 113 | 169 367 | 163 642 | 174 939 |
Sécurité moyenne (hommes seulement) | 106 868 | 105 349 | 115 263 | 109 660 | 111 243 |
Sécurité minimale (hommes seulement) | 81 528 | 83 450 | 86 603 | 83 900 | 92 877 |
Établissements pour femmes | 192 742 | 191 843 | 212 005 | 204 474 | 222 942 |
Accords d’échanges de servicesNote de bas de page * (les deux) | 114 974 | 122 998 | 114 188 | 122 269 | 131 322 |
Coût moyen | 116 364 | 116 473 | 125 466 | 120 589 | 126 253 |
Délinquants dans la communauté | 31 052 | 30 639 | 32 327 | 32 037 | 34 214 |
Total des délinquants en détention et dans la collectivité | 94 545 | 95 654 | 100 425 | 99 185 | 104 963 |
Remarques du tableau B3
Source : Service correctionnel du Canada.
En 2018-2019, la méthodologie de présentation de certains coûts indirects a été modifiée afin de mieux refléter les coûts directs de la détention d’un délinquant.
Le coût quotidien moyen d’un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en immobilisations et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers fédéraux).
Le coût total de l’incarcération et de la surveillance dans la collectivité comprend les frais administratifs de l’administration centrale et des administrations régionales, qui ne font pas partie des calculs de coûts pour l’incarcération et la surveillance dans la collectivité. La catégorie des délinquants dans la collectivité inclut les délinquants en liberté sous condition, en liberté d’office ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui sont sous la surveillance du SCC.
En raison des arrondissements, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.
Nombre d’employés de la Commission des libérations conditionnelles du Canada

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Graphique linéaire montrant le nombre d’employés à temps plein utilisés par la Commission des libérations conditionnelles du Canada de 2011 à 2021. La ligne de tendance passe de son point le plus bas en 2011 à 2012, puis remonte et atteint son sommet en 2013, avant de diminuer progressivement jusqu’en 2015. Les tendances montrent une légère augmentation de 2016 à 2017, puis une nouvelle baisse en 2018, avant une augmentation progressive jusqu’en 2019 qui reste relativement stable jusqu’en 2021. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure B4
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2020-2021, le nombre d’équivalents temps plein employés par la Commission des libérations conditionnelles du Canada était de 498, une diminution de un par rapport à 2019-2020.
Un équivalent temps plein signifie la mesure dans laquelle l’employé représente une année-personne complète dans un budget ministériel. L’article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 60 le nombre de commissaires à temps plein de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |
---|---|---|---|---|---|
Activité de programme | |||||
Décisions relatives à la mise en liberté sous condition |
321 | 317 | 317 | 320 | 323 |
Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition |
44 | 42 | 43 | 45 | 45 |
Recommandations concernant la suspension du casier et la clémence |
59 | 48 | 58 | 72 | 62 |
Services internes |
56 | 64 | 63 | 62 | 68 |
Total |
480 | 471 | 481 | 499 | 498 |
Types d’employés | |||||
Commissaires à temps plein |
39 | 38 | 41 | 40 | 36 |
Commissaires à temps partiel |
17 | 20 | 19 | 20 | 20 |
Personnel |
424 | 413 | 421 | 439 | 442 |
Total |
480 | 471 | 481 | 499 | 498 |
Remarques du tableau B4
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Un équivalent temps plein signifie la mesure dans laquelle l’employé représente une année-personne complète dans un budget ministériel. L’article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 60 le nombre de commissaires à temps plein de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Le nombre d’employés du Bureau de l’enquêteur correctionnel

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Graphique linéaire montrant le nombre d’employés à temps plein au Bureau de l’enquêteur correctionnel de 2011 à 2021. Depuis son point le plus bas en 2011, la ligne de tendance remonte légèrement en 2012, puis reste relativement stable jusqu’en 2017 où elle remonte et atteint son maximum en 2019, avant de baisser légèrement en 2021. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure B5
Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.
- En 2020-2021, le nombre total d’équivalents temps plein du Bureau de l’enquêteur correctionnel a diminué, passant de 40 employés au total en 2019-2020 à 38 employés au total.
Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.
Types d’employés | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 |
---|---|---|---|---|---|
Enquêteur correctionnel | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 |
Cadres supérieurs et services d’enquête | 26 | 26 | 27 | 28 | 26 |
Services internes | 4 | 4 | 6 | 5 | 5 |
Avocats-conseils, services de politiques et de la recherche | 5 | 5 | 5 | 6 | 6 |
Total | 36 | 36 | 39 | 40 | 38 |
Remarques du tableau B5
Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.
Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.
Plaintes les plus courantes des délinquants auprès du Bureau de l’enquêteur correctionnel

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Graphique à barres montrant les 10 plaintes déposées par les délinquants les plus courantes en 2020 et 2021. Par ordre décroissant de fréquence, les conditions de détention sont les plus fréquentes avec 863 plaintes; suivies des soins de santé avec 516 plaintes; du personnel avec 515 plaintes; des effets personnels des détenus avec 244 plaintes; des demandes de renseignement avec 204 plaintes; des transfèrements avec 201 plaintes; de la sûreté/sécurité des détenus avec 183 plaintes; de la préparation du cas avec 149 plaintes; du téléphone avec 133 plaintes; et enfin des visites avec 123 plaintes. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure B6
Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.
- Le Bureau de l’enquêteur correctionnel a reçu 4 507 plaintes ou demandes de renseignements en 2020-2021, une diminution de 19,0 % depuis 2019-2020.
- Les questions touchant les conditions de détention (19,1 %), les soins de santé (11,4 %), le personnel (11,4 %), et les effets personnels des détenus (5,4 %) représentaient 47,4 % de toutes les plaintes.
- Les conditions de détention étaient les plaintes les plus courantes des délinquants en 2020-2021. De 2016-2017 à 2019-2020, la plainte la plus courante était celle des soins de santé.
Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.
Catégories de plainteNote de bas de page * | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 |
---|---|---|---|---|---|
Conditions de détention | 783 | 783 | 608 | 502 | 863 |
Soins de santé | 913 | 858 | 693 | 688 | 516 |
Personnel | 408 | 530 | 501 | 560 | 515 |
Effets personnels des détenus | 497 | 412 | 407 | 388 | 244 |
Demandes de renseignements | 213 | 126 | 159 | 245 | 204 |
Transfèrements | 439 | 353 | 334 | 368 | 201 |
Sûreté/sécurité des détenus | 208 | 127 | 177 | 230 | 183 |
Préparation du cas | 115 | 55 | 73 | 96 | 149 |
Téléphone | 187 | 169 | 183 | 185 | 133 |
Visites | 285 | 214 | 192 | 209 | 123 |
Questions financières | 170 | 107 | 111 | 119 | 112 |
Procédures de règlement des griefs | 173 | 177 | 127 | 129 | 106 |
Correspondance | 167 | 149 | 84 | 130 | 103 |
Programmes | 202 | 138 | 112 | 112 | 71 |
Ne relevant pas de la compétence du BEC | 259 | 193 | 128 | 133 | 65 |
Classement selon le niveau de sécurité | 135 | 129 | 102 | 136 | 61 |
Procédures de mise en liberté | 104 | 83 | 55 | 83 | 59 |
Santé mentale | 122 | 76 | 59 | 100 | 49 |
Emploi | 112 | 100 | 54 | 65 | 43 |
Isolement préventif | 269 | 223 | 187 | 89 | 4 |
Total de toutes les catégoriesNote de bas de page ** | 6 844 | 5 865 | 5 113 | 5 566 | 4 507 |
Remarques du tableau B6
Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.
Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.
En raison des efforts continus déployés par le BEC pour simplifier notre base de données administrative et assurer l’exactitude des données fournies, les chiffres présentés dans le tableau ci-dessus ne correspondent pas toujours à ceux des versions antérieures de l’Aperçu statistique ou des rapports annuels du BEC. Les statistiques relatives à la production de rapports publics varieront également selon le moment où les données ont été extraites, puisque les cas peuvent ensuite être classés ou reclassés.
Section C : Population de délinquants sous responsabilité fédérale et de victimes inscrites
Délinquants sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada

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Barre illustrant la population totale de délinquants pour l’exercice financier 2020 à 2021 qui est séparée en deux catégories. Premièrement, la population carcérale détenue dans les établissements du Service correctionnel du Canada représente 57,6 pour cent de la population totale de délinquants et comprend les personnes incarcérées ou détenues temporairement. Deuxièmement, la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité, qui représente 42,4 pour cent de la population totale de délinquants et comprend ceux qui sont détenus temporairement dans des établissements autres que ceux du Service correctionnel du Canada ou qui font l’objet d’une surveillance active dans le cadre d’une semi‑liberté, d’une libération conditionnelle totale, d’une libération d’office ou d’une ordonnance de surveillance de longue durée. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C1
Source : Service correctionnel du Canada.
Définitions C1 :
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les établissements du SCC comprennent tous les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement financés par le gouvernement fédéral.
Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Les délinquants sous surveillance dans la collectivité comprennent tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les délinquants sous surveillance active comprennent tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité.
Les délinquants en détention temporaire incluent les délinquants qui sont gardés dans un établissement du SCC ou dans un établissement ne relevant pas du SCC, par suite de la suspension de leur mise en liberté pour violation d’une condition de la libération conditionnelle ou afin de prévenir ce genre de manquement.
À cette population totale de délinquants s’ajoutent des groupes exclus :
Les délinquants sous responsabilité fédérale incarcérés dans un centre correctionnel communautaire ou dans un établissement ne relevant pas du SCC.
Les délinquants sous responsabilité fédérale expulsés ou extradés, notamment les délinquants pour qui une ordonnance d’expulsion a été appliquée par l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté provisoire; ils ont interjeté appel de leur condamnation ou de leur peine et ont été mis en liberté en attendant les résultats d’un nouveau procès.
Les évadés, qui comprennent les délinquants qui se sont enfuis alors qu’ils étaient incarcérés dans un établissement correctionnel ou qu’ils bénéficiaient d’une permission de sortir; on ne sait pas où ils se trouvent.
Les délinquants illégalement en liberté pendant 90 jours ou plus, ce qui inclut les délinquants en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, ainsi que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, pour qui un mandat de suspension d’au moins 90 jours a été délivré, mais n’a pas encore été exécuté.
La définition du terme population de délinquants a été modifiée par rapport aux éditions précédentes de l’Aperçu statistique. Par conséquent, les comparaisons avec les éditions antérieures à 2016 devraient être réalisées avec prudence.
Situation | Délinquants sous la responsabilité du SCC | |
---|---|---|
Nbre | % | |
En détention (établissement du SCC) | 12 399 | 57,6 |
Incarcérés dans un établissement du SCC |
11 777 | 54,7 |
En détention temporaire dans un établissement du SCC |
622 | 2,9 |
Sous surveillance dans la collectivité | 9 113 | 42,4 |
En détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC |
278 | 1,3 |
Sous surveillance active |
8 835 | 41,1 |
En semi-liberté |
1 354 | 6,3 |
En libération conditionnelle totale |
4 470 | 20,8 |
En libération d’office |
2 536 | 11,8 |
Assujettis à une surveillance de longue durée |
475 | 2,2 |
Total | 21 512 | 100,0 |
Remarques du tableau C1
Source : Service correctionnel du Canada.
La définition du terme population de délinquants a été modifiée par rapport aux éditions précédentes de l’Aperçu statistique. Par conséquent, les comparaisons avec les éditions antérieures à 2016 devraient être réalisées avec prudence.
Nombre de victimes et de délinquants enregistrés ayant une victime inscrite : tendance sur quatre ans

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Graphique linéaire montrant le nombre de victimes inscrites et le nombre de délinquants ayant une victime inscrite de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2020 à 2021. Il y avait 4 570 délinquants avec une victime inscrite en 2017 à 2018, augmentant jusqu’à son sommet de 5 045 en 2019 à 2020, avant de diminuer à nouveau en 2020 à 2021 à 4 888 délinquants. Le nombre de victimes inscrites est passé de 8 041 au cours de l’exercice 2017 à 2018 jusqu’à atteindre son sommet au cours de l’exercice 2019 à 2020 avec 8 857 victimes, avant de chuter en 2020 à 2021 avec 8 705 victimes. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C2
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
- Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Le nombre de victimes inscrites auprès du système correctionnel fédéral a augmenté de 8,3 %, passant de 8 041 en 2017-2018 à 8 705 en 2020-2021.
- Le nombre de délinquants pour lesquels une victime est inscrite a augmenté de 7,0 %, passant de 4 570 en 2017-2018 à 4 888 en 2020-2021.
En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Les registres de contact avec la victime proviennent du nouveau Module des applications pour les victimes (MAV). Ces données ne peuvent pas être comparées aux données sur les victimes antérieures à 2017 en raison du changement dans la méthode de dénombrement de celles-ci. Ce marqueur a été établi parce que le SCC gérerait désormais les dossiers des victimes dans le nouveau Module des applications pour les victimes (MAV – basé sur le dossier des victimes) au lieu du Système de gestion des délinquant(e)s (SGD – basé sur le dossier des délinquants), et des données n’étaient pas accessibles avant la fin de l’exercice en raison de la migration des données. Lorsque les Services aux victimes se servaient du SGD comme base de données, l’indicateur pouvait ne pas prendre en compte les victimes inscrites pour plus d’un délinquant. Depuis le passage au MAV, le SCC peut saisir avec précision le nombre de victimes inscrites. Par exemple, dans l’ancien système (SGD), une victime qui était inscrite pour six délinquants aurait été comptabilisée comme six victimes inscrites, tandis que dans le nouveau système (MCV), une victime inscrite qui est inscrite pour six délinquants est comptée avec exactitude comme une victime inscrite.
La figure C2 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F7 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Nombre de victimes inscrites | Nombre de délinquants avec des victimes inscrites |
---|---|---|
2017-18 | 8 041 | 4 570 |
2018-19 | 8 477 | 4 847 |
2019-20 | 8 857 | 5 045 |
2020-21 | 8 705 | 4 888 |
Remarques du tableau C2
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Les registres de contact avec la victime proviennent du nouveau Module des applications pour les victimes (MAV). Ces données ne peuvent pas être comparées aux données sur les victimes antérieures à 2017 en raison du changement dans la méthode de dénombrement de celles-ci. Ce marqueur a été établi parce que le SCC gérerait désormais les dossiers des victimes dans le nouveau Module des applications pour les victimes (MAV—basé sur le dossier des victimes) au lieu du Système de gestion des délinquant(e)s (SGD—basé sur le dossier des délinquants), et des données n’étaient pas accessibles avant la fin de l’exercice en raison de la migration des données. Lorsque les Services aux victimes se servaient du SGD comme base de données, l’indicateur pouvait ne pas prendre en compte les victimes inscrites pour plus d’un délinquant. Depuis le passage au MAV, le SCC peut saisir avec précision le nombre de victimes inscrites. Par exemple, dans l’ancien système (SGD), une victime qui était inscrite pour six délinquants aurait été comptabilisée comme six victimes inscrites, tandis que dans le nouveau système (MCV), une victime inscrite qui est inscrite pour six délinquants est comptée avec exactitude comme une victime inscrite.
Le tableau C2 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F7 de l’Aperçu statistique de 2020.
Le nombre de délinquants en détention : Tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire montrant le nombre de délinquants en détention dans un établissement du Service correctionnel du Canada à la fin de l’exercice financier, de l’exercice 2011 à 2012 à l’exercice 2020 à 2021. Le nombre passe de 15 131 pour l’exercice financier 2011 à 2012, pour atteindre son sommet en 2013 à 2014, avec 15 342 délinquants, avant de chuter à 14 092 en 2017 à 2018, remontant brièvement en 2018 à 2019, avec 14 149, avant de chuter à son point le plus bas en 2020 à 2021, avec 12 399 délinquants en détention. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre de délinquants en détention dans un établissement provincial ou territorial des exercices 2011 à 2012 et à 2020 à 2021. Ce nombre passe de 24 814 en 2011 à 2012 à 25 185 en 2012 à 2013. Il tombe ensuite à son point le plus bas de 21 704 l’année suivante, avant d’augmenter jusqu’à son point culminant en 2016 à 2017, à 25 448, avant de tomber à 23 894 en 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C3
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- De 2011-2012 à 2013-2014, la population de délinquants en détention dans un établissement du SCC a invariablement augmenté, mais a commencé à diminuer en 2014-2015. On enregistre une diminution de 9,6 % en 2020-2021 par rapport à 2019-2020.
- De 2016-2017 à 2019-2020, la population de délinquants en détention dans un établissement provincial ou territorial a diminué de 6,1 %. Les données ne sont pas encore disponibles pour 2020-2021.
Le terme « délinquants en détention dans un établissement du SCC » désigne tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
La figure C3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C2 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | En détention à un établissement du SCCNote de bas de page 1 FacilityNote de bas de page * | Sous responsabilité provinciale/territorialeNote de bas de page 2 | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Condamnés | Prévenus | Autres/ Détention temporaire | Total | |||
2011-12 | 15 131 | 11 138 | 13 369 | 308 | 24 814 | 39 945 |
2012-13 | 15 318 | 11 138 | 13 739 | 308 | 25 185 | 40 503 |
2013-14 | 15 342 | 9 888 | 11 494 | 322 | 21 704 | 37 046 |
2014-15 | 14 886 | 10 364 | 13 650 | 441 | 24 455 | 39 341 |
2015-16 | 14 712 | 10 091 | 14 899 | 415 | 25 405 | 40 117 |
2016-17 | 14 159 | 9 710 | 15 417 | 321 | 25 448 | 39 607 |
2017-18 | 14 092 | 9 545 | 14 833 | 303 | 24 681 | 38 773 |
2018-19 | 14 149 | 8 708 | 14 778 | 297 | 23 783 | 37 932 |
2019-20 | 13 720 | 7 947 | 15 505 | 442 | 23 894 | 37 614 |
2020-21 | 12 399 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Non disponibleNote de bas de page ** |
Non disponibleNote de bas de page ** |
Non disponibleNote de bas de page ** |
Non disponibleNote de bas de page ** |
Remarques du tableau C3
Le terme « délinquants en détention dans un établissement du SCC » désigne tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Les chiffres concernant les délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale sont des moyennes annuelles.
Le tableau présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Le tableau C3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C2 de l’Aperçu statistique de 2020.
Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre d’admissions dans les établissements du Service correctionnel du Canada de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. La tendance pour la catégorie des « autres » admissions était la plus faible, avec 100 au cours de l’exercice 2016 à 2017, variant légèrement au fil du temps jusqu’à atteindre son point le plus bas au cours de l’exercice 2020 à 2021 avec 51 admissions. Les révocations ont commencé à 2 146 au cours de l’exercice 2016 à 2017, pour tomber à 2 131 au cours de l’exercice 2017 à 2018, avant de remonter à 2 298 en 2019 à 2020, puis de tomber à son point le plus bas au cours de l’exercice 2020 à 2021, à 2 021 . La tendance pour les admissions en raison d’un mandat de dépôt a également diminué au fil du temps, avec des chiffres commençant à 4 907 au cours de l’exercice 2016 à 2017, qui ont ensuite légèrement augmenté jusqu’à un sommet en 2018-2019 à 5 014 admissions, avant de chuter à son point le plus bas en 2020 à 2021 à 3 133 admissions. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C4
Source : Service correctionnel du Canada.
- Après avoir culminé à 8 071 en 2012-2013, le nombre d’admissions a diminué de 13,2 % en 2019-2020. Il y a eu une forte baisse de 25,7 % de 2019-2020 à 2020-2021.
- Le nombre d’admissions en vertu d’un mandat de dépôt a fluctué au cours des dix derniers exercices avec une baisse de 7,7 % de 2011-2012 à 2019-2020, suivie d’une diminution de 32,6 % de 2019-2020 à 2020-2021.
La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d’une autre administration qui ont été effectués en vertu d’accords d’échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d’autres pays, et les cas où une mise en liberté est interrompue en raison d’une nouvelle condamnation.
Une « admission en vertu d’un mandat de dépôt » est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Une « révocation » correspond à la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada de réincarcérer un délinquant après la mise en liberté sous condition, avant l’expiration du mandat.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
La figure C4 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C3 de l’Aperçu statistique de 2020.
2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | |
Mandat de dépôt | ||||||||||
1re peine de ressort fédéral |
375 | 3 354 | 336 | 3 365 | 348 | 3 455 | 325 | 3 175 | 236 | 2 104 |
2e peine de ressort fédéral ou peine subséquente |
37 | 1 131 | 45 | 1 241 | 36 | 1 165 | 30 | 1 105 | 22 | 758 |
Peine de ressort provincial |
1 | 9 | 2 | 12 | 0 | 10 | 1 | 9 | 0 | 13 |
Total partiel |
413 | 4 494 | 383 | 4 618 | 384 | 4 630 | 356 | 4 289 | 258 | 2 875 |
Total |
4 907 | 5 001 | 5 014 | 4 645 | 3 133 | |||||
Révocations | 132 | 2 014 | 149 | 1 982 | 145 | 2 110 | 177 | 2 121 | 145 | 1 876 |
Total |
2 146 | 2 131 | 2 255 | 2 298 | 2 021 | |||||
Autres | 5 | 95 | 9 | 55 | 5 | 67 | 4 | 61 | 7 | 44 |
Total |
100 | 64 | 72 | 65 | 51 | |||||
Total des admissions | 550 | 6 603 | 541 | 6 655 | 534 | 6 807 | 537 | 6 471 | 410 | 4 795 |
7 153 | 7 196 | 7 341 | 7 008 | 5 205 |
Remarques du tableau C4
Source : Service correctionnel du Canada.
La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d’une autre administration qui ont été effectués en vertu d’accords d’échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d’autres pays, et les cas où une mise en liberté est interrompue en raison d’une nouvelle condamnation.
Une « admission en vertu d’un mandat de dépôt » est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Une « révocation » correspond à la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada de réincarcérer un délinquant après la mise en liberté sous condition, avant l’expiration du mandat.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
Le tableau C4 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C3 de l’Aperçu statistique de 2020.
Admissions dans les établissements fédéraux en vertu d’un mandat de dépôt selon le sexe : Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant les admissions pour la catégorie « mandat de dépôt » dans les établissements du Service correctionnel du Canada, par sexe, de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. La tendance des admissions féminines a commencé en 2011 à 2012 avec 337 admissions, pour tomber à 265 au cours de l’exercice 2012 à 2013, avant de remonter jusqu’à son sommet au cours de l’exercice 2016 à 2017 avec 413 admissions, puis de tomber à 258 en 2020 à 2021. La tendance des admissions masculines est beaucoup plus élevée : 4 695 pour l’exercice financier 2011 à 2012, puis une brève augmentation pour les exercices 2012 à 2013 et 2013 à 2014, avec respectivement 4 780 et 4 759 admissions. La tendance baisse ensuite brièvement de l’exercice 2014 à 2015 jusqu’à l’exercice 2016 à 2017, avant de connaître une autre légère hausse au cours de l’exercice 2018 à 2019 à 4 630 . La tendance chute ensuite radicalement à 2 875 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C5
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le nombre de femmes admises dans les établissements fédéraux en vertu d’un mandat de dépôt a diminué de 13,8 % entre 2016-2017 et 2019-2020, suivi d’une baisse de 27,5 % entre 2019-2020 et 2020-2021.
- Le nombre d’hommes admis dans les établissements fédéraux en vertu d’un mandat de dépôt a diminué de 4,6 % entre 2016-2017 et 2019-2020, suivi d’une baisse de 33,0 % entre 2019-2020 et 2020-2021.
- De manière générale, les femmes continuent de représenter une petite proportion du nombre total d’admissions en vertu d’un mandat de dépôt (soit 8,2 % en 2020-2021).
- À la fin de l’exercice 2020-2021, 618 femmes étaient incarcérées dans des établissements du Service correctionnel du Canada.
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
La figure C5 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C4 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Femmes | Hommes | Total | ||
---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | |
2011-12 | 337 | 6,7% | 4 695 | 93,3% | 5 032 |
2012-13 | 265 | 5,3% | 4 780 | 94,7% | 5 045 |
2013-14 | 312 | 6,2% | 4 759 | 93,8% | 5 071 |
2014-15 | 343 | 7,1% | 4 474 | 92,9% | 4 817 |
2015-16 | 388 | 7,9% | 4 503 | 92,1% | 4 891 |
2016-17 | 413 | 8,4% | 4 494 | 91,6% | 4 907 |
2017-18 | 383 | 7,7% | 4 618 | 92,3% | 5 001 |
2018-19 | 384 | 7,7% | 4 630 | 92,3% | 5 014 |
2019-20 | 356 | 7,7% | 4 289 | 92,3% | 4 645 |
2020-21 | 258 | 8,2% | 2 875 | 91,8% | 3 133 |
Remarques du tableau C5
Source : Service correctionnel du Canada.
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Le tableau C5 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C4 de l’Aperçu statistique de 2020.
Nombre de victimes inscrites selon le sexe : Tendance sur 4 ans

Description de l'image
Graphique linéaire du nombre de victimes inscrites, par sexe, de l’exercice 2017 à 2018 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Le nombre de victimes masculines inscrites a été le plus faible, commençant à 1 764 au cours de l’exercice 2017 à 2018, puis a diminué régulièrement jusqu’à atteindre 1 417 au cours de l’exercice 2020 à 2021. La tendance féminine était plus élevée, commençant à 4 317 en 2017 à 2018, diminuant également de façon constante jusqu’à atteindre 3 565 en 2020-2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C6
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
- La plupart des victimes inscrites s’identifiaient en tant que femmes (71,6 %). L’écart entre les victimes de sexe masculin et féminin est demeuré relativement constant au cours des 3 dernières années.
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
Les taux de réponse relative au sexe de la victime ont baissé de 75,6 % en 2017-2018 à 57,2 % en 2020-2021. Les taux de réponse ont été calculés à partir du nombre de répondants ayant fourni une réponse valide à la question (le nombre total dans les catégories ci-dessus) divisé par le nombre total de réponses qui comprenaient les catégories supplémentaires suivantes : 1) Ne veut pas fournir l’information demandée et 2) Information non consignée.
La figure C6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F10 de l’Aperçu statistique de 2020.
2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |
---|---|---|---|---|
Hommes | 1 764 | 1 606 | 1 517 | 1 417 |
Femmes | 4 317 | 3 947 | 3 750 | 3 565 |
Remarques du tableau C6
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
Les taux de réponse relative au sexe de la victime ont baissé de 75,6 % en 2017-2018 à 57,2 % en 2020-2021. Les taux de réponse ont été calculés à partir du nombre de répondants ayant fourni une réponse valide à la question (le nombre total dans les catégories ci-dessus) divisé par le nombre total de réponses qui comprenaient les catégories supplémentaires suivantes : 1) Ne veut pas fournir l’information demandée et 2) Information non consignée.
Le tableau C6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F10 de l’Aperçu statistique de 2020.
Population totale de délinquants en détention dans des établissements du SCC selon la durée de la peine purgée

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Graphique à barres montrant la durée des peines de la population totale des délinquants du Service correctionnel du Canada au cours de l’exercice 2020 à 2021. Il y a eu 293 condamnations à des peines de moins de 2 ans; 4 321 condamnations de 2 ans à moins de 3 ans; 3 060 condamnations de 3 ans à moins de 4 ans; 2 157 condamnations de 4 ans à moins de 5 ans; 1 598 condamnations de 5 ans à moins de 6 ans; 1 130 peines de 6 ans à moins de 7 ans; 1 795 peines de 7 ans à moins de 10 ans; 999 peines de 10 ans à moins de 15 ans; 404 peines de 15 ans ou plus; et 5 755 peines d’emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C7
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2020-2021, presque la moitié (45,7 %) de la population totale de délinquants purgeait une peine de moins de cinq ans, 20,1 % purgeant une peine allant de deux ans à moins de trois ans.
- 5 755 délinquants purgeaient une peine d’emprisonnement à perpétuité ou une peine d’une durée indéterminéeNote de bas de page *, soit 26,8 % de l’ensemble de la population carcérale. Le nombre total de délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée a augmenté de 4,8 % depuis 2016-2017, passant de 5 492 à 5 755 en 2020-2021.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprend les délinquants transférés d’un pays étranger, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.
La figure C7 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C5 de l’Aperçu statistique de 2020.
Durée de la peine | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
< 2 ans | 307 | 1,3 | 348 | 1,5 | 307 | 1,3 | 307 | 1,3 | 293 | 1,4 |
De 2 ans à < 3 ans | 5 391 | 23,4 | 5 412 | 23,3 | 5 457 | 23,3 | 5 149 | 22,3 | 4 321 | 20,1 |
De 3 ans à < 4 ans | 3 377 | 14,7 | 3 378 | 14,5 | 3 436 | 14,6 | 3 389 | 14,7 | 3 060 | 14,2 |
De 4 ans à < 5 ans | 2 382 | 10,3 | 2 342 | 10,1 | 2 368 | 10,1 | 2 371 | 10,3 | 2 157 | 10,0 |
De 5 ans à < 6 ans | 1 691 | 7,3 | 1 674 | 7,2 | 1 711 | 7,3 | 1 692 | 7,3 | 1 598 | 7,4 |
De 6 ans à < 7 ans | 1 143 | 5,0 | 1 186 | 5,1 | 1 172 | 5,0 | 1 153 | 5,0 | 1 130 | 5,3 |
De 7 ans à < 10 ans | 1 810 | 7,9 | 1 811 | 7,8 | 1 857 | 7,9 | 1 841 | 8,0 | 1 795 | 8,3 |
De 10 ans à < 15 ans | 951 | 4,1 | 979 | 4,2 | 998 | 4,3 | 1 010 | 4,4 | 999 | 4,6 |
15 ans ou plus | 501 | 2,2 | 474 | 2,0 | 445 | 1,9 | 426 | 1,8 | 404 | 1,9 |
Sentence vie ou durée indéterminée | 5 492 | 23,8 | 5 619 | 24,2 | 5 713 | 24,3 | 5 764 | 25,0 | 5 755 | 26,8 |
Total | 23 045 | 100,0 | 23 223 | 100,0 | 23 464 | 100,0 | 23 102 | 100,0 | 21 512 | 100,0 |
Remarques du tableau C7
Source : Service correctionnel du Canada.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprend les délinquants transférés d’un pays étranger, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.
« D’une durée indéterminée » signifie qu’aucune date de fin n’a été fixée pour l’incarcération du délinquant. La Commission des libérations conditionnelles du Canada examine le cas après sept ans et tous les deux ans par la suite.
Le tableau C7 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C5 de l’Aperçu statistique de 2020.
Infractions de victimisation parmi les victimes inscrites

Description de l'image
Graphique à barres montrant les types d’infractions subies par les victimes inscrites au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les infractions ayant causé la mort représentent 49,8 pour cent des infractions criminelles pour lesquelles des victimes ont été inscrites; viennent ensuite les infractions sexuelles qui représentent 20,8 pour cent des infractions associées à l’inscription des victimes; les agressions qui représentent 7,7 pour cent; les autres infractions qui représentent 5,7 pour cent; les violences ou menaces qui représentent 4,7 pour cent; les infractions contre les biens qui représentent 4,4 pour cent; les tentatives de mort qui représentent 3,0 pour cent; les privations de liberté qui représentent 2,3 pour cent; et enfin, les infractions liées à la conduite automobile qui représentent 1,7 pour cent. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C8
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
- Les infractions causant la mort représentaient près de la moitié des infractions de victimisation (49,8 %).
- Les infractions sexuelles étaient la deuxième infraction de victimisation la plus courante (20,8 %).
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Les infractions de victimisation sont des actes commis par le délinquant qui ont causé un préjudice à la victime et qui ont été confirmés au moyen de rapports de police ou de commentaires du juge. Il se peut que le délinquant n’ait pas été reconnu coupable de chaque acte ou qu’il purge une peine fédérale pour différentes infractions. Cela pourrait résulter d’une négociation de plaidoyer, du fait que la Couronne n’a porté aucune accusation ou du fait que l’infraction provient d’une peine antérieure ou d’une peine de ressort provincial. Parmi les victimes inscrites auprès du système correction fédéral, on retrouve des infractions de victimisation.
Plus d’une infraction de victimisation peut être consignée pour chaque victime d’acte criminel.
La figure C8 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F8 de l’Aperçu statistique de 2020.
2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Infractions causant la mort | 5 153 | 49,8 | 5 413 | 48,5 | 5 643 | 47,8 | 5 656 | 49,8 |
Infractions de nature sexuelle | 2 141 | 20,7 | 2 381 | 21,3 | 2 528 | 21,4 | 2 361 | 20,8 |
Voies de fait | 788 | 7,6 | 883 | 7,9 | 938 | 7,9 | 874 | 7,7 |
Autres infractions | 606 | 5,9 | 688 | 6,2 | 767 | 6,5 | 644 | 5,7 |
Infractions accompagnées de violence ou de menaces | 485 | 4,7 | 504 | 4,5 | 541 | 4,6 | 537 | 4,7 |
Infractions contre les biens | 464 | 4,5 | 509 | 4,6 | 540 | 4,6 | 499 | 4,4 |
Tentatives de meurtre | 296 | 2,9 | 317 | 2,8 | 338 | 2,9 | 339 | 3,0 |
Privation de liberté | 250 | 2,4 | 263 | 2,4 | 281 | 2,4 | 261 | 2,3 |
Infractions relatives à la conduite d’un véhicule | 160 | 1,5 | 214 | 1,9 | 233 | 2,0 | 190 | 1,7 |
Nombre total d’infractions signalées | 10 343 | 100,0 | 11 172 | 100,0 | 11 809 | 100,0 | 11 361 | 100,0 |
Remarques du tableau C8
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Les infractions de victimisation sont des actes commis par le délinquant qui ont causé un préjudice à la victime et qui ont été confirmés au moyen de rapports de police ou de commentaires du juge. Il se peut que le délinquant n’ait pas été reconnu coupable de chaque acte ou qu’il purge une peine fédérale pour différentes infractions. Cela pourrait résulter d’une négociation de plaidoyer, du fait que la Couronne n’a porté aucune accusation ou du fait que l’infraction provient d’une peine antérieure ou d’une peine de ressort provincial. Parmi les victimes inscrites auprès du système correction fédéral, on retrouve des infractions de victimisation.
Plus d’une infraction de victimisation peut être consignée pour chaque victime d’acte criminel.
Le tableau C8 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F8 de l’Aperçu statistique de 2020.
Admissions dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt selon l’âge

Description de l'image
Graphique à barres montrant le pourcentage d’admissions par mandat de dépôt dans un établissement du Service correctionnel du Canada selon l’âge pour l’exercice 2011 à 2012 et pour l’exercice 2020 à 2021. Au fil du temps, le pourcentage d’admissions a diminué dans le groupe des 18 et 19 ans, dans le groupe des 20 à 24 ans et dans le groupe des 45 à 49 ans. Le pourcentage d’admissions a augmenté au fil du temps pour tous les autres groupes d’âge, y compris les 25 à 29 ans, les 30 à 34 ans, les 35 à 39 ans, les 40 à 44 ans, les 50 à 59 ans, les 60 à 69 ans et les 70 ans et plus. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C9
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2020-2021, 32,7 % des délinquants admis dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt étaient âgés de 20 à 29 ans, tandis que 33,1 % d’entre eux étaient âgés de 30 à 39 ans.
- En 2020-2021 et en 2011-2012, la plupart des délinquants admis en vertu d’un mandat de dépôt étaient âgés de 25 à 29 ans
- Si l’on fait une comparaison entre les deux sexes, on voit que la répartition des délinquants selon l’âge à l’admission est semblable.
- L’âge médian des délinquants à leur admission en 2020-2021 était de 34 ans, comparativement à 33 ans en 2011-2012.
- Le nombre de délinquants âgés de 40 à 49 ans au moment de l’admission est passé de 990 en 2011‑2012, à 556 en 2020-2021, ce qui représente une diminution de 43,8 %.
- Le nombre de délinquants âgés de 50 à 59 ans au moment de l’admission est passé de 448 en 2011‑2012, à 305 en 2020-2021, ce qui représente une diminution de 31,9 %.
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
La figure C9 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C6 de l’Aperçu statistique de 2020.
Âge à l’admission | 2011-12 | 2020-21 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |||||||
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
18 et 19 |
11 | 3,3 | 140 | 3,0 | 151 | 3,0 | 3 | 1,2 | 43 | 1,5 | 46 | 1,5 |
De 20 à 24 |
56 | 16,6 | 874 | 18,6 | 930 | 18,5 | 38 | 14,7 | 371 | 12,9 | 409 | 13,1 |
De 25 à 29 |
73 | 21,7 | 867 | 18,5 | 940 | 18,7 | 55 | 21,3 | 561 | 19,5 | 616 | 19,7 |
De 30 à 34 |
47 | 13,9 | 718 | 15,3 | 765 | 15,2 | 49 | 19,0 | 514 | 17,9 | 563 | 18,0 |
De 35 à 39 |
47 | 13,9 | 570 | 12,1 | 617 | 12,3 | 33 | 12,8 | 442 | 15,4 | 475 | 15,2 |
De 40 à 44 |
34 | 10,1 | 515 | 11,0 | 549 | 10,9 | 38 | 14,7 | 307 | 10,7 | 345 | 11,0 |
De 45 à 49 |
29 | 8,6 | 412 | 8,8 | 441 | 8,8 | 14 | 5,4 | 197 | 6,9 | 211 | 6,7 |
De 50 à 59 |
32 | 9,5 | 416 | 8,9 | 448 | 8,9 | 21 | 8,1 | 284 | 9,9 | 305 | 9,7 |
De 60 à 69 |
7 | 2,1 | 140 | 3,0 | 147 | 2,9 | 7 | 2,7 | 112 | 3,9 | 119 | 3,8 |
70 ans ou plus |
1 | 0,3 | 43 | 0,9 | 44 | 0,9 | 0 | 0,0 | 44 | 1,5 | 44 | 1,4 |
Total |
337 | 4 695 | 5 032 | 258 | 2 875 | 3 133 |
Remarques du tableau C9
Source : Service correctionnel du Canada.
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées. En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Le tableau C9 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C6 de l’Aperçu statistique de 2020.
Nombre de victimes inscrites selon l’âge

Description de l'image
Graphique à barres montrant le nombre de victimes inscrites par âge au cours de l’exercice 2020 à 2021. Il y avait 878 victimes inscrites âgées de 30 ans et moins, le nombre augmentant par groupe d’âge décennal croissant jusqu’à atteindre le nombre le plus élevé de victimes inscrites dans le groupe d’âge de 51 à 60 ans. Le nombre de victimes inscrites a ensuite diminué par tranche d’âge croissante jusqu’à atteindre la tranche d’âge comptant le moins de victimes inscrites, soit 253 pour les personnes âgées de 81 ans et plus. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C10
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
- En 2020-2021, 60,7 % des victimes inscrites étaient âgées de 41 à 70 ans. La plus forte proportion de victimes se situait dans le groupe d’âge des 51 à 60 ans (22,7 %). Ce constat est demeuré plutôt stable au cours des trois dernières années.
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
Le taux de réponse varie de 90,1 % en 2017-2018 à 93,2 % en 2020-2021. Les taux de réponse ont été calculés à partir du nombre de répondants ayant fourni une réponse valide à la question (le nombre total dans les catégories ci-dessus) divisé par le nombre total de réponses qui comprenaient les catégories supplémentaires suivantes : 1) Ne veut pas fournir l’information demandée et 2) Information non consignée.
La figure C10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F9 de l’Aperçu statistique de 2020.
2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
30 ans ou moins | 812 | 11,2 | 883 | 11,4 | 948 | 11,6 | 878 | 10,8 |
De 31 à 40 | 1 158 | 16,0 | 1 225 | 15,8 | 1 274 | 15,6 | 1 315 | 16,2 |
De 41 à 50 | 1 430 | 19,7 | 1 521 | 19,6 | 1 599 | 19,6 | 1 575 | 19,4 |
De 51 à 60 | 1 846 | 25,5 | 1 885 | 24,3 | 1 931 | 23,6 | 1 844 | 22,7 |
De 61 à 70 | 1 216 | 16,8 | 1 375 | 17,7 | 1 457 | 17,8 | 1 504 | 18,5 |
De 71 to 80 | 595 | 8,2 | 651 | 8,4 | 715 | 8,8 | 745 | 9,2 |
81 ou plus | 188 | 2,6 | 214 | 2,8 | 246 | 3,0 | 253 | 3,1 |
Remarques du tableau C10
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
Le taux de réponse varie de 90,1 % en 2017-2018 à 93,2 % en 2020-2021. Les taux de réponse ont été calculés à partir du nombre de répondants ayant fourni une réponse valide à la question (le nombre total dans les catégories ci-dessus) divisé par le nombre total de réponses qui comprenaient les catégories supplémentaires suivantes : 1) Ne veut pas fournir l’information demandée et 2) Information non consignée.
Le tableau C10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F9 de l’Aperçu statistique de 2020.
Admissions dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt pour les délinquants autochtones et non autochtones

Description de l'image
Graphique à barres montrant le pourcentage d’admissions par mandat de dépôt dans un établissement des Services correctionnels du Canada en fonction de l’âge pour les délinquants autochtones et non autochtones au cours de l’exercice 2020 à 2021. Le pourcentage de délinquants autochtones était plus élevé dans les groupes d’âge de 18 et 19 ans, de 20 à 24 ans, de 25 à 29 ans et de 30 à 34 ans. Le pourcentage de délinquants non autochtones était plus élevé dans les groupes d’âge suivants : 35 à 39 ans, 40 à 44 ans, 45 à 49 ans, 50 à 59 ans, 60 à 69 ans et 70 ans et plus. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C11
Source : Service correctionnel du Canada.
- Une proportion de 42,5 % des délinquants autochtones admis dans les établissements du SCC en vertu d’un mandat de dépôt en 2020-2021 avait moins de 30 ans, par rapport à 30,6 % des délinquants non autochtones.
- L’âge médian des délinquants autochtones à l’admission était de 31 ans, comparativement à 35 ans pour les délinquants non autochtones.
- L’âge médian des délinquantes autochtones à l’admission était de 28 ans, comparativement à 37 ans pour les délinquantes non autochtones.
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
La figure C11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C7 de l’Aperçu statistique de 2020.
Âge à l’admission | 2011-12 | 2020-21 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Autochtones | Non Autochtones | Total | Autochtones | Non Autochtones | Total | |||||||
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
18 et 19 | 62 | 5,0 | 89 | 2,3 | 151 | 3,0 | 21 | 2,2 | 25 | 1,1 | 46 | 1,5 |
De 20 à 24 | 284 | 22,9 | 646 | 17,0 | 930 | 18,5 | 151 | 16,0 | 258 | 11,8 | 409 | 13,1 |
De 25 à 29 | 258 | 20,8 | 682 | 18,0 | 940 | 18,7 | 229 | 24,3 | 387 | 17,7 | 616 | 19,7 |
De 30 à 34 | 194 | 15,7 | 571 | 15,1 | 765 | 15,2 | 195 | 20,7 | 368 | 16,8 | 563 | 18,0 |
De 35 à 39 | 126 | 10,2 | 491 | 12,9 | 617 | 12,3 | 124 | 13,1 | 351 | 16,0 | 475 | 15,2 |
De 40 à 44 | 135 | 10,9 | 414 | 10,9 | 549 | 10,9 | 97 | 10,3 | 248 | 11,3 | 345 | 11,0 |
De 45 à 49 | 96 | 7,8 | 345 | 9,1 | 441 | 8,8 | 44 | 4,7 | 167 | 7,6 | 211 | 6,7 |
De 50 à 59 | 62 | 5,0 | 386 | 10,2 | 448 | 8,9 | 68 | 7,2 | 237 | 10,8 | 305 | 9,7 |
De 60 à 69 | 15 | 1,2 | 132 | 3,5 | 147 | 2,9 | 11 | 1,2 | 108 | 4,9 | 119 | 3,8 |
70 ans ou plus | 6 | 0,5 | 38 | 1,0 | 44 | 0,9 | 4 | 0,4 | 40 | 1,8 | 44 | 1,4 |
Total | 1 238 | 3 794 | 5 032 | 944 | 2 189 | 3 133 |
Remarques du tableau C11
Source : Service correctionnel du Canada.
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Le tableau C11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C7 de l’Aperçu statistique de 2020.
Âge des délinquants en détention dans des établissements du SCC comparativement à celui de la population adulte canadienne

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Graphique à barres comparant le pourcentage de la population de délinquants en détention de l’exercice 2020 à 2021 avec la population adulte canadienne de l’année 2020, par groupe d’âge. Le groupe d’âge représentant les personnes les plus susceptibles d’être en détention au cours de l’exercice 2020 à 2021 est celui des 30 à 34 ans, un groupe d’âge qui représente environ 8 pour cent de la population canadienne. C’est la tranche d’âge qui est la plus surreprésentée dans la population carcérale. La proportion de la population carcérale diminue pour chaque groupe d’âge jusqu’à atteindre un minimum d’environ trois pour cent de la population carcérale âgée de 70 ans ou plus. Comme il y a plus de Canadiens âgés de 55 à 64 ans que de 40 à 54 ans, la surreprésentation par âge diminue encore plus rapidement que la proportion de détenus. La proportion de personnes sous surveillance dans la collectivité augmente rapidement, passant de moins de 5 pour cent pour les 20 à 24 ans à un maximum d’environ 13 pour cent pour les 35 à 39 ans, puis diminue de manière inégale jusqu’à atteindre un plateau d’un peu moins de 10 pour cent des personnes âgées de 45 à 59 ans sous ordonnance de surveillance dans la collectivité. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C12
Sources : Service correctionnel du Canada; Tableau 17-10-0005-01, Estimations démographiques annuelles : Canada, provinces et territoires, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- En 2020-2021, 54,1 % des délinquants en détention avaient moins de 40 ans.
- En 2020-2021, 25,6 % des délinquants en détention avaient 50 ans ou plus.
- Les délinquants dans la collectivité étaient plus âgés que les délinquants en détention : 40,3 % des délinquants dans la collectivité avaient 50 ans ou plus, comparativement à 25,6 % des délinquants en détention.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La figure C12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C8 de l’Aperçu statistique de 2020.
Âge | En détention | Sous surveillance dans la collectivité | Total | % de la population adulte canadienne | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | % | |
18 et 19 | 26 | 0,2 | 0 | 0,0 | 26 | 0,1 | 2,7 |
De 20 à 24 | 896 | 7,2 | 341 | 3,7 | 1 237 | 5,8 | 7,9 |
De 25 à 29 | 1 909 | 15,4 | 982 | 10,8 | 2 891 | 13,4 | 8,5 |
De 30 à 34 | 2 031 | 16,4 | 1 103 | 12,1 | 3 134 | 14,6 | 8,7 |
De 35 à 39 | 1 848 | 14,9 | 1 157 | 12,7 | 3 005 | 14,0 | 8,6 |
De 40 à 44 | 1 449 | 11,7 | 1 003 | 11,0 | 2 452 | 11,4 | 8,1 |
De 45 à 49 | 1 064 | 8,6 | 856 | 9,4 | 1 920 | 8,9 | 7,7 |
De 50 à 54 | 1 015 | 8,2 | 860 | 9,4 | 1 875 | 8,7 | 7,8 |
De 55 à 59 | 896 | 7,2 | 840 | 9,2 | 1 736 | 8,1 | 8,7 |
De 60 à 64 | 593 | 4,8 | 664 | 7,3 | 1 257 | 5,8 | 8,4 |
De 65 à 69 | 356 | 2,9 | 566 | 6,2 | 922 | 4,3 | 7,2 |
70 ans ou plus | 316 | 2,5 | 741 | 8,1 | 1 057 | 4,9 | 15,6 |
Total | 12 399 | 100,0 | 9 113 | 100,0 | 21 512 | 100,0 | 100,0 |
Remarques du tableau C12
Sources : Service correctionnel du Canada; Tableau 17-10-0005-01, Estimations démographiques annuelles : Canada, provinces et territoires, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Le tableau C12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C8 de l’Aperçu statistique de 2020.
Population de délinquants dans les établissements du SCC selon la race autodéclarée

Description de l'image
Graphique à barres montrant le pourcentage de la population totale de délinquants du Service correctionnel du Canada selon la race autodéclarée pour l’exercice 2020 à 2021. Les délinquants de race blanche représentaient 52,4 pour cent de la population carcérale, suivis des délinquants autochtones (27 pour cent), des délinquants noirs (8 pour cent), des délinquants asiatiques (5,8 pour cent), des autres délinquants (5,8 pour cent) et des délinquants hispaniques (1 pour cent). Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C13
Source : Service correctionnel du Canada.
- La population de délinquants sous responsabilité fédérale se diversifie de plus en plus, comme en témoigne la diminution du pourcentage de délinquants blancs (57,9 % en 2016-2017, comparativement à 52,4 % en 2020-2021). De 2016-2017 à 2020-2021, la population de délinquants autochtones a augmenté de 9,2 %, passant de 5 322 à 5 809 .
- En 2020-2021, les délinquants autochtones représentaient 27,0 % de la population totale de délinquants sous responsabilité du SCC, et 30,1 % des admissions dans les établissements du SCC en vertu d’un mandat de dépôt.
La catégorie « Blancs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Blancs.
La catégorie « Autochtones » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Inuits, Innus, Métis ou Indiens de l’Amérique du Nord.
La catégorie « Noirs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Noirs.
La catégorie « Asiatiques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Arabes, Arabes de l’Asie de l’Ouest, Asiatiques de l’Est et du Sud-Est, Asiatiques du Sud, Asiatiques de l’Ouest, Asiatiques (inclut les ressortissants de l’Asie de l’Est, de l’Asie du Sud-Est, de l’Asie du Sud et de l’Asie de l’Ouest ainsi que les autres Asiatiques), Chinois, Indiens d’Asie, Philippins, Japonais, Coréens, Sud-Asiatiques et Sud-est-Asiatiques.
La catégorie « Autres/Inconnue » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Français européens, des ressortissants de l’Europe de l’Est, de l’Europe du Nord, de l’Europe du Sud et de l’Europe de l’Ouest, d’origine multiraciale/ethnique, Océaniens, des ressortissants des îles britanniques, des Caraïbes et de l’Afrique subsaharienne, des délinquants qui ne sont pas en mesure de s’identifier à une race, des délinquants d’autres races et des délinquants de race inconnue.
La catégorie « Hispaniques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Espagnols et Latino-Américains.
Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
La figure C13 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C9 de l’Aperçu statistique de 2020.
2016-17 | 2020-21 | |||
---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | |
Blancs | 13 345 | 57,9 | 11 280 | 52,4 |
Autochtones | 5 322 | 23,1 | 5 809 | 27,0 |
Premières Nations |
3 577 | 15,5 | 4 000 | 18,6 |
Métis |
1 533 | 6,7 | 1 628 | 7,6 |
Inuit |
212 | 0,9 | 181 | 0,8 |
Noirs | 1 729 | 7,5 | 1 717 | 8,0 |
Asiatiques | 1 257 | 5,5 | 1 243 | 5,8 |
Asiatiques |
349 | 1,5 | 391 | 1,8 |
Arabes |
183 | 0,8 | 185 | 0,9 |
Arabes/Asie de l’Ouest |
174 | 0,8 | 172 | 0,8 |
Asie du Sud-Est |
214 | 0,9 | 164 | 0,8 |
Asie du Sud |
123 | 0,5 | 134 | 0,6 |
Chinois |
105 | 0,5 | 93 | 0,4 |
Philippins |
75 | 0,3 | 77 | 0,4 |
Indes orientales |
13 | 0,1 | 13 | 0,1 |
Coréens |
14 | 0,1 | 6 | 0,0 |
Japonais |
7 | 0,0 | 8 | 0,0 |
Hispaniques | 246 | 1,1 | 222 | 1,0 |
Latino-américains |
240 | 1,0 | 217 | 1,0 |
Hispaniques |
6 | 0,0 | 5 | 0,0 |
Autres/inconnue | 1 146 | 5,0 | 1 241 | 5,8 |
Total | 23 045 | 100,0 | 21 512 | 100,0 |
Remarques du tableau C13
Source : Service correctionnel du Canada.
La catégorie « Blancs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Blancs.
La catégorie « Autochtones » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Inuits, Innus, Métis ou Indiens de l’Amérique du Nord.
La catégorie « Noirs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Noirs.
La catégorie « Asiatiques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Arabes, Arabes de l’Asie de l’Ouest, Asiatiques de l’Est et du Sud-Est, Asiatiques du Sud, Asiatiques de l’Ouest, Asiatiques, Chinois, Indiens d’Asie, Philippins, Japonais, Coréens, Sud-Asiatiques et Sud-est-Asiatiques.
La catégorie « Autres/Inconnue » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Français européens, des ressortissants de l’Europe de l’Est, de l’Europe du Nord, de l’Europe du Sud et de l’Europe de l’Ouest, d’origine multiraciale/ethnique, Océaniens, des ressortissants des îles britanniques, des Caraïbes et de l’Afrique subsaharienne, des délinquants qui ne sont pas en mesure de s’identifier à une race, des délinquants d’autres races et des délinquants de race inconnue.
La catégorie « Hispaniques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Hispaniques et Latino-Américains.
La catégorie « Asiatiques » comprend les ressortissants de l’Asie de l’Est, de l’Asie du Sud-Est, de l’Asie du Sud et de l’Asie de l’Ouest ainsi que les autres Asiatiques.
Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Le tableau C13 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C9 de l’Aperçu statistique de 2020.
Nombre de victimes inscrites selon la race

Description de l'image
Graphique à barres montrant le nombre de victimes inscrites, par race, au cours de l’exercice 2020 à 2021. Il y avait 2 230 délinquants blancs, 172 délinquants autochtones, 71 délinquants noirs, 71 autres délinquants, 109 délinquants asiatiques et 15 délinquants hispaniques. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C14
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
- La plupart des victimes inscrites (83,6 %) se sont identifiées comme Blanches. Venait ensuite le groupe ethnique des autochtones (6,4 %).
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
Les taux de réponse relative à l’origine ethnique ont varié de 39,8 % en 2017-2018 à 30,9 % en 2020-2021.
La figure C14 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F11 de l’Aperçu statistique de 2020.
2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Blancs | 2 721 | 85,1 | 2 487 | 84,8 | 2 382 | 84,2 | 2 230 | 83,6 |
Autochtones | 191 | 6,0 | 182 | 6,2 | 181 | 6,4 | 172 | 6,4 |
Premières Nations |
134 | 4,2 | 128 | 4,4 | 122 | 4,3 | 108 | 4,0 |
Métis |
31 | 1,0 | 30 | 1,0 | 34 | 1,2 | 38 | 1,4 |
Inuit |
26 | 0,8 | 24 | 0,8 | 25 | 0,9 | 26 | 1,0 |
Noirs | 77 | 2,4 | 75 | 2,6 | 77 | 2,7 | 71 | 2,7 |
Asiatiques | 129 | 4,0 | 109 | 3,6 | 107 | 3,8 | 109 | 4,0 |
Arabes/Asie de l’Ouest Asiatiques |
16 | 0,5 | 16 | 0,5 | 14 | 0,5 | 13 | 0,5 |
Asie du Sud-Est |
30 | 0,9 | 26 | 0,9 | 30 | 1,1 | 32 | 1,2 |
Asie du Sud |
39 | 1,2 | 24 | 0,8 | 22 | 0,8 | 22 | 0,8 |
Chinois |
33 | 1,0 | 34 | 1,2 | 34 | 1,2 | 34 | 1,3 |
Philippins |
8 | 0,3 | 7 | 0,2 | 5 | 0,2 | 4 | 0,1 |
Coréens |
1 | 0,0 | 1 | 0,0 | 1 | 0,0 | 1 | 0,0 |
Japonais |
2 | 0,1 | 1 | 0,0 | 1 | 0,0 | 3 | 0,1 |
Hispaniques | 15 | 0,5 | 16 | 0,5 | 14 | 0,5 | 15 | 0,6 |
Latino-américains |
15 | 0,5 | 16 | 0,5 | 14 | 0,5 | 15 | 0,6 |
Autres | 66 | 2,1 | 65 | 2,2 | 68 | 2,4 | 71 | 2,7 |
Total | 3 259 | 100,0 | 2 986 | 100,0 | 2 889 | 100,0 | 2 732 | 100,0 |
Remarques du tableau C14
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
Les taux de réponse relative à l’origine ethnique ont varié de 39,8 % en 2017-2018 à 30,9 % en 2020-2021.
Le tableau C14 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F11 de l’Aperçu statistique de 2020.
Population de délinquants dans les établissements du SCC selon la religion

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Graphique à barres montrant le pourcentage de la population totale de délinquants du Service correctionnel du Canada par appartenance religieuse au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les délinquants chrétiens représentaient 43,1 pour cent de la population carcérale; l’appartenance religieuse de 17,7 pour cent des délinquants n’était pas connue; les délinquants sans appartenance religieuse représentaient 15,5 pour cent des délinquants; les délinquants musulmans représentaient 7,6 pour cent; les délinquants déclarant suivre les enseignements de la spiritualité autochtone traditionnelle représentaient 7,1 pour cent; les délinquants de la catégorie « autres religions » représentent 2,4 pour cent; les bouddhistes représentent 2,1 pour cent; les wiccans et les païens représentent 1,5 pour cent; les juifs représentent 1,2 pour cent; les sikhs représentent 0,8 pour cent; les rastafaris représentent 0,7 pour cent; et les hindous représentent 0,3 pour cent. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C15
Source : Service correctionnel du Canada.
- On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants. Même si le pourcentage de délinquants qui se disent chrétiens continue de représenter la majorité, il a diminué depuis 2016‑2017, passant de 51,2 % à 43,1 % en 2020-2021.
- La religion de 17,7 % des délinquants demeure inconnue, et 15,5 % des délinquants ont affirmé ne pratiquer aucune religion.
- Les groupes religieux ont été modifiés dans la publication de 2018 pour refléter les mêmes groupes que ceux définis par Statistique Canada.
Il convient d’interpréter ces données avec prudence parce qu’elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d’incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Bouddhistes » inclut les bouddhistes, les bouddhistes de Mahayana, les bouddhistes de Theravada et les bouddhistes de Vajrayana.
La catégorie « Chrétiens » inclut les amish, les anglicans (Église anglicane), les adventistes du septième jour, l’Alliance chrétienne et missionnaire, l’Armée du Salut, les Assemblées de Dieu, les baptistes, les catholiques assyriens chaldéens, les catholiques grecs, les catholiques romains, les catholiques ukrainiens, les catholiques n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les charismatiques, les chrétiens n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les christadelphes, la Communauté du Christ, la Communion internationale dans la grâce, la Congrégation chrétienne, les doukhobors, l’Église apostolique nouvelle, l’Église chrétienne apostolique, l’Église chrétienne réformée, l’Église communautaire métropolitaine, l’Église de Dieu, l’Église de Dieu de Philadelphie, l’Église de Dieu universelle, l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, l’Église du Christ scientiste, les Églises du Christ/Églises chrétiennes, l’Église épiscopale d’Angleterre, l’Église évangélique, l’Église évangélique libre, l’Église libre réformée, l’Église méthodiste libre, l’Église missionnaire évangélique, l’Église réformée canadienne, l’Église réformée hollandaise, l’Église réformée néerlandaise, l’Église réformée unie, l’Église unie, l’Évangile de l’union, les Frères dans le Christ, les Frères de Plymouth ou Frères chrétiens, les huttériens, l’Iglesia ni cristo, l’International Church of the Foursquare Gospel, les luthériens, les maronites, les melkites, les mennonites, les juifs messianiques, les méthodistes, la Mission de l’Esprit Saint, les moraves, les mormons (Saints des derniers jours), les nazaréens, les orthodoxes/apostoliques arméniens, les orthodoxes bulgares, les orthodoxes chrétiens, les orthodoxes coptes, les orthodoxes d’Antioche, les orthodoxes éthiopiens, les orthodoxes grecs, les orthodoxes macédoniens, les orthodoxes roumains, les orthodoxes russes, les orthodoxes serbes, les orthodoxes syriens/syriaques, les orthodoxes ukrainiens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants n’ayant pas précisé leur confession religieuse, la Science chrétienne, les shakers, la Société des amis (Quakers), les swedenborgiens (Nouvelle Église), les témoins de Jéhovah, la Vineyard Christian Fellowship et les wesleyens.
La catégorie « Hindous » inclut les hindous et les adeptes du Siddha Yoga.
La catégorie « Juifs » inclut l’Église juive réformée, le judaïsme et les juifs orthodoxes.
La catégorie « Musulmans » inclut les musulmans et les adeptes du soufisme.
La catégorie « Rastafariens » inclut les rastafariens.
La catégorie « Sikhs » inclut les sikhs.
La catégorie « Spiritualité autochtone traditionnelle » inclut la spiritualité autochtone, la spiritualité autochtone d’inspiration catholique, la spiritualité autochtone d’inspiration protestante, la spiritualité d’inspiration catholique des Indiens d’Amérique, la spiritualité d’inspiration protestante des Indiens d’Amérique et la spiritualité des Indiens d’Amérique.
La catégorie « Wiccans/païens » inclut les asatruars païens, le druidisme païen, les païens et les wiccans.
La catégorie « Autre religion » inclut le bahaïsme, la Conscience de Krishna, l’eckankar, l’Église de l’Unification, les gnostiques, le jaïnisme, les libres penseurs, la méditation transcendantale, le Nouvel Âge, la Nouvelle Pensée-Unité-Science religieuse, les panthéistes, la Rose-Croix, les satanistes, les scientologues, les shintoïstes, les spiritualistes, les taoïstes, les unitariens, le visnabha, les zoroastriens et autres.
La catégorie « Aucune appartenance religieuse » désigne les agnostiques, les athées, les gnostiques, les humanistes et les délinquants qui n’ont aucune appartenance religieuse.
La catégorie « Inconnue » inclut les délinquants dont la religion est inconnue, n’était pas mentionnée, ainsi que les délinquants qui n’ont pas indiqué leur religion.
Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
La figure C15 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C10 de l’Aperçu statistique de 2020.
2016-17 | 2020-21 | |||
---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | |
Bouddhistes | 489 | 2,1 | 447 | 2,1 |
Chrétiens | 11 800 | 51,2 | 9 271 | 43,1 |
Hindous | 57 | 0,2 | 60 | 0,3 |
Juifs | 177 | 0,8 | 251 | 1,2 |
Musulmans | 1 389 | 6,0 | 1 630 | 7,6 |
Rastafariens | 169 | 0,7 | 157 | 0,7 |
Sikhs | 172 | 0,7 | 181 | 0,8 |
Spiritualité traditionnelle autochtone | 1 303 | 5,7 | 1 535 | 7,1 |
Wiccans/Païens | 244 | 1,1% | 316 | 1,5 |
Autre religion | 431 | 1,9 | 523 | 2,4 |
Aucune appartenance religieuse | 3 456 | 15,0 | 3 327 | 15,5 |
Inconnue | 3 358 | 14,6 | 3 814 | 17,7 |
Total | 23 045 | 100,0 | 21 512 | 100,0 |
Remarques du tableau C15
Source : Service correctionnel du Canada.
Il convient d’interpréter ces données avec prudence parce qu’elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d’incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Bouddhistes » inclut les bouddhistes, les bouddhistes de Mahayana, les bouddhistes de Theravada et les bouddhistes de Vajrayana.
La catégorie « Chrétiens » inclut les amish, les anglicans (Église anglicane), les adventistes du septième jour, l’Alliance chrétienne et missionnaire, l’Armée du Salut, les Assemblées de Dieu, les baptistes, les catholiques assyriens chaldéens, les catholiques grecs, les catholiques romains, les catholiques ukrainiens, les catholiques n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les charismatiques, les chrétiens n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les christadelphes, la Communauté du Christ, la Communion internationale dans la grâce, la Congrégation chrétienne, les doukhobors, l’Église apostolique nouvelle, l’Église chrétienne apostolique, l’Église chrétienne réformée, l’Église communautaire métropolitaine, l’Église de Dieu, l’Église de Dieu de Philadelphie, l’Église de Dieu universelle, l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, l’Église du Christ scientiste, les Églises du Christ/Églises chrétiennes, l’Église épiscopale d’Angleterre, l’Église évangélique, l’Église évangélique libre, l’Église libre réformée, l’Église méthodiste libre, l’Église missionnaire évangélique, l’Église réformée canadienne, l’Église réformée hollandaise, l’Église réformée néerlandaise, l’Église réformée unie, l’Église unie, l’Évangile de l’union, les Frères dans le Christ, les Frères de Plymouth ou Frères chrétiens, les huttériens, l’Iglesia ni cristo, l’International Church of the Foursquare Gospel, les luthériens, les maronites, les melkites, les mennonites, les juifs messianiques, les méthodistes, la Mission de l’Esprit Saint, les moraves, les mormons (Saints des derniers jours), les nazaréens, les orthodoxes/apostoliques arméniens, les orthodoxes bulgares, les orthodoxes chrétiens, les orthodoxes coptes, les orthodoxes d’Antioche, les orthodoxes éthiopiens, les orthodoxes grecs, les orthodoxes macédoniens, les orthodoxes roumains, les orthodoxes russes, les orthodoxes serbes, les orthodoxes syriens/syriaques, les orthodoxes ukrainiens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants n’ayant pas précisé leur confession religieuse, la Science chrétienne, les shakers, la Société des amis (Quakers), les swedenborgiens (Nouvelle Église), les témoins de Jéhovah, la Vineyard Christian Fellowship et les wesleyens.
La catégorie « Hindous » inclut les hindous et les adeptes du Siddha Yoga.
La catégorie « Juifs » inclut l’Église juive réformée, le judaïsme et les juifs orthodoxes.
La catégorie « Musulmans » inclut les musulmans et les adeptes du soufisme.
La catégorie « Rastafariens » inclut les rastafariens.
La catégorie « Sikhs » inclut les sikhs.
La catégorie « Spiritualité autochtone traditionnelle » inclut la spiritualité autochtone, la spiritualité autochtone d’inspiration catholique, la spiritualité autochtone d’inspiration protestante, la spiritualité d’inspiration catholique des Indiens d’Amérique, la spiritualité d’inspiration protestante des Indiens d’Amérique et la spiritualité des Indiens d’Amérique.
La catégorie « Wiccans/païens » inclut les asatruars païens, le druidisme païen, les païens et les wiccans.
La catégorie « Autre religion » inclut le bahaïsme, la Conscience de Krishna, l’eckankar, l’Église de l’Unification, les gnostiques, le jaïnisme, les libres penseurs, la méditation transcendantale, le Nouvel Âge, la Nouvelle Pensée-Unité-Science religieuse, les panthéistes, la Rose-Croix, les satanistes, les scientologues, les shintoïstes, les spiritualistes, les taoïstes, les unitariens, le visnabha, les zoroastriens et autres.
La catégorie « Aucune appartenance religieuse » désigne les agnostiques, les athées, les gnostiques, les humanistes et les délinquants qui n’ont aucune appartenance religieuse.
La catégorie « Inconnue » inclut les délinquants dont la religion est inconnue, n’était pas mentionnée, ainsi que les délinquants qui n’ont pas indiqué leur religion.
Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Le tableau C15 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C10 de l’Aperçu statistique de 2020.
Délinquants du SCC selon l’auto-identification comme Autochtone ou non Autochtone

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Graphique linéaire montrant la proportion de délinquants autochtones et non autochtones en détention de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Le pourcentage de délinquants non autochtones autodéclarés a légèrement augmenté entre l’exercice 2011 à 2012 et l’exercice 2013 à 2012, puis a diminué régulièrement jusqu’à l’exercice 2020 à 2021, soit 54 pour cent. Le pourcentage de délinquants se déclarant autochtones a diminué à partir de l’exercice 2011-2012, pour connaître une légère hausse en 2018 à 2019, puis atteindre son point le plus bas de 67,4 pour cent en 2020 à 2021. Les données complètes se trouvent en dessous.
Remarques de la figure C16
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l’exercice 2020-2021, 67,4 % de tous les délinquants autochtones étaient en détention, comparativement à 54,0 % de tous les délinquants non autochtones. Le reste des deux groupes était sous surveillance dans la communauté.
- Les femmes autochtones totalisent 43,2 % de toutes les femmes en détention, tandis que les hommes autochtones représentent 31,0 % de tous les hommes en détention.
- En 2020-2021, les délinquants autochtones représentaient 27,0 % de la population totale de délinquants.
- En 2020-2021, les délinquants autochtones représentaient 31,6 % des délinquants en détention et 20,8 % des délinquants dans la collectivité.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
La population de délinquants dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
L’identité autochtone est autodéclarée. La catégorie « Non-Autochtones » comprend les délinquants qui ne s’identifient pas comme Autochtones. Voir le tableau C9 pour la race autodéclarée de la population carcérale du SCC.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
La figure C16 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C11 de l’Aperçu statistique de 2020.
En détention | Sous surveillance dans la collectivité | Total | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | ||||
Hommes | 2016-17 | Autochtones | 3 545 | 72,2 | 1 362 | 27,8 | 4 907 |
Non Autochtones | 9 922 | 59,0 | 6 885 | 41,0 | 16 807 | ||
Total | 13 467 | 62,0 | 8 247 | 38,0 | 21 714 | ||
2017-18 | Autochtones | 3 647 | 71,4 | 1 464 | 28,6 | 5 111 | |
Non Autochtones | 9 769 | 58,4 | 6 946 | 41,6 | 16 715 | ||
Total | 13 416 | 61,5 | 8 410 | 38,5 | 21 826 | ||
2018-19 | Autochtones | 3 877 | 71,5 | 1 548 | 28,5 | 5 425 | |
Non Autochtones | 9 571 | 57,6 | 7 036 | 42,4 | 16 607 | ||
Total | 13 448 | 61,0 | 8 584 | 39,0 | 22 032 | ||
2019-20 | Autochtones | 3 855 | 69,6 | 1 684 | 30,4 | 5 539 | |
Non Autochtones | 9 177 | 56,8 | 6 966 | 43,2 | 16 143 | ||
Total | 13 032 | 60,1 | 8 650 | 39,9 | 21 682 | ||
2020-21 | Autochtones | 3 646 | 68,5 | 1 678 | 31,5 | 5 324 | |
Non Autochtones | 8 132 | 54,8 | 6 718 | 45,2 | 14 850 | ||
Total | 11 778 | 58,4 | 8 396 | 41,6 | 20 174 | ||
Femmes | 2016-17 | Autochtones | 253 | 61,0 | 162 | 39,0 | 415 |
Non Autochtones | 439 | 47,9 | 477 | 52,1 | 916 | ||
Total | 692 | 52,0 | 639 | 48,0 | 1 331 | ||
2017-18 | Autochtones | 270 | 58,6 | 191 | 41,4 | 461 | |
Non Autochtones | 406 | 43,4 | 530 | 56,6 | 936 | ||
Total | 676 | 48,4 | 721 | 51,6 | 1 397 | ||
2018-19 | Autochtones | 291 | 59,5 | 198 | 40,5 | 489 | |
Non Autochtones | 410 | 43,5 | 533 | 56,5 | 943 | ||
Total | 701 | 49,0 | 731 | 51,0 | 1 432 | ||
2019-20 | Autochtones | 279 | 57,3 | 208 | 42,7 | 487 | |
Non Autochtones | 406 | 43,7 | 523 | 56,3 | 929 | ||
Total | 685 | 48,4 | 731 | 51,6 | 1 416 | ||
2020-21 | Autochtones | 267 | 55,2 | 217 | 44,8 | 484 | |
Non Autochtones | 351 | 41,2 | 500 | 58,8 | 851 | ||
Total | 618 | 46,3 | 717 | 53,7 | 1 335 | ||
Un autre sexe | 2019-20 | Autochtones | 1 | 100,0 | 0 | 0,0 | 1 |
Non Autochtones | 2 | 66,7 | 1 | 33,3 | 3 | ||
Total | 3 | 75,0 | 1 | 25,0 | 4 | ||
2020-21 | Autochtones | 1 | 100,0 | 0 | 0,0 | 1 | |
Non Autochtones | 2 | 100,0 | 0 | 0,0 | 2 | ||
Total | 3 | 100,0 | 0 | 0,0 | 3 |
Remarques du tableau C16
Source : Service correctionnel du Canada.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
La population de délinquants dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Le tableau C16 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C11 de l’Aperçu statistique de 2020.
Délinquants sous détention dans un établissement du SCC selon la cote de sécurité

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Graphique à barres comparant le pourcentage de délinquants en détention dans un établissement du Service correctionnel du Canada selon la classification de risque de sécurité et l’indigénéité pour l’exercice 2020 à 2021. Les établissements à sécurité minimale comptaient moins de délinquants autochtones (13,6 pour cent) que de délinquants non autochtones (20 pour cent). Les établissements à sécurité moyenne comptaient le plus grand nombre de délinquants dans ces deux catégories. Les établissements à sécurité moyenne comptaient une plus grande proportion de délinquants autochtones (69,2 pour cent) que de délinquants non autochtones (66,7 pour cent). Enfin, les établissements à sécurité maximale comptaient également plus de délinquants autochtones (17,2 pour cent) que de délinquants non autochtones (13,3 pour cent). Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C17
Source : Service correctionnel du Canada.
- Les deux tiers environ (67,5 %) des délinquants avaient une cote de sécurité moyenne. Les délinquants autochtones étaient plus susceptibles de se voir attribuer une cote de sécurité moyenne ou maximale que les délinquants non autochtones.
- En comparaison avec les délinquants non autochtones, un plus faible pourcentage de délinquants autochtones étaient dits « à sécurité minimale » (13,6 % par rapport à 20,0 %), alors qu’un plus grand pourcentage d’entre eux étaient dits « à sécurité moyenne » (69,2 % par rapport à 66,7 %) et « à sécurité maximale » (17,2 % par rapport à 13,3 %).
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants à la fin de l’exercice 2020-2021.
La catégorie « Pas encore déterminée » inclut les délinquants auxquels on n’a pas encore assigné de cote de sécurité.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
La figure C17 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C12 de l’Aperçu statistique de 2020.
Cote de sécurité | Autochtones | Non Autochtones | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Minimale | 501 | 13,6 | 1 536 | 20,0 | 2 037 | 17,9 |
Moyenne | 2 550 | 69,2 | 5 127 | 66,7 | 7 677 | 67,5 |
Maximale | 633 | 17,2 | 1 025 | 13,3 | 1 658 | 14,6 |
Total | 3 684 | 100,0 | 7 688 | 100,0 | 11 372 | 100,0 |
Pas encore déterminée | 230 | 100,0 | 797 | 100,0 | 1 027 | 100,0 |
Total | 3 914 | 8 485 | 12 399 |
Remarques du tableau C17
Source : Service correctionnel du Canada.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants à la fin de l’exercice 2020-2021.
La catégorie « Pas encore déterminée » inclut les délinquants auxquels on n’a pas encore assigné de cote de sécurité.
Le tableau C17 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C12 de l’Aperçu statistique de 2020.
Admissions dans un établissement fédéral en raison d’une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page * : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire montrant le nombre d’admissions par mandat de dépôt dans un établissement fédéral avec des peines d’emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée, de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Les délinquants autochtones ont fait l’objet de 54 admissions au cours de l’exercice 2011 à 2012, puis de 41 au cours de l’exercice 2014 à 2015, pour remonter à 53 au cours de l’exercice 2015 à 2016, avant de chuter brièvement à 47 au cours de l’exercice 2016 à 2017. Les chiffres ont ensuite augmenté pour atteindre un sommet de 83 au cours de l’exercice 2017 à 2018, avant de baisser à nouveau progressivement jusqu’à 22 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les délinquants non autochtones ont enregistré 121 admissions au cours de l’exercice 2011 à 2012, avant de chuter brièvement à 118 au cours de l’exercice 2012 à 2013, puis de remonter à 146 au cours de l’exercice 2017 à 2018, avant de chuter à nouveau à 64 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C18
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 2011-2012 à 2020-2021, le nombre de délinquants admis dans des établissements du SCC en vertu d’un mandat de dépôt pour y purger une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page * a diminué de 50,9 %, passant de 175 à 86. Une grande partie de cette diminution s’est produite entre 2019-2020 et 2020-2021.
- À la fin de 2020-2021, un total de 3 561 délinquants purgeaient une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page *. De ce nombre, 3 432 (96,4 %) étaient des hommes et 126 (3,5 %) étaient des femmes; 3 d’entre eux (0,1 %) étaient des délinquants qui se sont dit d’un autre sexe; 985 (27,7 %) étaient des autochtones et 2 576 (72,3 %) étaient des non-autochtones.
- À la fin de 2020-2021, 26,8 % des délinquants purgeaient une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminée.Note de bas de page * De ce groupe, 61,9 % étaient en détention et 38,1 % étaient sous surveillance dans la collectivité.
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Ce tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminée.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
La figure C18 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C13 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Délinquants autochtones | Délinquants non autochtones | Total | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |
2011-12 | 6 | 48 | 54 | 11 | 110 | 121 | 17 | 158 | 175 |
2012-13 | 6 | 47 | 53 | 2 | 116 | 118 | 8 | 163 | 171 |
2013-14 | 7 | 42 | 49 | 7 | 119 | 126 | 14 | 161 | 175 |
2014-15 | 1 | 40 | 41 | 8 | 120 | 128 | 9 | 160 | 169 |
2015-16 | 5 | 48 | 53 | 6 | 127 | 133 | 11 | 175 | 186 |
2016-17 | 2 | 45 | 47 | 11 | 127 | 138 | 13 | 172 | 185 |
2017-18 | 6 | 77 | 83 | 12 | 134 | 146 | 18 | 211 | 229 |
2018-19 | 6 | 55 | 61 | 4 | 126 | 130 | 10 | 181 | 191 |
2019-20 | 1 | 47 | 48 | 8 | 127 | 135 | 9 | 174 | 183 |
2020-21 | 1 | 21 | 22 | 1 | 63 | 64 | 2 | 84 | 86 |
Remarques du tableau C18
Source : Service correctionnel du Canada.
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Ce tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminée.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Le tableau C18 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C13 de l’Aperçu statistique de 2020.
Proportion de délinquants qui purgent une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminée

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Barre d’illustration de la proportion de délinquants condamnés à une peine d’emprisonnement à perpétuité ou à une peine de durée indéterminée au cours de l’exercice 2020 à 2021. Parmi les peines imposées pour la population totale de délinquants au cours de l’exercice 2020 à 2021, les délinquants condamnés à une peine d’emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée représentaient 26,8 pour cent des peines qui ont été imposées. Cela inclut 23,6 pour cent de peines d’emprisonnement à perpétuité, 3,1 pour cent de peines de durée indéterminée et 0,1 pour cent de peines d’emprisonnement à la fois à perpétuité et de durée indéterminée. Alors que, d’autre part, les peines d’emprisonnement de durée déterminée représentent 73,2 pour cent des peines prononcées. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C19
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de 2020-2021, on dénombrait 5 755 délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page *. Cela représente 26,8 % de la population totale de délinquants. La majorité (61,9 %) de ces délinquants étaient en détention. Sur les 2 194 délinquants sous surveillance dans la collectivité, la majorité (79,5 %) purgeait une peine à perpétuité pour meurtre au deuxième degré.
- On comptait 21 délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité et d’une durée indéterminéeNote de bas de page *.
- Un total de 666 délinquants purgent une peine indéterminéeNote de bas de page * par suite d’une déclaration spéciale. Les 5 068 autres délinquants n’ont pas fait l’objet d’une déclaration spéciale, mais purgent une peine d’emprisonnement à perpétuité.
- Sur les 655 délinquants dangereux purgeant une peine d’emprisonnement d’une durée indéterminéeNote de bas de page *, 92,5 % étaient incarcérés et 7,5 % étaient sous surveillance dans la collectivité.
- En revanche, 50,0 % des 10 délinquants sexuels dangereux étaient incarcérés, et le repris de justice était sous surveillance dans la collectivité (dans ce tableau, un repris de justice est inclus dans le groupe des délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée; ce délinquant récidiviste était aussi sous surveillance dans la collectivité).
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
La figure C19 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C14 de l’Aperçu statistique de 2020.
Population totale de délinquants | En détention dans un établ. du SCC | Sous surveillance dans la collectivité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
En détention | En semi-liberté | En liberté cond. totale | Autres | |||
Délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité pour : | Nbre |
% | ||||
Meurtre au 1e degré |
1 285 | 6,0 | 982 | 76 | 227 | 0 |
Meurtre au 2e degré |
3 592 | 16,7 | 1 847 | 263 | 1 482 | 0 |
Autres infractions |
191 | 0,9 | 103 | 14 | 74 | 0 |
Total | 5 068 | 23,6 | 2 932 | 353 | 1 783 | 0 |
Délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminéeNote de bas de page * à la suite d’une déclaration spéciale | ||||||
Délinquant dangereux |
655 | 3,0 | 606 | 24 | 25 | 0 |
Délinquant sexuel dangereux |
10 | 0,0 | 5 | 1 | 4 | 0 |
Repris de justice |
1 | 0,0 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Total | 666 | 3,1 | 611 | 25 | 30 | 0 |
Délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminéeNote de bas de page * (à la suite d’une déclaration spéciale) et une peine d’emprisonnement à perpétuité (à la suite d’une infraction) | 21 | 0,1 | 18 | 1 | 2 | 0 |
Nombre total de délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d’une durée indéterminéeNote de bas de page * | 5 755 | 26,8 | 3 561 | 379 | 1 815 | 0 |
Délinquants purgeant une peine d’une durée déterminée | 15 757 | 73,2 | 8 838 | 1 027 | 2 688 | 3 204 |
Total | 21 512 | 100,0 | 12 399 | 1 406 | 4 503 | 3 204 |
Remarques du tableau C19
Source : Service correctionnel du Canada.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Le tableau C19 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C14 de l’Aperçu statistique de 2020.
Pourcentage de la population totale de délinquants purgeant une peine pour avoir commis une infraction avec violence

Description de l'image
Graphique à barres montrant le pourcentage de la population totale de délinquants purgeant une peine pour une infraction violente, pour les Autochtones et non‑Autochtones, au cours de l’exercice 2020 à 2021. Pour les condamnations pour meurtre au 1er degré, les délinquants autochtones représentaient 4,4 pour cent de la population carcérale totale et les délinquants non autochtones 6,6 pour cent. Pour les condamnations pour meurtre au 2e degré, les délinquants autochtones représentaient 14,9 pour cent de la population carcérale totale et les délinquants non autochtones 17,5 pour cent. Parmi les peines prévues à l’annexe I, les délinquants autochtones représentaient 60,5 pour cent de la population carcérale totale, et les délinquants non autochtones 47,2 pour cent. Parmi les peines prévues à l’annexe II, les délinquants autochtones représentaient 9,3 pour cent de la population carcérale totale et les délinquants non autochtones, 18,4 pour cent. Parmi les infractions non prévues aux annexes, les délinquants autochtones représentaient 10,8 pour cent de la population carcérale totale et les délinquants non autochtones 10,2 pour cent. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C20
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l’exercice 2020-2021, les délinquants autochtones étaient plus susceptibles de purger une peine pour une infraction avec violence (79,9 % des délinquants autochtones purgeaient une peine pour une infraction avec violence, par rapport à 71,4 % des délinquants non autochtones).
- En ce qui concerne les femmes, 67,8 % des délinquantes autochtones purgeaient une peine pour une infraction avec violence, par rapport à 46,8 % des délinquantes non autochtones.
- Parmi les délinquants qui purgeaient une peine pour meurtre, 4,9 % étaient des femmes et 22,8 % étaient des Autochtones.
- Un plus grand pourcentage de délinquants autochtones purgeait une peine pour une infraction prévue à l’annexe INote de bas de page * (60,5 %), comparativement aux délinquants non autochtones (47,2 %).
- La proportion des délinquants autochtones qui purgeaient une peine pour une infraction prévue à l’annexe IINote de bas de page ** s’élevait à 9,3 %, comparativement à 18,4 % des délinquants non autochtones.
- Le pourcentage des femmes qui purgeaient une peine pour une infraction prévue à l’annexe IINote de bas de page ** était de 30,1 %, comparativement à 15,0 % pour les hommes.
Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l’infraction considérée comme la plus grave.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions prévues à l’annexe I.
La figure C20 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C15 de l’Aperçu statistique de 2020.
Catégorie des infractions | Autochtones | Non Autochtones | Total | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fem. | Hom. | Un autre sexe | Total | Fem. | Hom. | Un autre sexe | Total | Fem. | Hom. | Un autre sexe | Total | |
Meurtre au 1er degré | 12 | 246 | 0 | 258 | 45 | 999 | 0 | 1 044 | 57 | 1 245 | 0 | 1 302 |
% | 2,5 | 4,6 | 0,0 | 4,4 | 5,3 | 6,7 | 0,0 | 6,6 | 4,3 | 6,2 | 0,0 | 6,1 |
Meurtre au 2e degré | 67 | 798 | 1 | 866 | 118 | 2 632 | 2 | 2 752 | 185 | 3 430 | 3 | 3 618 |
% | 13,8 | 15,0 | 100,0 | 14,9 | 13,9 | 17,7 | 100,0 | 17,5 | 13,9 | 17,0 | 100,0 | 16,8 |
Annexe INote de bas de page * | 249 | 3 267 | 0 | 3516 | 235 | 7 183 | 0 | 7 418 | 484 | 10 450 | 0 | 10 934 |
% | 51,4 | 61,4 | 0,0 | 60,5 | 27,6 | 48,4 | 0,0 | 47,2 | 36,3 | 51,8 | 0,0 | 50,8 |
Annexe IINote de bas de page ** | 97 | 445 | 0 | 542 | 305 | 2 579 | 0 | 2 884 | 402 | 3 024 | 0 | 3 426 |
% | 20,0 | 8,4 | 0,0 | 9,3 | 35,8 | 17,4 | 0,0 | 18,4 | 30,1 | 15,0 | 0,0 | 15,9 |
Infr. non prévue aux annexes | 59 | 568 | 0 | 627 | 148 | 1 457 | 0 | 1 605 | 207 | 2 025 | 0 | 2 232 |
% | 12,2 | 10,7 | 0,0 | 10,8 | 17,4 | 9,8 | 0,0 | 10,2 | 15,5 | 10,0 | 0,0 | 10,4 |
Total | 484 | 5 324 | 1 | 5 809 | 851 | 14 850 | 2 | 15 703 | 1 335 | 20 174 | 3 | 21 512 |
Remarques du tableau C20
Source : Service correctionnel du Canada.
Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l’infraction considérée comme la plus grave.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le tableau C20 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C15 de l’Aperçu statistique de 2020.
Délinquants autochtones sous la responsabilité du SCC

Description de l'image
Graphique linéaire montrant la population de délinquants autochtones sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada. Dans la communauté sous surveillance, on comptait 1 524 délinquants autochtones au cours de l’exercice 2016 à 2017, chiffre qui augmentera régulièrement jusqu’à atteindre 1 895 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Le nombre de délinquants autochtones en détention est passé de 3 798 au cours de l’exercice 2016 à 2017, puis a augmenté jusqu’à atteindre un sommet de 4 168 au cours de l’exercice 2018 à 2019, avant de retomber à 3 914 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C21
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 2011-2012 à 2020-2021, le nombre de délinquants autochtones en détention a augmenté de 15,9 %, tandis que le nombre total de délinquants autochtones a augmenté de 29,6 % au cours de la même période.
- Le nombre de délinquantes autochtones en détention a constamment augmenté entre 2011-2012 et 2020-2021, il est passé de 217 à 267, ce qui représente une hausse de 23,0 %. Durant la même période, on a observé une augmentation de 15,4 % chez les hommes autochtones en détention, dont le nombre est passé de 3 159 à 3 646 .
- De 2011-2012 à 2020-2021, le nombre de délinquants autochtones sous surveillance dans la collectivité a connu une hausse de 71,2 %, passant de 1 107 à 1 895 . Les autochtones représentaient 20,8 % de la population totale de délinquants sous surveillance dans la collectivité en 2020-2021.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l’Ontario, celles des Territoires du Nord-Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.
La figure C21 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C16 de l’Aperçu statistique de 2020.
Délinquants autochtones | Exercice | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | ||
En détention | ||||||
Région de l’Atlantique | Hommes | 175 | 184 | 224 | 234 | 211 |
Femmes | 8 | 14 | 19 | 18 | 25 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 0 | 0 | |
Région du Québec | Hommes | 384 | 392 | 449 | 370 | 352 |
Femmes | 14 | 11 | 16 | 13 | 14 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 0 | 0 | |
Région de l’Ontario | Hommes | 487 | 534 | 558 | 612 | 528 |
Femmes | 37 | 43 | 50 | 49 | 53 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 0 | 0 | |
Région des Prairies | Hommes | 1 861 | 1 879 | 1 955 | 1 968 | 1 925 |
Femmes | 155 | 163 | 158 | 152 | 127 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 0 | 0 | |
Région du Pacifique | Hommes | 638 | 658 | 691 | 671 | 630 |
Femmes | 39 | 39 | 48 | 47 | 48 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 1 | 1 | |
Total national | Hommes | 3 545 | 3 647 | 3 877 | 3 855 | 3 646 |
Femmes | 253 | 270 | 291 | 279 | 267 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 1 | 1 | |
Total | 3 798 | 3 917 | 4 168 | 4 135 | 3 914 | |
Sous surveillance dans la collectivité | ||||||
Région de l’Atlantique | Hommes | 71 | 88 | 83 | 106 | 97 |
Femmes | 11 | 9 | 10 | 13 | 13 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 0 | 0 | |
Région du Québec | Hommes | 185 | 181 | 162 | 182 | 182 |
Femmes | 10 | 6 | 9 | 8 | 9 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 0 | 0 | |
Région de l’Ontario | Hommes | 201 | 231 | 239 | 277 | 291 |
Femmes | 31 | 29 | 31 | 28 | 34 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 0 | 0 | |
Région des Prairies | Hommes | 604 | 645 | 720 | 750 | 756 |
Femmes | 78 | 111 | 113 | 119 | 123 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 0 | 0 | |
Région du Pacifique | Hommes | 301 | 319 | 344 | 369 | 352 |
Femmes | 32 | 36 | 35 | 40 | 38 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 0 | 0 | |
Total national | Hommes | 1 362 | 1 464 | 1 548 | 1 684 | 1 678 |
Femmes | 162 | 191 | 198 | 208 | 217 | |
Un autre sexe | ND | ND | ND | 0 | 0 | |
Total | 1 524 | 1 655 | 1 746 | 1 892 | 1 895 | |
Total des délinquants en détention et dans la collectivité | 5 322 | 5 572 | 5 914 | 6 027 | 5 809 |
Remarques du tableau C21
Source : Service correctionnel du Canada.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l’Ontario, celles des Territoires du Nord-Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.
Le tableau C21 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C16 de l’Aperçu statistique de 2020.
Admissions en isolement préventif dans un établissement fédéral : tendance sur 5 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre d’admissions en isolement préventif dans un établissement fédéral de l’exercice 2015 à 2016 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020, par sexe et par indigénéité. Les femmes ont représenté le nombre le plus faible d’admissions, soit 377 au cours de l’exercice 2015 à 2016, lesquelles ont diminué jusqu’à 73 au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les hommes représentaient 6 411 des admissions au cours de l’exercice 2015 à 2016, diminuant jusqu’à 5 089 au cours de l’exercice 2017 à 2018, remontant brièvement au cours de l’exercice 2018 à 2019 à 5 282 admissions en isolement préventif, avant de chuter à son point le plus bas au cours de l’exercice 2019 à 2020 à 2 822 . Les personnes s’identifiant comme Autochtones ont enregistré 2 137 admissions au cours de l’exercice 2015 à 2016, lesquelles ont diminué à 1 972 au cours de l’exercice 2017 à 2018, pour remonter brièvement à 2 120 au cours de l’exercice 2018-2019, puis atteindre son point le plus bas à 1 143 au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les délinquants non autochtones ont fait l’objet de 4 651 admissions en isolement préventif au cours de l’exercice 2015 à 2016, puis de 1 752 au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C22
Source : Service correctionnel du Canada.
- Entre le 1er avril 2019 et le 30 novembre 2019Note de bas de page *, il y a eu 2 895 admissions en isolement préventif. Sur le nombre total d’admissions en isolement préventif, 2 822 étaient des hommes et 73 étaient des femmes. Les délinquants autochtones représentaient 39,5 % des admissions en isolement préventif.
L’isolement préventif consiste à séparer un détenu de la population générale lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, autrement qu’en application d’une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition :
31(3) Le directeur du pénitencier peut, s’il est convaincu qu’il n’existe aucune autre solution valable, ordonner l’isolement préventif d’un détenu lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas :
a) que celui-ci a agi, tenté d’agir ou a l’intention d’agir d’une manière compromettant la sécurité d’une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité;
b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d’une enquête pouvant mener à une accusation soit d’infraction criminelle soit d’infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2);
c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.
Les délinquants placés en isolement en vertu de l’alinéa 44(1)f) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.
Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu’ils y sont admis.
La figure C22 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C17 de l’Aperçu statistique de 2020.
Année et type d’isolement administratifNote de bas de page * | Par sexe | Par identité autochtone | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Un autre sexe | Total | Autochtones | Non-Autochtones | Total | |
2015-16 | |||||||
LSCMLC 31(3)a) |
342 | 4 200 | 0 | 4 542 | 1 378 | 3 164 | 4 542 |
LSCMLC 31(3)b) |
2 | 235 | 0 | 237 | 94 | 143 | 237 |
LSCMLC 31(3)c) |
33 | 1 976 | 0 | 2 009 | 665 | 1 344 | 2 009 |
Total |
377 | 6 411 | 0 | 6 788 | 2 137 | 4 651 | 6 788 |
2016-17 | |||||||
LSCMLC 31(3)a) |
271 | 3 825 | 0 | 4 096 | 1 381 | 2 715 | 4 096 |
LSCMLC 31(3)b) |
3 | 273 | 0 | 276 | 75 | 201 | 276 |
LSCMLC 31(3)c) |
16 | 1 648 | 1 | 1 665 | 652 | 1 013 | 1 665 |
Total |
290 | 5 746 | 1 | 6 037 | 2 108 | 3 929 | 6 037 |
2017-18 | |||||||
LSCMLC 31(3)a) |
183 | 3 162 | 0 | 3 345 | 1 195 | 2 150 | 3 345 |
LSCMLC 31(3)b) |
10 | 229 | 0 | 239 | 79 | 160 | 239 |
LSCMLC 31(3)c) |
12 | 1 698 | 0 | 1 710 | 698 | 1 012 | 1 710 |
Total |
205 | 5 089 | 0 | 5 294 | 1 972 | 3 322 | 5 294 |
2018-19 | |||||||
LSCMLC 31(3)a) |
134 | 3 010 | 0 | 3 144 | 1 175 | 1 969 | 3 144 |
LSCMLC 31(3)b) |
5 | 161 | 0 | 166 | 52 | 114 | 166 |
LSCMLC 31(3)c) |
18 | 2 111 | 0 | 2 129 | 893 | 1 236 | 2 129 |
Total |
157 | 5 282 | 0 | 5 439 | 2 120 | 3 319 | 5 439 |
2019-20Note de bas de page * | |||||||
LSCMLC 31(3)a) |
57 | 1 599 | 0 | 1 656 | 661 | 995 | 1 656 |
LSCMLC 31(3)b) |
5 | 60 | 0 | 65 | 25 | 40 | 65 |
LSCMLC 31(3)c) |
11 | 1 163 | 0 | 1 174 | 457 | 717 | 1 174 |
Total |
73 | 2 822 | 0 | 2 895 | 1 143 | 1 752 | 2 895 |
Remarques du tableau C22
Source : Service correctionnel du Canada.
L’isolement préventif consiste à séparer un détenu de la population générale lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, autrement qu’en application d’une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition :
31(3) Le directeur du pénitencier peut, s’il est convaincu qu’il n’existe aucune autre solution valable, ordonner l’isolement préventif d’un détenu lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas :
a) que celui-ci a agi, tenté d’agir ou a l’intention d’agir d’une manière compromettant la sécurité d’une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité;
b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d’une enquête pouvant mener à une accusation soit d’infraction criminelle soit d’infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2);
c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.
Les délinquants placés en isolement en vertu de l’alinéa 44(1)f) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.
Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu’ils y sont admis.
Le tableau C22 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C17 de l’Aperçu statistique de 2020.
72 % des placements en isolement préventif dans un établissement du SCC ont duré moins de 30 jours

Description de l'image
Deux graphiques à barres montrant le pourcentage de délinquants sous responsabilité fédérale admis en isolement préventif d’abord par race, puis par sexe, pour l’exercice 2019 à 2020. Soixante-treize pour cent des délinquants non autochtones et 71,1 pour cent des délinquants autochtones ont été placés en isolement préventif pendant moins de 30 jours; 15,5 pour cent des délinquants non autochtones et 17,0 pour cent des délinquants autochtones pendant 30 à 60 jours; 6,5 pour cent des délinquants non autochtones et 6,7 pour cent des délinquants autochtones pendant 61 à 90 jours; 2,5 pour cent des délinquants non autochtones et 2,7 pour cent des délinquants autochtones pendant 91 à 120 jours; et 2,5 pour cent des délinquants non autochtones et 2,6 pour cent des délinquants autochtones pendant plus de 120 jours.
97.3 pour cent des femmes et 71,7 pour cent des hommes ont été placés en isolement préventif pendant moins de 30 jours; 2,7 pour cent des femmes et 16,4 pour cent des hommes pendant 30 à 60 jours; 0,0 pour cent des femmes et 6,7 pour cent des hommes pendant 61 à 90 jours; 0,0 pour cent des femmes et 2,6 pour cent des hommes pendant 91 à 120 jours; et 0,0 pour cent des femmes et 2,6 pour cent des hommes pendant 61 à 90 jours; 0,0 pour cent des femmes et 2,6 pour cent des hommes pendant 91 à 120 jours; et 0,0 pour cent des femmes et 2,6 pour cent des hommes pendant plus de 120 jours. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C23
Source : Service correctionnel du Canada.
- Entre le 1er avril 2019 et le 30 novembre 2019, 3 216 périodes d’isolement préventif ont pris fin dans les établissements fédéraux. La majorité (72,2 %) des délinquants sont restés en isolement préventif moins de 30 jours, 16,1 % sont restés en isolement préventif de 30 à 60 jours, et 2,5 % sont restés en isolement préventif plus de 120 jours.
- Chez les femmes placées en isolement préventif, 97,3 % le sont restées moins de 30 jours.
- Le nombre de délinquants qui sont restés en isolement préventif plus de 120 jours était de 2,6 % pour les délinquants autochtones et de 2,5 % pour les délinquants non autochtones.
L’isolement préventif consiste à séparer un détenu de la population générale lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, autrement qu’en application d’une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition :
31(3) Le directeur du pénitencier peut, s’il est convaincu qu’il n’existe aucune autre solution valable, ordonner l’isolement préventif d’un détenu lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas :
a) que celui-ci a agi, tenté d’agir ou a l’intention d’agir d’une manière compromettant la sécurité d’une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité;
b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d’une enquête pouvant mener à une accusation soit d’infraction criminelle soit d’infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2);
c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.
Les délinquants placés en isolement en vertu de l’alinéa 44(1)f) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.
Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu’ils y sont admis.
La figure C23 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C18 de l’Aperçu statistique de 2020.
Durée de l’isolement préventifNote de bas de page * | Par sexe | Par identité autochtone | Total | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Autochtones | Non-Autochtones | |||||||
2019-20 | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % |
< 30 jours |
71 | 97,3 | 2 252 | 71,7 | 909 | 71,1 | 1 414 | 73,0 | 2 323 | 72,2 |
De 30 à 60 jours |
2 | 2,7 | 515 | 16,4 | 217 | 17,0 | 300 | 15,5 | 517 | 16,1 |
De 61 à 90 jours |
0 | 0,0 | 212 | 6,7 | 86 | 6,7 | 126 | 6,5 | 212 | 6,6 |
De 91 à 120 jours |
0 | 0,0 | 83 | 2,6 | 34 | 2,7 | 49 | 2,5 | 83 | 2,6 |
> 120 jours |
0 | 0,0 | 81 | 2,6 | 33 | 2,6 | 48 | 2,5 | 81 | 2,5 |
Total |
73 | 100 | 3 143 | 100 | 1 279 | 100 | 1 937 | 100 | 3 216 | 100 |
Remarques du tableau C23
Source : Service correctionnel du Canada.
L’isolement préventif consiste à séparer un détenu de la population générale lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, autrement qu’en application d’une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition :
31(3) Le directeur du pénitencier peut, s’il est convaincu qu’il n’existe aucune autre solution valable, ordonner l’isolement préventif d’un détenu lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas :
a) que celui-ci a agi, tenté d’agir ou a l’intention d’agir d’une manière compromettant la sécurité d’une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité;
b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d’une enquête pouvant mener à une accusation soit d’infraction criminelle soit d’infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2);
c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.
Les délinquants placés en isolement en vertu de l’alinéa 44(1)f) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.
Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu’ils y sont admis.
Le tableau C23 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C18 de l’Aperçu statistique de 2020.
Nombre de décès de délinquants en détention : Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre de décès de délinquants en détention dans les systèmes correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux, par cause de décès, de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Les homicides ont représenté le plus petit nombre de décès, soit moins de 5 par an, et sont restés constants sur la période de 10 ans. Le suicide a représenté moins de 25 décès par an jusqu’à l’exercice 2020 à 2021, où il a bondi à 30 décès. Les années où le nombre de suicides a été le plus faible sont les exercices financiers 2016 à 2017 et 2018 à 2019. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous. Les causes de décès classées dans la catégorie « Autre » que l’homicide ou le suicide suivent de près la tendance générale des décès de délinquants en détention, car elles sont de loin la cause la plus fréquente de décès de délinquants, avec une soixantaine de décès au cours de l’exercice 2011 à 2012, puis une tendance erratique à la hausse et à la baisse la plupart des années, ce qui forme une tendance à l’augmentation progressive jusqu’à l’exercice 2020 à 2021, où l’on observe un bond important du nombre de décès dans cette catégorie, qui dépasse les 100 décès pour cette année‑là. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C24
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Durant la décennie allant de 2011-2012 à 2020-2021, 671 détenus sous responsabilité fédérale et 547 détenus sous responsabilité provincial ou territorial sont décédés pendant leur incarcération. Au cours de cette période, 14,2 % des décès de détenus sous responsabilité fédérale et 22,1 % des décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus au suicide. Le taux de suicideNote de bas de page * était d’environ 44 suicides pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité fédérale et d’environ 32 pour 100 000 chez les détenus sous responsabilité provinciale.
- De 2011-2012 à 2020-2021, 4,0 % des décès de détenus sous responsabilité fédérale et 0,7 % des décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus à des homicides. Le taux de décès par homicide était d’environ 11 décès pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité fédérale, et d’environ 1 décès pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité provinciale.
Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention juridique, autre cause de décès et mort dont la cause n’a pas été indiquée.
Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d’un examen officiel ou d’une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada, et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des enquêtes ou des examens récents sur la cause du décès.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
La figure C24 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C19 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Homicide | Suicide | Autres | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Fédéral | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre |
2011-12 |
3 | 5,7 | 8 | 15,1 | 42 | 79,2 | 53 |
2012-13 |
1 | 1,8 | 11 | 20,0 | 43 | 78,2 | 55 |
2013-14 |
1 | 2,1 | 9 | 18,8 | 38 | 79,2 | 48 |
2014-15 |
1 | 1,5 | 13 | 19,4 | 53 | 79,1 | 67 |
2015-16 |
3 | 4,6 | 9 | 13,8 | 53 | 81,5 | 65 |
2016-17 |
0 | 0,0 | 3 | 6,4 | 44 | 93,6 | 47 |
2017-18 |
2 | 3,6 | 6 | 10,9 | 47 | 85,5 | 55 |
2018-19 |
5 | 9,8 | 6 | 11,8 | 40 | 78,4 | 51 |
2019-20 |
4 | 6,5 | 11 | 17,7 | 47 | 75,8 | 62 |
2020-21 |
1 | 1,4 | 6 | 8,7 | 62 | 89,9 | 69 |
Total |
27 | 4,0 | 95 | 14,2 | 549 | 81,8 | 671 |
Provinciales et territoriales | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre |
2011-12 |
0 | 0,0 | 16 | 42,1 | 22 | 57,9 | 38 |
2012-13 |
1 | 2,3 | 8 | 18,2 | 35 | 79,5 | 44 |
2013-14 |
1 | 2,4 | 10 | 24,4 | 30 | 73,2 | 41 |
2014-15 |
0 | 0,0 | 9 | 24,3 | 28 | 75,7 | 37 |
2015-16 |
0 | 0,0 | 6 | 14,3 | 36 | 85,7 | 42 |
2016-17 |
0 | 0,0 | 7 | 17,1 | 34 | 82,9 | 41 |
2017-18 |
0 | 0,0 | 14 | 25,0 | 42 | 75,0 | 56 |
2018-19 |
0 | 0,0 | 7 | 14,0 | 43 | 86,0 | 50 |
2019-20 |
0 | 0,0 | 10 | 22,7 | 34 | 77,3 | 44 |
2020-21 |
1 | 1,3 | 24 | 30,0 | 55 | 68,8 | 80 |
Total |
4 | 0,7 | 121 | 22,1 | 422 | 77,1 | 547 |
Nombre total de décès de délinquants sous responsabilité fédérale et provinciale | 31 | 4,8 | 216 | 36,3 | 971 | 159,0 | 1 218 |
Remarques du tableau C24
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Pour calculer les taux, nous avons utilisé le nombre réel total de personnes au cours de la période allant de 2009-2010 à 2018-2019 à titre de dénominateur.
Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention juridique, autre cause de décès et mort dont la cause n’a pas été indiquée.
Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d’un examen officiel ou d’une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada, et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des enquêtes ou des examens récents sur la cause du décès.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Le tableau C24 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C19 de l’Aperçu statistique de 2020.
Le nombre d’évasions des établissements fédéraux

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre d’évasions de détenus dans des établissements fédéraux de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020-2021. Cette tendance a augmenté et diminué de façon irrégulière au cours de la période de 10 ans, avec des sommets en 2012-2013, en 2015 à 2016 et en 2017 à 2018, et les points les plus bas en 2011 à 2012, en 2013 à 2014, en 2016 à 2017 et en 2020 à 2021. Cela représente un déclin progressif d’environ 20 évasions au début de la période à un peu plus de 10 évasions à la fin de la période. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C25
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2020-2021, il y a eu 11 évasions dans lesquelles étaient impliqués 11 détenus. De ce nombre, 11 délinquants ont été repris.
- Les détenus qui se sont évadés d’établissements fédéraux en 2020-2021 représentaient 0,1 % de la population carcérale.
Les données représentent le nombre d’évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux ou des pavillons de ressourcement au cours de chaque exercice. Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion.
Ces chiffres pourraient être modifiés à la suite de l’obtention de nouveaux renseignements.
L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
La figure C25 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C20 de l’Aperçu statistique de 2020.
Évasions | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 |
---|---|---|---|---|---|
Nombre total d’évasions | 9 | 13 | 12 | 9 | 11 |
Nombre total d’évadés | 9 | 18 | 13 | 12 | 11 |
Remarques du tableau C25
Source : Service correctionnel du Canada.
Les données représentent le nombre d’évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux ou des pavillons de ressourcement au cours de chaque exercice. Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion.
Ces chiffres pourraient être modifiés à la suite de l’obtention de nouveaux renseignements.
L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Le tableau C25 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C20 de l’Aperçu statistique de 2020.
Délinquants sous surveillance par le SCC dans la collectivité : Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant la population de délinquants du Service correctionnel du Canada sous surveillance dans la collectivité à la fin de l’exercice financier de 2011 à 2012 et 2020 à 2021. La semi‑liberté a représenté le plus petit nombre de délinquants, passant progressivement de 1 246 au cours de l’exercice 2011 à 2012, pour atteindre un sommet de 1 692 en 2018 à 2019, puis diminuer à 1 406 en 2020 à 2021. Les libérations d’office représentent la deuxième population la plus faible, passant de 2 788 au cours de l’exercice 2011 à 2012, pour atteindre un sommet en 2014 à 2015, soit 3 304, et rester relativement stable jusqu’à une baisse après l’exercice 2016 à 2017, qui s’est poursuivie jusqu’à l’exercice 2020 à 2021, soit 2 715 . Les libérations conditionnelles totales sont passées de 3 411 au cours de l’exercice 2011 à 2012, à 3 157 au cours de l’exercice 2012 à 2013, avant de grimper jusqu’à leur sommet en 2019 à 2020, à 4 570, puis de retomber à 4 503 en 2020 à 2021. Les totaux suivent une tendance similaire : ils diminuent d’abord de 2011 à 2012 jusqu’en 2012 à 2013, puis augmentent jusqu’à leur sommet en 2019-2020, et diminuent à nouveau légèrement au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C26
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au cours des cinq derniers exercices, la population totale de délinquants sous surveillance dans la collectivité a augmenté de 1,9 %. Pendant la même période, le nombre total de délinquants en liberté conditionnelle totale a augmenté de 15,4 %, et le pourcentage de délinquants en liberté d’office a diminué 9,8 %. À la fin de l’exercice 2020-2021, 7 917 hommes et 707 femmes faisaient l’objet d’une surveillance active dans la collectivité. Aucun délinquant qui s’est dit d’un autre sexe ne faisait l’objet d’une surveillance active dans la collectivité.
- Au cours des dix dernières années, la population totale de délinquants sous surveillance dans la collectivité a augmenté de 15,8 %. Pendant la même période, le nombre total de délinquants en liberté conditionnelle totale a augmenté de 32,0 % et la proportion de délinquants en liberté d’office a diminué de 2,6 %.
Les données reflètent la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité, qui inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les données présentées ci-dessus ne comprennent pas les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (voir la figure et le tableau E4).
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l’exercice précédent.
Ces données reflètent le nombre de délinquants faisant l’objet d’une surveillance active à la fin de l’exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
La figure C26 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C21 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Semi-liberté | Liberté conditionnelle totale | Liberté d’office | Totaux | Chang. (en %) change | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Un autre sexe | Femmes | Hommes | Un autre sexe | Femmes | Hommes | Un autre sexe | Femmes | Hommes | Un autre sexe | Total | Les deux | |
2011-12 | 123 | 1 123 | ND |
257 | 3 154 | ND |
127 | 2 661 | ND |
507 | 6 938 | ND |
7 445 | -1,5 |
2012-13 | 116 | 1 106 | ND |
225 | 2 932 | ND |
136 | 2 801 | ND |
477 | 6 839 | ND |
7 316 | -1,7 |
2013-14 | 106 | 1 104 | ND |
225 | 3 017 | ND |
153 | 2 858 | ND |
484 | 6 979 | ND |
7 463 | 2,0 |
2014-15 | 115 | 1 236 | ND |
239 | 3 065 | ND |
150 | 2 909 | ND |
504 | 7 210 | ND |
7 714 | 3,4 |
2015-16 | 124 | 1 248 | ND |
273 | 3 276 | ND |
177 | 2 849 | ND |
574 | 7 373 | ND |
7 947 | 3,0 |
2016-17 | 158 | 1 392 | ND |
316 | 3 587 | ND |
154 | 2 856 | ND |
628 | 7 835 | ND |
8 463 | 6,5 |
2017-18 | 197 | 1 462 | ND |
369 | 3 864 | ND |
145 | 2 644 | ND |
711 | 7 970 | ND |
8 681 | 2,6 |
2018-19 | 192 | 1 500 | ND |
370 | 4 059 | ND |
159 | 2 595 | ND |
721 | 8 154 | ND |
8 875 | 2,2 |
2019-20 | 163 | 1 376 | 0 | 406 | 4 164 | 1 | 152 | 2 632 | 0 | 721 | 8 172 | 1 | 8 894 | 0,2 |
2020-21 | 148 | 1 258 | 0 | 398 | 4 105 | 0 | 161 | 2 554 | 0 | 707 | 7 917 | 0 | 8 624 | -3,0 |
Remarques du tableau C26
Source : Service correctionnel du Canada.
Les données reflètent la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité, qui inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les données présentées ci-dessus ne comprennent pas les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (voir la figure et le tableau E4).
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l’exercice précédent.
Ces données reflètent le nombre de délinquants faisant l’objet d’une surveillance active à la fin de l’exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Le tableau C26 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C21 de l’Aperçu statistique de 2020.
Délinquants sous surveillance provinciale ou territoriale en probation ou visés par une ordonnance de sursis : Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant la moyenne mensuelle des occurrences de délinquants sous surveillance provinciale et territoriale en probation ou en sursis de l’exercice 2010 à 2011 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020. Les condamnations avec sursis passent de 12 968 en 2010 à 2011 à 5 995 en 2019 à 2020. Le nombre de probations passe de 101 825 en 2010 à 2011 à 80 705 en 2014-2015, avant d’augmenter au cours de l’exercice 2015 à 2016, soit 85 845, de diminuer en 2016 à 2017, soit 84 978, d’augmenter à nouveau en 2017 à 2018, soit 87 342, puis de diminuer jusqu’à son point le plus bas au cours de l’exercice 2020 à 2021, soit 79 652 . Les totaux suivent la même tendance que les probations, avec le point le plus haut à l’exercice 2010, et le point le plus bas à l’exercice 2019. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C27
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- De 2010-2011 à 2019-2020, il y a eu une diminution de 25,4 % de la population carcérale communautaire provinciale ou territoriale. Le taux de 2019-2020 était inférieur de 3,3 % à celui de 2018-2019 et inférieur de 9,0 % à celui de 2015-2016.
- Le nombre de délinquants visés par une ordonnance de sursis a diminué de 53,8 %, passant de 12 968 en 2010-2011 à 5 995 en 2019-2020. Le taux de 2019-2020 était inférieur de 1,4 % à celui de 2018-2019 et inférieur de 27,4 % à celui des cinq années précédentes en 2015-2016.
- Le nombre de délinquants en probation a diminué de 21,8 % de 2010-2011 à 2019-2020. Le taux de 2019-2020 était inférieur de 3,3 % à celui de 2018-2019 et inférieur de 9,0 % à celui de 2015-2016.
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d’emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L’octroi d’un sursis n’est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis constitue une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
La figure C27 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C22 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Nombre mensuel moyen de délinquants en probation | Nombre mensuel moyen de délinquants soumis à une condamnation avec sursis | Total |
---|---|---|---|
2010-11 | 101 825 | 12 968,60 | 114 794 |
2011-12 | 98 843 | 12 615,90 | 111 459 |
2012-13 | 96 116 | 12 202,40 | 108 318 |
2013-14 | 84 905 | 10 076,80 | 94 981 |
2014-15 | 80 705 | 8 745,60 | 89 451 |
2015-16 | 85 845 | 8 258,80 | 94 104 |
2016-17 | 84 978 | 7 249,30 | 92 228 |
2017-18 | 87 342 | 6 528,90 | 93 871 |
2018-19 | 82 500 | 6 082,10 | 88 582 |
2019-20 | 79 652 | 5 995,00 | 85 647 |
Remarques du tableau C27
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d’emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L’octroi d’un sursis n’est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis constitue une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Le tableau C27 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C22 de l’Aperçu statistique de 2020.
Population de délinquants mis en liberté sous conditions et de responsabilité provinciale : Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre mensuel moyen de délinquants en semi‑liberté ou en liberté conditionnelle totale de l’exercice 2010 à 2011 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020. La population de délinquants diminue de 820 au cours de l’exercice 2010 à 2011 pour atteindre son point le plus bas à 769 au cours de l’exercice 2012 à 2013, avant d’augmenter régulièrement jusqu’à son sommet à 1408 au cours de l’exercice 2018 à 2019, avant de chuter à 1100 au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure C28
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a diminué de 21,9 %, passant de 1 408 en 2018-2019 à 1 100 en 2019-2020.
- Au cours des cinq années entre 2015-2016 et 2019-2020, il y a eu une augmentation de 11,7 % du nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale, passant de 985 en 2015-2016 à 1 100 en 2019-2020.
En 2020, les commissions provinciales des libérations conditionnelles fonctionnaient au Québec et en Ontario. La commission provinciale des libérations conditionnelles en Alberta a été officiellement mise en place le 1er février 2021. Ainsi, les données relatives à cette dernière ne seront disponibles que dans la prochaine itération de l’Aperçu statistique. Le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est devenue responsable des décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l’Atlantique et des Prairies, Colombie-Britannique, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
La figure C28 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C23 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Commissions provinciales | Commission des libérations conditionnelles du Canada | Total | Changement (en %) | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Québec | Ontario | Total | ||||
2010-11 | 482 | 171 | 653 | 167 | 820 | 100,0 |
2011-12 | 481 | 179 | 660 | 144 | 804 | -2,0 |
2012-13 | 462 | 164 | 626 | 143 | 769 | -4,6 |
2013-14 | 527 | 172 | 699 | 154 | 853 | 9,8 |
2014-15 | 612 | 207 | 821 | 151 | 972 | 12,2 |
2015-16 | 639 | 207 | 846 | 139 | 985 | 1,3 |
2016-17 | 701 | 205 | 907 | 151 | 1058 | 6,9 |
2017-18 | 792 | 242 | 1 034 | 163 | 1197 | 11,6 |
2018-19 | 858 | 398 | 1 256 | 152 | 1408 | 15,0 |
2019-20 | 682 | 289 | 973 | 127 | 1100 | -28,0 |
Remarques du tableau C28
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la
statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario. Le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est devenue responsable des décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l’Atlantique et des Prairies, Colombie-Britannique, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Le tableau C28 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C23 de l’Aperçu statistique de 2020.
Section D : Mise en liberté sous condition
Nombre de délinquants sous la responsabilité du SCC qui obtiennent des permissions de sortir : Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre de délinquants du Service correctionnel du Canada qui ont obtenu des permissions de sortir, sur une période de 10 ans, par type de permission de sortir accordée. La grande majorité des permissions de sortir accordées sont des permissions de sortir avec escorte, qui sont passées d’environ 2 700 permissions de sortit accordées par an au cours de l’exercice 2011 à 2012, à une légère baisse à environ 2 300 permissions de sortir accordées au cours de l’exercice 2019 à 2020, puis à moins de 500 permissions de sortir accordées au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les placements à l’extérieur et les permissions de sortir sans escorte ont chacun fait l’objet d’un peu moins de 500 permissions de sortir au cours de l’exercice 2011 à 2012, lesquelles ont diminué lentement pour chacune des années jusqu’à l’exercice 2019 à 2020, après quoi ces permissions de sortir ont plongé à près de zéro au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D1
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le nombre de délinquants ayant reçu des permissions de sortir avec escorte a diminué, passant de 2 307 en 2019-2020 à 378 en 2020-2021. Le nombre de délinquants ayant reçu une permission de sortir sans escorte a diminué, passant de 362 en 2019-2020 à 18 en 2020-2021.
- Le nombre de délinquants qui ont obtenu un placement à l’extérieur a diminué de 79,9 %, passant de 234 en 2019-2020 à 47 en 2020-2021.
- Au cours des dix derniers exercices, le taux d’achèvement moyen était de 99,6 % pour les permissions de sortir avec escorte, de 98,9 % pour les permissions de sortir sans escorte, et de 94,2 % pour les placements à l’extérieur.
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s’absenter de son lieu habituel d’incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadaptation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s’acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l’extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d’être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d’une personne – agent ou autre – ou d’un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d’au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d’au moins un placement à l’extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l’extérieur.
La figure D1 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure D12 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Permissions de sortir | Placements à l’extérieur | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Avec escorte | Sans escorte | |||||
Nbre de délinquants | Nbre de permis | Nbre de délinquants | Nbre de permis | Nbre de délinquants | Nbre de permis | |
2011-12 | 2 685 | 44 396 | 418 | 3 891 | 435 | 875 |
2012-13 | 2 753 | 47 814 | 448 | 3 709 | 455 | 815 |
2013-14 | 2 740 | 49 502 | 448 | 4 005 | 400 | 643 |
2014-15 | 2 574 | 49 630 | 411 | 3 563 | 345 | 489 |
2015-16 | 2 437 | 47 072 | 445 | 4 077 | 304 | 418 |
2016-17 | 2 537 | 48 574 | 442 | 3 778 | 323 | 481 |
2017-18 | 2 538 | 50 477 | 428 | 3 165 | 312 | 443 |
2018-19 | 2 527 | 55 927 | 411 | 2 819 | 302 | 434 |
2019-20 | 2 307 | 51 008 | 362 | 2 890 | 234 | 315 |
2020-21 | 378 | 2 619 | 18 | 59 | 47 | 54 |
Remarques du tableau D1
Source : Service correctionnel du Canada.
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s’absenter de son lieu habituel d’incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadaptation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s’acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l’extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d’être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d’une personne – agent ou autre – ou d’un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d’au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d’au moins un placement à l’extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l’extérieur.
Le tableau D1 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau D12 de l’Aperçu statistique de 2020.
Délinquants libérés des établissements fédéraux, y compris des pavillons de ressourcement : Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le pourcentage de délinquants qui ont été libérés des établissements fédéraux et des pavillons de ressourcement pour être en liberté conditionnelle, sur une période de 10 ans, par type de libération conditionnelle. Environ 20 pour cent des délinquants dans les établissements fédéraux ont été mis en semi‑liberté entre l’exercice 2011 à 2012 et l’exercice 2013 à 2014, alors que le taux de mise en semi‑liberté a atteint un sommet de plus de 35 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020, après quoi le taux a baissé à un peu moins de 35 pour cent au cours de l’exercice 2020 à 2021. En revanche, très peu de personnes bénéficient d’une libération conditionnelle totale, le taux oscillant entre 2 et 4 pour cent pour l’ensemble de la période de 10 ans. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D2
Source : Service correctionnel du Canada.
- Pour l’exercice 2020-2021, 35,4 % de toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux étaient des mises en semi-liberté, et 1,6 %, des libérations conditionnelles totales.
- Pour l’exercice 2020-2021, 23,5 % de toutes les mises en liberté de délinquants autochtones étaient des mises en semi-liberté, et 0,7 %, des libérations conditionnelles totales, comparativement à 40,9 % et 1,9 % respectivement pour les délinquants non autochtones.
- Au cours des dix derniers exercices, le pourcentage de mises en semi-liberté a augmenté de 25,0 % à 35,4 %. Pour sa part, le pourcentage de libérations conditionnelles totales est passé de 1,8 % à 1,6 %.
Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, ou s’il y a eu détention temporaire.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Autochtones | Non Autochtones | Population totale de délinquants | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Semi-liberté | Libération cond. totale | Nbre total de mises en liberté | Semi-liberté | Libération cond. totale | Nbre total de mises en liberté | Semi-liberté | Libération cond. totale | Nbre total de mises en liberté | ||
2011-12 | Nbre | 291 | 12 | 1 792 | 1 520 | 116 | 5 448 | 1 811 | 128 | 7 240 |
% | 16,2 | 0,7 | 27,9 | 2,1 | 25,0 | 1,8 | ||||
2012-13 | Nbre | 319 | 7 | 1 954 | 1 509 | 110 | 5 579 | 1 828 | 117 | 7 533 |
% | 16,3 | 0,4 | 27,0 | 2,0 | 24,3 | 1,6 | ||||
2013-14 | Nbre | 288 | 18 | 2 037 | 1 594 | 145 | 5 644 | 1 882 | 163 | 7 681 |
% | 14,1 | 0,9 | 28,2 | 2,6 | 24,5 | 2,1 | ||||
2014-15 | Nbre | 311 | 10 | 2 066 | 1 664 | 175 | 5 466 | 1 975 | 185 | 7 532 |
% | 15,1 | 0,5 | 30,4 | 3,2 | 26,2 | 2,5 | ||||
2015-16 | Nbre | 342 | 14 | 2 038 | 1 788 | 164 | 5 578 | 2 130 | 178 | 7 616 |
% | 16,8 | 0,7 | 32,1 | 2,9 | 28,0 | 2,3 | ||||
2016-17 | Nbre | 433 | 14 | 2 039 | 2 094 | 153 | 5 538 | 2 527 | 167 | 7 577 |
% | 21,2 | 0,7 | 37,8 | 2,8 | 33,4 | 2,2 | ||||
2017-18 | Nbre | 500 | 25 | 2 065 | 2 122 | 184 | 5 186 | 2 622 | 209 | 7 251 |
% | 24,2 | 1,2 | 40,9 | 3,5 | 36,2 | 2,9 | ||||
2018-19 | Nbre | 552 | 33 | 2 014 | 2 131 | 174 | 5 049 | 2 683 | 207 | 7 063 |
% | 27,4 | 1,6 | 42,2 | 3,4 | 38,0 | 2,9 | ||||
2019-20 | Nbre | 517 | 24 | 2 167 | 2 026 | 140 | 4 897 | 2 543 | 164 | 7 064 |
% | 23,9 | 1,1 | 41,4 | 2,9 | 36,0 | 2,3 | ||||
2020-21 | Nbre | 487 | 15 | 2 076 | 1 827 | 87 | 4 465 | 2 314 | 102 | 6 541 |
% | 23,5 | 0,7 | 40,9 | 1,9 | 35,4 | 1,6 |
Remarques du tableau D2
Source : Service correctionnel du Canada.
Le pourcentage est fonction du nombre de mises en semi-liberté et de libérations conditionnelles totales par rapport au nombre total de mises en liberté pour chaque groupe de délinquants.
Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, ou s’il y a eu détention temporaire.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Taux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale : Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant les taux fédéraux d’octroi de la semi‑liberté et de la libération conditionnelle totale, sur une période de 10 ans. Entre les exercices 2011 à 2012 et 2019 à 2020, le taux fédéral d’octroi de la semi‑liberté est passé d’environ 65 pour cent à plus de 75 pour cent, pour retomber à près de 65 pour cent au cours de l’exercice 2020 à 2021. Le taux d’octroi de la libération conditionnelle totale suit une tendance similaire, mais part d’un peu plus de 20 pour cent de personnes bénéficiant d’une libération conditionnelle totale au cours de l’exercice 2011 à 2012 pour atteindre un maximum d’environ 35 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020, pour retomber à un peu moins de 30 % au cours de l’exercice suivant. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D3
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2020-2021, le taux d’octroiNote de bas de page * de la semi-liberté de ressort fédéral a diminué pour s’établir à 71,3 %, ce qui représente une diminution de 8,7 % par rapport à l’année précédente.
- En 2020-2021, le taux d’octroiNote de bas de page * de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale a diminué pour s’établir à 32,3 %, ce qui représente une diminution de 7,6 % par rapport à l’année précédente.
- Au cours des dix derniers exercices, le taux d’octroiNote de bas de page * de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale était beaucoup plus élevé chez les délinquantes (87,0 % et 45,4 %) que chez les délinquants (72,4 % et 32,0 %).
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Les délinquants de la catégorie « Autre sexe » n’étaient pas inclus.
Entre 2011-2012 et 2020-2021, deux décisions ont été prises à l’égard d’un délinquant qui s’était identifié comme « Autre sexe »; un des cas s’est terminé par un octroi ou un refus de semi-liberté et l’autre par un octroi ou un refus de libération conditionnelle totale. Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d’examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l’annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n’étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l’évaluation du risque de la PEE n’examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n’ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps.
Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la PEE entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.
Type de mise en liberté | Exercice | Accordée | Refusée | Taux d’octroiNote de bas de page * (%) | PEE | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Total | Ordonnée | Total | ||
Semi-liberté | 2011-12 | 249 | 2 491 | 66 | 1 441 | 79,0 | 63,4 | 64,5 | - |
- |
2012-13 | 289 | 2 821 | 73 | 1 415 | 79,8 | 66,6 | 67,6 | 14 | 21 | |
2013-14 | 248 | 2 824 | 52 | 1 274 | 82,7 | 68,9 | 69,8 | 39 | 47 | |
2014-15 | 299 | 3 022 | 51 | 1 282 | 85,4 | 70,2 | 71,4 | 38 | 45 | |
2015-16 | 293 | 3 091 | 52 | 1 078 | 84,9 | 74,1 | 75,0 | 86 | 90 | |
2016-17 | 401 | 3 443 | 47 | 1 041 | 89,5 | 76,8 | 77,9 | 80 | 83 | |
2017-18 | 438 | 3 611 | 30 | 1 039 | 93,6 | 77,7 | 79,1 | 100 | 106 | |
2018-19 | 471 | 3 735 | 27 | 1 056 | 94,6 | 78,0 | 79,5 | 56 | 58 | |
2019-20 | 437 | 3 588 | 35 | 972 | 92,6 | 78,7 | 80,0 | 48 | 48 | |
2020-21 | 353 | 3 409 | 49 | 1 463 | 87,8 | 70,0 | 71,3 | 25 | 25 | |
Lib. cond. totale | 2011-12 | 77 | 644 | 127 | 2 316 | 37,7 | 21,8 | 22,8 | - |
- |
2012-13 | 90 | 914 | 142 | 2 328 | 38,8 | 28,2 | 28,9 | 26 | 26 | |
2013-14 | 84 | 904 | 103 | 2 202 | 44,9 | 29,1 | 30,0 | 126 | 142 | |
2014-15 | 87 | 969 | 105 | 2 308 | 45,3 | 29,6 | 30,4 | 119 | 137 | |
2015-16 | 96 | 1 063 | 127 | 2 154 | 43,0 | 33,0 | 33,7 | 166 | 185 | |
2016-17 | 138 | 1 237 | 158 | 2 382 | 46,6 | 34,2 | 35,1 | 122 | 126 | |
2017-18 | 154 | 1 362 | 175 | 2 357 | 46,8 | 36,6 | 37,5 | 161 | 165 | |
2018-19 | 157 | 1 451 | 175 | 2 420 | 47,3 | 37,5 | 38,3 | 66 | 67 | |
2019-20 | 182 | 1 385 | 159 | 2 208 | 53,4 | 38,5 | 39,8 | 60 | 60 | |
2020-21 | 139 | 1 282 | 140 | 2 844 | 49,8 | 31,1 | 32,3 | 37 | 38 |
Remarques du tableau D3
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Les délinquants de la catégorie « Autre sexe » n’étaient pas inclus. Entre 2011-2012 et 2020-2021, deux décisions ont été prises à l’égard d’un délinquant qui s’était identifié comme « autre sexe »; un des cas s’est terminé par un octroi ou un refus de semi-liberté et l’autre par un octroi ou un refus de libération conditionnelle totale.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d’examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l’annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n’étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l’évaluation du risque de la PEE n’examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n’ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps.
Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la PEE entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.
Taux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones et non autochtones sous responsabilité fédérale : Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant les taux fédéraux d’octroi de la semi‑liberté et de la libération conditionnelle totale, sur une période de 10 ans, pour les Autochtones et les non-Autochtones. Dans tous les cas, les non‑Autochtones se voient accorder la libération conditionnelle dans des proportions plus élevées que les Autochtones. La différence est plus prononcée pour l’octroi de la libération conditionnelle totale, avec une différence d’environ 10 pour cent, que pour l’octroi de la semi‑liberté, où la différence est d’environ 5 pour cent. Dans tous les cas, les taux ont augmenté lentement entre l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020, pour ensuite connaître une baisse d’environ 5 pour cent du taux d’octroi de la libération conditionnelle en 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D4
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2020-2021, le taux fédéral d’octroi de la semi-liberté aux délinquants sous responsabilité fédérale a diminué, tant pour les délinquants autochtones (67,3 %; -8,6 %) que pour les délinquants non autochtones (72,6 %; -8,6 %) comparativement à 2019-2020.
- En 2020-2021, le taux fédéral d’octroi de la libération conditionnelle totale a diminué, tant pour les délinquants autochtones (23,3 %; -5,6 %) que pour les délinquants non autochtones (34,8 %; -7,9 %) comparativement à 2019-2020.
- Au cours des 10 dernières années, des taux moins élevés d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale des délinquants sous responsabilité fédérale ont été déclarés pour les délinquants autochtones (69,4 %; 23,0 %) que pour les délinquants non autochtones (75,1 %; 35,5 %).
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la procédure d’examen expéditif (PEE) entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d’examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l’annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n’étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l’évaluation du risque de la PEE n’examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n’ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps.
Type de de mise en liberté | Exercice | Accordée | Refusée | Taux d’octroi (%) | PEE | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Aut. | Non Aut. | Aut. | Non Aut. | Aut. | Non Aut. | Total | Ordonnée | Total | ||
Semi-liberté | 2011-12 | 476 | 2 264 | 357 | 1 150 | 57,1 | 66,3 | 64,5 | - |
- |
2012-13 | 566 | 2 544 | 326 | 1 162 | 63,5 | 68,6 | 67,6 | 14 | 21 | |
2013-14 | 531 | 2 541 | 310 | 1 016 | 63,1 | 71,4 | 69,8 | 39 | 47 | |
2014-15 | 573 | 2 748 | 269 | 1 064 | 68,1 | 72,1 | 71,4 | 38 | 45 | |
2015-16 | 615 | 2 769 | 270 | 860 | 69,5 | 76,3 | 75,0 | 86 | 90 | |
2016-17 | 712 | 3 132 | 263 | 826 | 73,0 | 79,1 | 77,9 | 80 | 83 | |
2017-18 | 822 | 3 227 | 292 | 777 | 73,8 | 80,6 | 79,1 | 100 | 106 | |
2018-19 | 938 | 3 268 | 290 | 793 | 76,4 | 80,5 | 79,5 | 56 | 58 | |
2019-20 | 903 | 3 122 | 286 | 721 | 75,9 | 81,2 | 80,0 | 48 | 48 | |
2020-21 | 863 | 2 899 | 419 | 1 093 | 67,3 | 72,6 | 71,3 | 25 | 25 | |
Lib, cond, totale | 2011-12 | 76 | 645 | 479 | 1 964 | 13,7 | 24,7 | 22,8 | - |
- |
2012-13 | 102 | 902 | 475 | 1 995 | 17,7 | 31,1 | 28,9 | 26 | 26 | |
2013-14 | 125 | 863 | 429 | 1 876 | 22,6 | 31,5 | 30,0 | 126 | 142 | |
2014-15 | 109 | 947 | 455 | 1 958 | 19,3 | 32,6 | 30,4 | 119 | 137 | |
2015-16 | 137 | 1 022 | 442 | 1 839 | 23,7 | 35,7 | 33,7 | 166 | 185 | |
2016-17 | 155 | 1 220 | 470 | 2 071 | 24,8 | 37,1 | 35,1 | 122 | 126 | |
2017-18 | 170 | 1 346 | 577 | 1 955 | 22,8 | 40,8 | 37,5 | 161 | 165 | |
2018-19 | 234 | 1 374 | 611 | 1 984 | 27,7 | 40,9 | 38,3 | 66 | 67 | |
2019-20 | 231 | 1 336 | 569 | 1 798 | 28,9 | 42,6 | 39,8 | 60 | 60 | |
2020-21 | 225 | 1 196 | 740 | 2 244 | 23,3 | 34,8 | 32,3 | 37 | 38 |
Remarques du tableau D4
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la procédure d’examen expéditif (PEE) entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.
Nombre d’audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale tenues avec l’aide d’un Aîné : Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre d’audiences fédérales de libération conditionnelle tenues avec l’aide d’un Aîné, sur une période de 10 ans, pour les audiences avec des délinquants autochtones par rapport aux audiences avec des délinquants non autochtones. Il y a des audiences de libération conditionnelle tenues avec l’aide d’un Aîné pour les délinquants non autochtones dans environ 40 audiences par an, jusqu’à l’exercice 2020 à 2021 où il n’y a eu aucune audience tenue avec l’aide d’un Aîné pour une personne non autochtone. Comme on pouvait s’y attendre, les Aînés ont été présents aux audiences de libération conditionnelle des délinquants autochtones à une fréquence beaucoup plus élevée. Au cours de l’exercice 2011 à 2012, les Aînés ont aidé les délinquants autochtones lors d’environ 400 audiences; ce nombre a diminué à moins de 375 audiences jusqu’à l’exercice 2016 à 2017, lorsque le nombre d’audiences auxquelles les Aînés ont apporté leur aide a augmenté à plus de 65 audiences par an au cours de l’exercice 2019 à 2020, pour retomber à près de 100 audiences seulement au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D5
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Le nombre d’audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale auxquelles a participé un Aîné a diminué de 89,9 % en 2020-2021 comparativement à 2019-2020. Cela découle directement des mesures de santé et de sécurité mises en place pour lutter contre la pandémie de COVID-19.
- En 2020-2021, 4,2 % (73) de toutes les audiences impliquant des délinquants autochtones sous responsabilité fédérale, et moins de 0,1 % (2) de l’ensemble des audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale ne s’étant pas identifiés comme Autochtones ont été tenues en présence d’un Aîné.
Le terme « Aîné » désigne également un conseiller culturel tel qu’il est défini au chapitre 11.1.1.5 du Manuel des politiques décisionnelles à l’intention des commissaires.
La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté la formule des audiences tenues avec l’aide d’un conseiller culturel autochtone, qui sont différentes des audiences traditionnelles, afin de s’assurer que les audiences de mise en liberté sous condition sont adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des autochtones. Ce type d’audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.
Exercice | Délinquants autochtones | Délinquants non autochtones | Total des délinquants | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Total des audiences | Avec un Aîné | Total des audiences | Avec un Aîné | Total des audiences | Avec un Aîné | ||||
Nbre | Nbre | % | Nbre | Nbre | % | Nbre | Nbre | % | |
2011-12 | 1 285 | 431 | 33,5 | 4 594 | 37 | 0,8 | 5 879 | 468 | 8,0 |
2012-13 | 1 322 | 423 | 32,0 | 4 622 | 46 | 1,0 | 5 944 | 469 | 7,9 |
2013-14 | 940 | 347 | 36,9 | 3 647 | 29 | 0,8 | 4 587 | 376 | 8,2 |
2014-15 | 893 | 360 | 40,3 | 3 807 | 42 | 1,1 | 4 700 | 402 | 8,6 |
2015-16 | 968 | 371 | 38,3 | 3 942 | 30 | 0,8 | 4 910 | 401 | 8,2 |
2016-17 | 1 298 | 552 | 42,5 | 4 482 | 51 | 1,1 | 5 780 | 603 | 10,4 |
2017-18 | 1 552 | 633 | 40,8 | 4 833 | 41 | 0,8 | 6 385 | 674 | 10,6 |
2018-19 | 1 627 | 677 | 41,6 | 4 933 | 42 | 0,9 | 6 560 | 719 | 11,0 |
2019-20 | 1 594 | 701 | 44,0 | 4 538 | 39 | 0,9 | 6 132 | 740 | 12,1 |
2020-21 | 1 723 | 73 | 4,2 | 4 405 | 2 | <0,1 |
6 128 | 75 | 1,2 |
Remarques du tableau D5
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Le terme « Aîné » désigne également un conseiller culturel tel qu’il est défini au chapitre 11.1.1.5 du Manuel des politiques décisionnelles à l’intention des commissaires.
La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté la formule des audiences tenues avec l’aide d’un conseiller culturel autochtone, qui sont différentes des audiences traditionnelles, afin de s’assurer que les audiences de mise en liberté sous condition sont adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des autochtones. Ce type d’audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.
Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral: Tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant la proportion de la peine d’un contrevenant qui a été purgée en détention avant sa première libération conditionnelle de ressort fédéral, sur une période de 10 ans, pour la première libération conditionnelle totale et pour la première semi‑liberté. L’image comprend une ligne en pointillé entre 30 et 35 pour cent pour indiquer le moment où commence l’admissibilité à la libération conditionnelle totale. La libération conditionnelle totale a été accordée après qu’un peu plus de 40 pour cent de la peine ait été purgée au cours de l’exercice 2011 à 2012, puis elle a augmenté rapidement pour atteindre plus de 45 pour cent en 2012 à 2013, avant de diminuer très légèrement au fil du temps jusqu’à atteindre environ 45 pour cent de la peine au cours de l’exercice 2020 à 2021, avant une première libération conditionnelle totale. En revanche, un pourcentage plus faible de la peine est purgé avant l’octroi d’une première libération conditionnelle, où environ 36 pour cent de la peine est purgée avant l’octroi d’une première libération conditionnelle, sur la même période de dix ans. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D6
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2020-2021, la proportion moyenne de la peine purgée avant la première mise en semi-liberté par les délinquants sous responsabilité fédérale condamnés à une peine d’une durée déterminée est demeurée stable (36,8 %; +0,5 %) par rapport à l’année précédente.
- La proportion des peines purgées par les délinquants sous responsabilité fédérale, condamnés à une peine d’une durée déterminée, avant leur première libération conditionnelle totale est restée relativement stable (45,3 %; +0,9 %) en 2020-2021 par rapport à l’année précédente.
- En 2020-2021, les hommes ont purgé une plus grande proportion de leur peine avant d’obtenir leur première mise en semi-liberté et leur première libération conditionnelle totale chez les délinquants sous responsabilité fédérale (37,2 % et 45,7 % respectivement) que les femmes (33,4 % et 42,2 % respectivement).
- En 2020-2021, la proportion de la peine purgée avant la première mise en semi-liberté chez les délinquants sous responsabilité fédérale était relativement stable pour les femmes et les hommes (-0,8 et +0,4 point de pourcentage, respectivement) comparativement à 2011-2012.
- En 2020-21, les délinquantes et les délinquants sous responsabilité fédérale ont purgé en moyenne 2,3 et 4,9 points de pourcentage de plus de leur peine avant leur première libération conditionnelle totale comparativement à 2011-2012.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale. Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s’expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants qui purgent une peine pour des infractions prévues à l’annexe II et des infractions ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Exercice | Première mise en semi-liberté | Première libération conditionnelle totale | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |
2011-12 | 34,2 | 36,8 | 36,5 | 39,9 | 40,8 | 40,7 |
2012-13 | 37,8 | 37,0 | 37,1 | 44,9 | 46,0 | 45,9 |
2013-14 | 33,9 | 37,2 | 36,9 | 43,3 | 45,9 | 45,7 |
2014-15 | 34,3 | 36,8 | 36,5 | 43,8 | 45,0 | 44,9 |
2015-16 | 36,1 | 37,7 | 37,5 | 44,6 | 46,0 | 45,8 |
2016-17 | 32,5 | 36,5 | 36,0 | 42,9 | 45,3 | 45,0 |
2017-18 | 32,1 | 36,1 | 35,6 | 41,4 | 44,4 | 44,0 |
2018-19 | 31,7 | 37,0 | 36,4 | 41,1 | 44,7 | 44,3 |
2019-20 | 30,2 | 37,1 | 36,3 | 41,2 | 44,9 | 44,4 |
2020-21 | 33,4 | 37,2 | 36,8 | 42,2 | 45,7 | 45,3 |
Remarques du tableau D6
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale. Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s’expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants qui purgent une peine pour des infractions prévues à l’annexe II et des infractions ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral - autochtones et non autochtones : Tendance sur 10 ans

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Deux graphiques linéaires montrant la proportion de peines purgées en détention avant la première libération conditionnelle fédérale, sur une période de 10 ans, pour les Autochtones et les non-Autochtones, et par semi‑liberté ou libération conditionnelle totale. Dans chaque graphique, une ligne autour de 34 pour cent représente la proportion de la peine qui doit être purgée avant de pouvoir obtenir une libération conditionnelle totale. Dans les deux cas, les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine que les délinquants non autochtones avant d’être mis en liberté conditionnelle. La différence se situe entre un et trois pour cent. Les taux sont restés relativement stables sur l’ensemble de la période de dix ans, les délinquants autochtones se voyant accorder leur première libération conditionnelle totale de ressort fédéral après avoir purgé un peu plus de 45 pour cent de leur peine et les délinquants non autochtones purgeant un peu moins de 45 pour cent de leur peine avant de se voir accorder leur première libération conditionnelle totale de ressort fédéral. La situation est similaire en ce qui concerne la durée de la peine purgée avant l’octroi de la première semi‑liberté de ressort fédéral, entre l’exercice 2011 à 2012 et l’exercice 2020 à 2021, mais ici, les délinquants autochtones purgent environ 43 pour cent de leur peine avant d’obtenir la première semi‑liberté de ressort fédéral, alors que les délinquants non autochtones obtiennent leur première semi‑liberté de ressort fédéral après avoir purgé un peu plus de 35 pour cent de leur peine. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D7
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2020-2021, les délinquants autochtones condamnés à une peine de ressort fédéral ont purgé une plus grande proportion de leur peine avant d’obtenir leur première mise en semi-liberté et leur première libération conditionnelle totale (41,0 % et 48,2 % respectivement) que les délinquants non autochtones (35,7 % et 44,9 % respectivement).
- En 2020-2021, les délinquants autochtones sous responsabilité fédérale ont purgé en moyenne 1,0 point de pourcentage de plus de leur peine avant d’obtenir leur première mise en semi-liberté, alors que la proportion était relativement stable pour les délinquants non autochtones (-0,2 point de pourcentage) comparativement à 2011-2012.
- En 2020-21, les délinquants autochtones et non autochtones sous responsabilité fédérale ont purgé en moyenne 5,3 et 4,4 points de pourcentage de plus de leur peine avant leur première libération conditionnelle totale comparativement à 2011-2012.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale. Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s’expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants qui purgent une peine pour des infractions prévues à l’annexe II et des infractions ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Exercice | Première mise en semi-liberté | Première libération conditionnelle totale | ||||
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Autochtones | Non- Autochtones | Total | Autochtones | Non- Autochtones | Total | |
2011-12 | 40,0 | 35,9 | 36,5 | 42,8 | 40,5 | 40,7 |
2012-13 | 40,6 | 36,3 | 37,1 | 48,0 | 45,7 | 45,9 |
2013-14 | 41,4 | 36,1 | 36,9 | 48,0 | 45,4 | 45,7 |
2014-15 | 39,2 | 36,1 | 36,5 | 46,2 | 44,8 | 44,9 |
2015-16 | 42,1 | 36,7 | 37,5 | 49,7 | 45,4 | 45,8 |
2016-17 | 39,2 | 35,4 | 36,0 | 47,9 | 44,7 | 45,0 |
2017-18 | 39,4 | 34,7 | 35,6 | 47,7 | 43,6 | 44,0 |
2018-19 | 40,8 | 35,3 | 36,4 | 47,1 | 43,9 | 44,3 |
2019-20 | 39,6 | 35,5 | 36,3 | 47,0 | 44,0 | 44,4 |
2020-21 | 41,0 | 35,7 | 36,8 | 48,2 | 44,9 | 45,3 |
Remarques du tableau D7
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale. Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s’expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants qui purgent une peine pour des infractions prévues à l’annexe II et des infractions ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Résultat des périodes de mise en semi-liberté de délinquants sous responsabilité fédérale

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le résultat des périodes de semi‑liberté de ressort fédéral de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. La révocation pour infraction est l’issue la moins fréquente, mais donc le nombre est le plus stable, avec moins de 1,5 pour cent chaque année. Le pourcentage de révocation pour manquement aux conditions a diminué de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2016 à 2017 où il était de 7,1 pour cent. Il a ensuite augmenté jusqu’à son sommet au cours de l’exercice 2019 à 2020, avant de chuter à 6,9 pour cent au cours de l’exercice 2020 à 2021. Le taux de réussite des libérations conditionnelles de ressort fédéral a augmenté régulièrement jusqu’à l’exercice 2016 à 2017, soit 91,7 pour cent, puis a commencé à diminuer jusqu’à l’exercice 2019 à 2020, soit 90,2 pour cent, avant de remonter à 92,6 pour cent pour l’exercice 2020 à 2021. Les données sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D8
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Au cours des dix derniers exercices, 90,4 % des périodes de semi-liberté de ressort fédéral ont été achevéesNote de bas de page * en moyenne.
- En 2020-2021, le taux d’achèvementNote de bas de page * des périodes de mise en semi-liberté parmi les délinquants sous responsabilité fédérale a augmenté de 2,4 points de pourcentage par rapport à 2019-2020 pour atteindre 92,6 %.
- Lors de la période de cinq ans comprise entre 2016-2017 et 2020-2021, le taux d’achèvementNote de bas de page * des périodes de libérations conditionnelles totales accordées à l’issue de la procédure ordinaire parmi les délinquants sous responsabilité fédérale était en moyenne de 5,1 points de pourcentage inférieur au taux observé pour les périodes de mise en semi-liberté des délinquants sous responsabilité fédérale aux termes d’une procédure d’examen expéditif (PEE) (91,0 % et 96,1 %, respectivement).
- Le taux de récidive avec violence durant les périodes de mise en semi-liberté de ressort fédéral a été très bas au cours des cinq derniers exercices, s’établissant en moyenne à 0,2 %.
Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Mises en semi-liberté de ressort fédéral résultats | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |||||
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Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
AchèvementNote de bas de page * | ||||||||||
Proc. ordinaire |
3 176 | 91,6 | 3 467 | 90,9 | 3 627 | 90,2 | 3 714 | 90,1 | 3 505 | 92,5 |
Examen expéditif |
86 | 97,7 | 84 | 93,3 | 75 | 98,7 | 57 | 91,9 | 44 | 100 |
Total |
3 262 | 91,7 | 3 551 | 90,9 | 3 702 | 90,4 | 3 771 | 90,2 | 3 549 | 92,6 |
Révocation pour manquement aux conditions | ||||||||||
Proc. ordinaire |
249 | 7,2 | 287 | 7,5 | 329 | 8,2 | 354 | 8,6 | 266 | 7,0 |
Examen expéditif |
2 | 2,3 | 6 | 6,7 | 1 | 1,3 | 4 | 6,5 | 0 | 0,0 |
Total |
251 | 7,1 | 293 | 7,5 | 330 | 8,1 | 358 | 8,6 | 266 | 6,9 |
Révocation pour infraction non-violente | ||||||||||
Proc. ordinaire |
37 | 1,1 | 55 | 1,4 | 55 | 1,4 | 45 | 1,1 | 14 | 0,4 |
Examen expéditif |
0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 1 | 1,6 | 0 | 0,0 |
Total |
37 | 1,0 | 55 | 1,4 | 55 | 1,3 | 46 | 1,1 | 14 | 0,4 |
Révocation pour infraction violente | ||||||||||
Proc. ordinaire |
7 | 0,2 | 7 | 0,2 | 8 | 0,2 | 8 | 0,2 | 4 | 0,1 |
Examen expéditif |
0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 |
Total |
7 | 0,2 | 7 | 0,2 | 8 | 0,2 | 8 | 0,2 | 4 | 0,1 |
Total proc. ordinaire | 3 469 | 97,5 | 3 816 | 97,7 | 4 019 | 98,1 | 4 121 | 98,5 | 3 789 | 98,9 |
Total examen expéditif | 88 | 2,5 | 90 | 2,3 | 76 | 1,9 | 62 | 1,5 | 44 | 1,1 |
Total (ordinaire et expéditif) | 3 557 | 100 | 3 906 | 100 | 4 095 | 100 | 4 183 | 100 | 3 833 | 100 |
Remarques du tableau D8
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Résultat des périodes de liberté conditionnelle totale de délinquants sous responsabilité fédérale

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le résultat des périodes de la libération conditionnelle totale de ressort fédéral de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Le pourcentage de révocation pour infraction est le plus faible et la tendance la plus constante, diminuant généralement à partir de l’exercice 2011-2012 jusqu’à une légère augmentation en 2019 à 2020, avant de chuter encore en 2020 à 2021, avec chaque année moins de 5 pour cent. Le pourcentage de révocation pour manquement aux conditions a diminué jusqu’à l’exercice 2017 à 2018, où il a atteint son plus bas niveau (6,7 pour cent), avant d’augmenter au cours de l’exercice 2018 à 2019, pour atteindre 9,4 pour cent, puis de diminuer à nouveau à 8,8 au cours de l’exercice 2019 à 2020, avant d’augmenter à nouveau au cours de l’exercice 2020 à 2021, pour atteindre 9,6 pour cent. Enfin, le taux de réussite de la libération conditionnelle a augmenté pour atteindre un sommet au cours de l’exercice 2017 à 2018, à 90,4 pour cent, avant de chuter brièvement au cours de l’exercice 2018 à 2019, à 87,7 pour cent, avant de remonter à 88,2 pour cent au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D9
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2020-2021, le taux d’achèvementNote de bas de page ** des périodes de liberté conditionnelle totale de délinquants sous responsabilité fédérale purgeant une peine d’une durée déterminée est demeuré stable (88,2 %; +0,2 %) par rapport à 2019-2020.
- Au cours des cinq derniers exercices (de 2016-2017 à 2020-2021), le taux d’achèvementNote de bas de page ** des périodes de libérations conditionnelles totales accordées à l’issue de la procédure ordinaire parmi les délinquants sous responsabilité fédérale était en moyenne inférieur de 3,2 points de pourcentage au taux observé parmi les délinquants mis en liberté conditionnelle totale par voie de procédure d’examen expéditif (PEE) (88,4 % et 91,6 %, respectivement).
- Le taux de récidive avec violence durant les périodes de libertés conditionnelles totales de ressort fédéral a été relativement faible dans les cinq derniers exercices, se situant à 0,5 % en moyenne (et variait de 0,2 % à 0,7 %).
Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Libération conditionnelle totale de ressort fédéral résultats | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
AchèvementNote de bas de page ** | ||||||||||
Proc. ordinaire |
848 | 89,7 | 968 | 90,6 | 1 064 | 87,0 | 1 173 | 87,8 | 1 172 | 87,8 |
Examen expéditif |
87 | 87,9 | 102 | 88,7 | 114 | 95,8 | 104 | 91,2 | 97 | 94,2 |
Total |
935 | 89,6 | 1 070 | 90,4 | 1 178 | 87,8 | 1 277 | 88,1 | 1 269 | 88,2 |
Révocation pour manquement aux conditions | ||||||||||
Proc. ordinaire |
64 | 6,8 | 71 | 6,6 | 122 | 10,0 | 121 | 9,1 | 133 | 10,0 |
Examen expéditif |
9 | 9,1 | 8 | 7,0 | 4 | 3,4 | 7 | 6,1 | 5 | 4,9 |
Total |
73 | 7,0 | 79 | 6,7 | 126 | 9,4 | 128 | 8,8 | 138 | 9,6 |
Révocation pour infraction non-violente | ||||||||||
Proc. ordinaire |
28 | 3,0 | 24 | 2,2 | 27 | 2,2 | 35 | 2,6 | 28 | 2,1 |
Examen expéditif |
2 | 2,0 | 5 | 4,3 | 1 | 0,8 | 1 | 0,9 | 0 | 0,0 |
Total |
30 | 2,9 | 29 | 2,4 | 28 | 2,1 | 36 | 2,5 | 28 | 1,9 |
Révocation pour infraction violente | ||||||||||
Proc. ordinaire |
5 | 0,5 | 6 | 0,6 | 10 | 0,8 | 7 | 0,5 | 2 | 0,1 |
Examen expéditif |
1 | 1,0 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 2 | 1,8 | 1 | 1,0 |
Total |
6 | 0,6 | 6 | 0,5 | 10 | 0,7 | 9 | 0,6 | 3 | 0,2 |
Total proc. ordinaire | 945 | 90,5 | 1 069 | 90,3 | 1 223 | 91,1 | 1 336 | 92,1 | 1 335 | 92,8 |
Total examen expéditif | 99 | 9,5 | 115 | 9,7 | 119 | 8,9 | 114 | 7,9 | 103 | 7,2 |
Total (ordinaire et expéditif) | 1 044 | 100 | 1 184 | 100 | 1 342 | 100 | 1 450 | 100 | 1 438 | 100 |
Remarques du tableau D9
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Délinquants libérés d’office d’établissements fédéraux, y compris de pavillons de ressourcement : Tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire montrant le pourcentage de délinquants libérés d’établissements fédéraux, y compris les pavillons de ressourcement, en liberté d’office de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Les taux passent de 73,2 pour cent en 2011 à 2012, à 74,2 pour cent en 2012 à 2013, puis diminuent régulièrement jusqu’à 59,1 pour cent en 2018 à 2019, avant d’augmenter à 63,1 pour cent en 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D10
Source : Service correctionnel du Canada.
- Pour l’exercice 2020-2021, 63,1 % de toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux étaient des libérations d’office.
- Pour l’exercice 2020-2021, 75,8 % des mises en liberté de délinquants autochtones étaient des libérations d’office, comparativement à 57,1 % des mises en liberté de délinquants non autochtones.
- Au cours des dix derniers exercices, le pourcentage de mises en liberté d’office a diminué, passant de 73,2 % à 63,1 %.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (OSLD), des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, s’il y a eu détention temporaire, ou dans les cas où un délinquant a purgé plus d’une peine.
L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
La figure D10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure D1 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Autochtones | Non Autochtones | Population totale de délinquants | ||||||
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Libération d’office | Nbre total de mises en liberté | %Note de bas de page * | Libération d’office | Nbre total de mises en liberté | %Note de bas de page * | Libération d’office | Nbre total de mises en liberté | %Note de bas de page * | |
2011-12 | 1 489 | 1 792 | 83,1 | 3 812 | 5 448 | 70,0 | 5 301 | 7 240 | 73,2 |
2012-13 | 1 628 | 1 954 | 83,3 | 3 960 | 5 579 | 71,0 | 5 588 | 7 533 | 74,2 |
2013-14 | 1 731 | 2 037 | 85,0 | 3 905 | 5 644 | 69,2 | 5 636 | 7 681 | 73,4 |
2014-15 | 1 745 | 2 066 | 84,5 | 3 627 | 5 466 | 66,4 | 5 372 | 7 532 | 71,3 |
2015-16 | 1 682 | 2 038 | 82,5 | 3 626 | 5 578 | 65,0 | 5 308 | 7 616 | 69,7 |
2016-17 | 1 592 | 2 039 | 78,1 | 3 291 | 5 538 | 59,4 | 4 883 | 7 577 | 64,4 |
2017-18 | 1 540 | 2 065 | 74,6 | 2 880 | 5 186 | 55,5 | 4 420 | 7 251 | 61,0 |
2018-19 | 1 429 | 2 014 | 71,0 | 2 744 | 5 049 | 54,3 | 4 173 | 7 063 | 59,1 |
2019-20 | 1 626 | 2 167 | 75,0 | 2 731 | 4 897 | 55,8 | 4 357 | 7 064 | 61,7 |
2020-21 | 1 574 | 2 076 | 75,8 | 2 551 | 4 465 | 57,1 | 4 125 | 6 541 | 63,1 |
Remarques du tableau D10
Source : Service correctionnel du Canada.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (OSLD), des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, s’il y a eu détention temporaire, ou dans les cas où un délinquant a purgé plus d’une peine.
L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Le tableau D10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau D1 de l’Aperçu statistique de 2020.
Résultat des périodes de libération d’office de délinquants sous responsabilité fédérale

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Graphique linéaire montrant les résultats des périodes de libération d’office de ressort fédéral de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Les pourcentages de révocation pour infraction ont été les plus faibles, diminuant jusqu’à l’exercice 2016 à 2017 pour atteindre 8,4 pour cent, avant d’augmenter jusqu’à son sommet au cours de l’exercice 2018 à 2019 à 10,8 pour cent, puis de diminuer jusqu’à atteindre son point le plus bas au cours de l’exercice 2020 à 2021 à 5 pour cent. Les pourcentages de révocation pour manquements aux conditions augmentent légèrement au cours de l’exercice 2012 à 2013, puis de l’exercice 2015 à 2016, avant de tomber à son niveau le plus bas au cours de l’exercice 2017 à 2018, soit 24 pour cent, avant de remonter à son niveau le plus élevé au cours de l’exercice 2020 à 2021, soit 27,1 pour cent. Enfin, la réussite de la libération conditionnelle a globalement augmenté jusqu’à l’exercice 2016 à 2017, soit 66,7 pour cent, puis a diminué jusqu’à l’exercice 2018 à 2019, soit 64,9 pour cent, avant de remonter à 67,5 pour cent en 2020 à 2021. Les données sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D11
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2020-2021, le taux d’achèvementNote de bas de page ** des périodes de libération d’officeNote de bas de page * a augmenté de 2,0 points de pourcentage par rapport à 2019-2020 pour atteindre 67,5 %.
- Au cours des cinq derniers exercices, le taux de révocation pour infraction avec violence des périodes de surveillance a été, en moyenne, huit fois plus élevé parmi les délinquants en liberté d’officeNote de bas de page * que parmi ceux en semi-liberté et trois fois plus élevé que parmi ceux en liberté conditionnelle totale.
- Au cours des cinq dernières années, le taux de révocation pour infraction avec violence des périodes de libération d’office était en moyenne de 1,4 %.
Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Un délinquant purgeant une peine d’une durée déterminée, s’il n’est pas détenu, sera mis en liberté d’office après avoir purgé 2/3 de sa peine s’il n’est pas en libération conditionnelle totale à ce moment-là. Après la libération d’office, un délinquant est placé sous supervision jusqu’à la fin de sa peine.
La figure D11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure D10 de l’Aperçu statistique de 2020.
Libération d’office résultats | 2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
AchèvementNote de bas de page ** | 3 773 | 66,7 | 3 558 | 66,0 | 3 293 | 64,9 | 3 400 | 65,5 | 3 328 | 67,5 |
Révocation pour manquement aux conditions | 1 405 | 24,8 | 1 291 | 24,0 | 1 232 | 24,3 | 1 316 | 25,3 | 1 335 | 27,1 |
Révocation pour infraction non-violente | 397 | 7,0 | 462 | 8,6 | 458 | 9,0 | 395 | 7,6 | 229 | 4,6 |
Révocation pour infraction violente | 82 | 1,4 | 76 | 1,4 | 90 | 1,8 | 81 | 1,6 | 39 | 0,4 |
Total | 5 657 | 100 | 5 387 | 100 | 5 073 | 100 | 5 192 | 100 | 4 931 | 100 |
Remarques du tableau D11
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Un délinquant purgeant une peine d’une durée déterminée, s’il n’est pas détenu, sera mis en liberté d’office après avoir purgé 2/3 de sa peine s’il n’est pas en libération conditionnelle totale à ce moment-là. Après la libération d’office, un délinquant est placé sous supervision jusqu’à la fin de sa peine.
Le tableau D11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau D10 de l’Aperçu statistique de 2020.
Taux de condamnations pour infractions violente pour les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition : Tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire montrant les taux de condamnation pour infraction violente des délinquants en liberté conditionnelle sous responsabilité fédérale pour 1 000 délinquants sous surveillance, de l’exercice 2010 à 2011 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. La libération conditionnelle totale est passée de 4 au cours de l’exercice 2010 à 2011, à 1 au cours de l’exercice 2014 à 2015, avant de remonter à 3 au cours de l’exercice 2018 à 2019, puis de redescendre à 1 en 2020 à 2021. La semi‑liberté a suivi une tendance similaire, passant de 7 en 2010 à 2011, puis à 6 en 2011 à 2012, avant de remonter à 7 au cours de l’exercice 2012 à 2013, puis de chuter à 1 en 2014 à 2015. Les taux ont ensuite augmenté à 6 au cours de l’exercice 2015 à 2016, sont tombés à 4 en 2016 à 2017, restant ainsi jusqu’à l’exercice 2019 à 2020 où ils ont augmenté à 5, puis sont tombés à 3 au cours de l’exercice financier 2020 à 2021. La libération d’office est passée de 36 au cours de l’exercice 2010 à 2011 à 24 en 2014 à 2015, avant de remonter brièvement à 26 au cours de l’exercice 2015 à 2016. Les taux ont ensuite chuté à 23 en 2016 à 2017 jusqu’à l’exercice 2017 à 2018 avant de remonter à 28 en 2018 à 2019, puis de chuter à 2013 en 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.
Remarques de la figure D12
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Au cours de la période de dix ans allant de 2010-2011 à 2019-2020, le nombre de condamnations pour infraction avec violence a diminué de 29 % parmi les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition (passant de 139 en 2010-2011 à 98 en 2019-2020). Le nombre annuel moyen de condamnations pour infraction avec violence se chiffrait à 7 parmi les délinquants en semi-liberté et à 10 parmi les délinquants en liberté conditionnelle totale, comparativement à 97 parmi les délinquants en liberté d’office.
- Au cours de la période de dix ans allant de 2010-2011 à 2019-2020, les condamnations pour infraction avec violence parmi les délinquants en liberté d’office représentaient 85 % de toutes les condamnations prononcées contre des délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition.
- Si l’on compare les taux de condamnation pour infraction avec violence par tranche de 1 000 délinquants sous surveillance entre 2010-2011 et 2019-2020, on constate que les délinquants en liberté d’office étaient 11,9 fois plus susceptibles de commettre une infraction accompagnée de violence durant leur période de surveillance que les délinquants en liberté conditionnelle totale, et 5,9 fois plus susceptibles de commettre une infraction accompagnée de violence que les délinquants en semi-liberté.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle ou en liberté d’office, en détention temporaire dans un établissement fédéral, ainsi que ceux qui sont expulsés ou extradés.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Les données sur la semi-liberté et sur la libération conditionnelle totale comprennent les délinquants purgeant une peine d’une durée déterminée et indéterminée.
La ligne reliant 2019-2020 à 2020-2021 est en pointillé pour signaler que les nombres indiqués sont en deçà du nombre réel de condamnations parce que, en raison de la longueur du processus judiciaire, il se peut que des verdicts n’aient pas encore été rendus à la fin de l’exercice.
La figure D12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure D11 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Nombre de condamnations pour infraction violente | Taux pour 1 000 délinquants sous surveillance | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Semi-liberté | Libération conditionnelle totale | Libération d’office | Total | Semi-liberté | Libération conditionnelle totale | Libération d’office | |
2010-11 | 8 | 17 | 114 | 139 | 7 | 4 | 36 |
2011-12 | 7 | 10 | 120 | 137 | 6 | 3 | 35 |
2012-13 | 9 | 10 | 119 | 138 | 7 | 3 | 34 |
2013-14 | 4 | 8 | 106 | 118 | 3 | 2 | 30 |
2014-15 | 1 | 4 | 86 | 91 | 1 | 1 | 24 |
2015-16 | 9 | 7 | 93 | 109 | 6 | 2 | 26 |
2016-17 | 7 | 8 | 82 | 97 | 4 | 2 | 23 |
2017-18 | 7 | 8 | 76 | 91 | 4 | 2 | 23 |
2018-19 | 8 | 15 | 90 | 113 | 4 | 3 | 28 |
2019-20 | 8 | 9 | 81 | 98 | 5 | 2 | 25 |
2020-21 | 4 | 4 | 39 | 47 | 3 | 1 | 13 |
Remarques du tableau D12
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle ou en liberté d’office, en détention temporaire dans un établissement fédéral, ainsi que ceux qui sont expulsés ou extradés.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Les données sur la semi-liberté et sur la libération conditionnelle totale comprennent les délinquants purgeant une peine d’une durée déterminée et indéterminée.
Le tableau D12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau D11 de l’Aperçu statistique de 2020.
Section E : Application de dispositions spéciales en matière de justice pénale
Nombre d’examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération : Tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire décrivant le nombre d’examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération sur une période de dix ans. À partir de l’exercice 2011 à 2012, les examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération ont abouti à la détention d’un peu plus de 200 personnes, puis ont diminué d’année en année jusqu’à l’exercice 2019 à 2020, où moins de 100 personnes ont été détenues, avant d’augmenter à nouveau jusqu’en 2020 à 2021, où plus de 100 personnes ont été détenues. En comparaison, le nombre de personnes qui ne sont pas détenues après un premier examen initial de cas renvoyé pour maintien en incarcération est relativement stable au cours de la même période, se situant entre environ 10 et 1. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure E1
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada
- En 2020-2021, le nombre de cas renvoyés en vue d’un maintien en incarcération est passé à 119 (comparativement à 112) par rapport à 2019-2020.
- La proportion de délinquants autochtones détenus à la suite de l’examen initial en vue d’un maintien en incarcération a augmenté de 4,2 points de pourcentage, pour atteindre 96,6 % tandis que la proportion de délinquants non autochtones détenus à la suite d’un examen initial en vue d’un maintien en incarcération a diminué de 1,6 point de pourcentage pour atteindre 93,3 % comparativement à l’année précédente.
- En 2020-2021, les délinquants autochtones représentaient 31,5 % des délinquants incarcérés dans un établissement fédéral purgeant une peine d’une durée déterminée, et 49,6 % des délinquants ayant fait l’objet d’examen de cas renvoyé pour maintien en incarcération.
Selon la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), le délinquant qui a droit à la mise en liberté d’office aux deux tiers de sa peine peut être détenu jusqu’à la date d’expiration du mandat s’il est établi qu’il commettra vraisemblablement une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’un enfant ou une infraction grave en matière de drogue avant la fin de sa peine.
Exercice | Maintien en incarcération | Libération d’office | Total | Total | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Aut. | Non Aut. | Total | % | Aut. | Non Aut. | Total | % | Aut. | Non Aut. | ||
2011-12 | 89 | 118 | 207 | 96,7 | 3 | 4 | 7 | 3,3 | 92 | 122 | 214 |
2012-13 | 93 | 139 | 232 | 98,3 | 4 | 0 | 4 | 1,7 | 97 | 139 | 236 |
2013-14 | 88 | 112 | 200 | 96,2 | 4 | 4 | 8 | 3,8 | 92 | 116 | 208 |
2014-15 | 69 | 95 | 164 | 94,3 | 5 | 5 | 10 | 5,7 | 74 | 100 | 174 |
2015-16 | 75 | 92 | 167 | 96,5 | 2 | 4 | 6 | 3,5 | 77 | 96 | 173 |
2016-17 | 55 | 76 | 131 | 97,0 | 2 | 2 | 4 | 3,0 | 57 | 78 | 135 |
2017-18 | 51 | 59 | 110 | 92,4 | 5 | 4 | 9 | 7,6 | 56 | 63 | 119 |
2018-19 | 38 | 39 | 77 | 90,6 | 5 | 3 | 8 | 9,4 | 43 | 42 | 85 |
2019-20 | 49 | 56 | 105 | 93,8 | 4 | 3 | 7 | 6,3 | 53 | 59 | 112 |
2020-21 | 57 | 56 | 113 | 95,0 | 2 | 4 | 6 | 5,0 | 59 | 60 | 119 |
Total | 664 | 842 | 1 506 | 95,6 | 36 | 33 | 69 | 4,4 | 700 | 875 | 1 575 |
Remarques du tableau E1
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Selon la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), le délinquant qui a droit à la mise en liberté d’office aux deux tiers de sa peine peut être détenu jusqu’à la date d’expiration du mandat s’il est établi qu’il commettra vraisemblablement une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’un enfant ou une infraction grave en matière de drogue avant la fin de sa peine.
Audiences de révision judiciaire par année

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Diagramme à barres détaillant les résultats des audiences de révision judiciaire annuelles pour l’exercice 2020 à 2021. Le nombre total de délinquants dont le cas était susceptible de faire l’objet d’une révision judiciaire était de 1 743 . Le nombre total de délinquants admissibles pour le moment ou à l’avenir à une audience de révision judiciaire était de 560. Le nombre total de décisions rendues par les tribunaux était de 243. Il y a eu 184 décisions menant à une date d’admissibilité devancée, et 172 personnes ont été libérées sur parole. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure E2
Source : Service correctionnel du Canada.
- Depuis la première audience de révision judiciaire, en 1987, le tribunal a rendu 243 décisions.
- De ces décisions, 75,7 % ont entraîné une réduction de la peine à purger avant d’être admissible à la libération conditionnelle.
- Des 560 délinquants admissibles à une révision judiciaire, 272 ont purgé au moins 15 ans de leur peine alors que 288 n’en ont pas purgé autant.
- Cent soixante-dix-neuf des 184 délinquants dont la date d’admissibilité à la libération conditionnelle a été devancée ont atteint leur date d’admissibilité à la semi-liberté. Parmi ces délinquants, 172 ont obtenu une liberté conditionnelle, et 117 étaient activement surveillés dans la collectivitéNote de bas de page *.
- Un pourcentage plus élevé de cas de meurtre au second degré (84,6 %) que de cas de meurtre au premier degré (74,7 %) a donné lieu à une réduction de la période à purger avant l’admissibilité à la libération conditionnelle.
La révision judiciaire est le processus par lequel un délinquant peut demander à la cour une réduction de la peine qu’il doit purger en établissement avant d’être admissible à la libération conditionnelle. Les procédures de révision judiciaire s’appliquent aux délinquants condamnés à l’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans. Les délinquants peuvent faire une demande de révision judiciaire lorsqu’ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine. Le contrôle judiciaire est effectué dans la province où a eu lieu la déclaration de culpabilité.
Province ou territoire où a eu lieu la révision judiciaire | Réduction par tribunal de la période d’inadmissibilité | Réduction refusée par le tribunal | Total | ||
---|---|---|---|---|---|
Meurtre au 1er degré | Meurtre au 2e degré | Meurtre au 1er degré | Meurtre au 2e degré | Meurtre au 1er degré | |
Territoires du Nord-Ouest | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nunavut | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Yukon | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nouvelle-Écosse | 1 | 1 | 1 | 0 | 2 |
Nouveau-Brunswick | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Québec | 77 | 16 | 6 | 2 | 83 |
Ontario | 23 | 0 | 29 | 1 | 52 |
Manitoba | 7 | 4 | 1 | 0 | 8 |
Saskatchewan | 7 | 0 | 3 | 0 | 10 |
Alberta | 19 | 0 | 8 | 1 | 27 |
Colombie-Britannique | 27 | 1 | 7 | 0 | 34 |
Total partiel | 162 | 22 | 55 | 4 | 217 |
Total | 184 | 59 | 243 |
Remarques du tableau E2
Source : Service correctionnel du Canada.
La révision judiciaire est le processus par lequel un délinquant peut demander à la cour une réduction de la peine qu’il doit purger en établissement avant d’être admissible à la libération conditionnelle. Les procédures de révision judiciaire s’appliquent aux délinquants condamnés à l’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans. Les délinquants peuvent faire une demande de révision judiciaire lorsqu’ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine. Le contrôle judiciaire est effectué dans la province où a eu lieu la déclaration de culpabilité.
Nombre de délinquants ayant été désignés comme délinquants dangereux

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Graphique linéaire illustrant le nombre de personnes désignées comme délinquants dangereux chaque année financière au Canada. Le nombre de détenus désignés comme délinquants dangereux a augmenté lentement et de manière inégale, passant de moins de 10 désignations par année en 1978 et 1979 à environ 20 par année au milieu des années 1990. Après cette période, le nombre de désignations est resté relativement stable jusqu’à ce que les chiffres commencent à augmenter plus rapidement à partir de 2005 à 2006 pour atteindre un sommet d’environ 60 désignations par année en 2018 à 2019, le nombre de désignations tombant très rapidement à un peu plus de 30 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes par province, faisant la distinction entre les délinquants condamnés à une peine d’une durée indéterminée et ceux condamnés à une peine d’une durée déterminée, sont fournies ci-dessous.
Remarques de la figure E3
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l’exercice 2020-2021, 1 047 délinquants avaient été désignés comme délinquants dangereux (DD) depuis 1978.
- À la fin de l’exercice 2020-2021, 880 DD étaient sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada, et parmi eux, 76,6 % purgeaient des peines d’une durée indéterminée.
- Parmi ces 880 DD, 729 étaient en détention (soit 5,9 % de la population totale en détention) et 151 étaient sous surveillance dans la collectivité. Il y avait huit femmes parmi les DD. Les délinquants autochtones représentaient 36,3 % des DD et 27,0 % de l’ensemble de la population de délinquants.
Les peines d’une durée déterminée infligées aux délinquants dangereux doivent prendre la forme d’une peine minimale d’emprisonnement de deux ans, et être assorties d’une ordonnance voulant que le délinquant soit soumis à une période de surveillance à long terme pour une période maximale de dix ans.
Le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux par année ne comprend pas les décisions infirmées.
Les délinquants désignés comme délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants actifs, mais ils sont encore représentés dans le graphique ci-dessus, qui montre le nombre total de délinquants « désignés » comme délinquants dangereux.
Le pourcentage des DD qui ont eu au moins une condamnation actuelle pour une infraction sexuelle n’est pas disponible.
Les dispositions législatives relatives aux délinquants dangereux sont entrées en vigueur au Canada le 15 octobre 1977, remplaçant les désignations « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice », qui ont été abolies. Un délinquant dangereux (DD) est une personne à qui l’on impose une peine d’une durée déterminée ou non en fonction d’un crime particulièrement violent ou d’un schéma de crimes violents graves, lorsqu’on juge que le comportement du délinquant a peu de chance d’être inhibé par les normes ordinaires de restriction du comportement (veuillez consulter l’article 753 du Code criminel).
En plus des DD, il y avait 10 délinquants sexuels dangereux et 2 délinquants ayant une désignation de récidiviste sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada à la fin de l’exercice 2020-2021.
Province ou territoire où a eu lieu la désignation | Toutes les désignations (depuis 1978) | Délinquants dangereux actifs | ||
---|---|---|---|---|
Nombre de délinquants condamnés à une peine d’une durée indéterminée | Nombre de délinquants condamnés à une peine d’une durée déterminée | Total | ||
Terre-Neuve-et-Labrador | 14 | 8 | 2 | 10 |
Nouvelle-Écosse | 27 | 17 | 3 | 20 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nouveau-Brunswick | 8 | 4 | 0 | 4 |
Québec | 137 | 92 | 27 | 119 |
Ontario | 455 | 285 | 99 | 384 |
Manitoba | 32 | 26 | 4 | 30 |
Saskatchewan | 107 | 60 | 35 | 95 |
Alberta | 76 | 54 | 9 | 63 |
Colombie-Britannique | 171 | 116 | 21 | 137 |
Yukon | 6 | 1 | 3 | 4 |
Territoires du Nord-Ouest | 11 | 10 | 1 | 11 |
Nunavut | 3 | 1 | 2 | 3 |
Total | 1 047 | 674 | 206 | 880 |
Remarques du tableau E3
Source : Service correctionnel du Canada.
Les peines d’une durée déterminée infligées aux délinquants dangereux doivent prendre la forme d’une peine minimale d’emprisonnement de deux ans, et être assorties d’une ordonnance voulant que le délinquant soit soumis à une période de surveillance à long terme pour une période maximale de dix ans.
Le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux par année ne comprend pas les décisions infirmées.
Les délinquants désignés comme délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants actifs, mais ils sont encore représentés dans le graphique ci-dessus, qui montre le nombre total de délinquants « désignés » comme délinquants dangereux.
Le pourcentage des DD qui ont eu au moins une condamnation actuelle pour une infraction sexuelle n’est pas disponible.
Les dispositions législatives relatives aux délinquants dangereux sont entrées en vigueur au Canada le 15 octobre 1977, remplaçant les désignations « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice », qui ont été abolies. Un délinquant dangereux (DD) est une personne à qui l’on impose une peine d’une durée déterminée ou non en fonction d’un crime particulièrement violent ou d’un schéma de crimes violents graves, lorsqu’on juge que le comportement du délinquant a peu de chance d’être inhibé par les normes ordinaires de restriction du comportement (veuillez consulter l’article 753 du Code criminel).
En plus des DD, il y avait 10 délinquants sexuels dangereux et 2 délinquants ayant une désignation de récidiviste sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada à la fin de l’exercice 2020-2021.
Nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée imposées

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Graphique à barres illustrant le nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée qui ont été imposées au cours de l’exercice 2020 à 2021, par durée de l’ordonnance de surveillance imposée. Il y a eu une ordonnance de surveillance de longue durée d’un an, trois de deux ans, puis nous constatons un petit bond à 13 ordonnances de surveillance de longue durée de trois ans, et 15 ordonnances de surveillance de quatre ans. Les ordonnances de surveillance de 5 à 8 ans étaient similaires et variaient de 58 à 152. Il y avait 152 ordonnances de surveillance de longue durée de cinq ans, 58 ordonnances de six ans, 98 ordonnances de sept ans et 76 ordonnances de huit ans. Le plus grand nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée, et de loin, est celui qui porte sur une période de 10 ans, soit 1 043 ordonnances. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure E4
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l’exercice 2020-2021, les tribunaux avaient imposé 1 464 ordonnances de surveillance de longue durée. Parmi celles-ci, 71,2 % étaient pour une période de 10 ans.
- À la fin de l’exercice 2020-21, 951 délinquants faisant l’objet d’une ordonnance de surveillance de longue durée étaient sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada. Au total, 15 femmes faisaient l’objet d’une ordonnance de surveillance de longue durée sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada.
- Il y avait 488 délinquants sous surveillance dans la collectivité dans le cadre de leur ordonnance de surveillance de longue durée à la fin de l’exercice 2020-2021. Parmi ceux-ci, 430 délinquants étaient sous surveillance dans la collectivité, 14 délinquants étaient en détention temporaire, 39 délinquants étaient en détention provisoire et 5 délinquants étaient illégalement en liberté depuis moins de 90 jours
Les dispositions législatives concernant les ordonnances de surveillance de longue durée (OSLD), qui sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997, permettent au tribunal d’imposer une peine de deux ans ou plus pour l’infraction principale et une ordonnance selon laquelle le délinquant doit faire l’objet d’une surveillance dans la collectivité pour une période supplémentaire ne dépassant pas 10 ans.
Cent neuf délinquants faisant l’objet de ces dispositions sont décédés, et 330 ont mené à bien leur période de surveillance de longue durée.
Le pourcentage des délinquants faisant l’objet d’une ordonnance de surveillance de longue durée qui ont eu au moins une condamnation actuelle pour une infraction sexuelle n’est pas disponible.
La détention provisoire est la détention temporaire d’une personne qui est dans l’attente de subir son procès ou de recevoir sa peine, ou avant le début d’une décision privative de liberté.
Province ou territoire où a été rendue l’ordonnance | Durée de la période de surveillance ordonnée (années) | Situation actuelle 2020-21 | ||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | Total | En détention | Sous surveillance | Période visée par l’OSLD | OSLD interrompue | Total | |
Province où a été prononcée la peine |
||||||||||||||||
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 12 | 13 | 1 | 2 | 7 | 0 | 10 |
Nouvelle-Écosse | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 | 0 | 1 | 3 | 0 | 16 | 24 | 1 | 0 | 9 | 1 | 11 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nouveau-Brunswick | 0 | 0 | 1 | 0 | 2 | 0 | 0 | 1 | 0 | 8 | 12 | 2 | 0 | 3 | 2 | 7 |
Québec | 1 | 2 | 9 | 5 | 83 | 22 | 48 | 20 | 2 | 318 | 510 | 123 | 27 | 160 | 41 | 351 |
Ontario | 0 | 0 | 1 | 7 | 21 | 16 | 23 | 29 | 0 | 330 | 427 | 68 | 15 | 159 | 37 | 279 |
Manitoba | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 2 | 3 | 2 | 0 | 39 | 47 | 7 | 0 | 9 | 5 | 21 |
Saskatchewan | 0 | 1 | 1 | 1 | 11 | 10 | 13 | 11 | 2 | 83 | 133 | 27 | 9 | 38 | 24 | 98 |
Alberta | 0 | 0 | 1 | 0 | 9 | 1 | 1 | 1 | 0 | 76 | 89 | 14 | 3 | 25 | 7 | 49 |
Colombie-Britannique | 0 | 0 | 0 | 2 | 14 | 4 | 6 | 7 | 0 | 133 | 166 | 29 | 4 | 56 | 6 | 95 |
Yukon | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 0 | 3 | 0 | 1 | 18 | 24 | 4 | 0 | 15 | 0 | 19 |
Territoires du Nord-Ouest | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 1 | 0 | 0 | 0 | 4 | 7 | 2 | 0 | 1 | 1 | 4 |
Nunavut | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 2 | 0 | 1 | 0 | 5 | 10 | 1 | 0 | 6 | 0 | 7 |
Total | 1 | 3 | 13 | 15 | 152 | 58 | 98 | 76 | 5 | 1 043 | 1 464 | 279 | 60 | 488 | 124 | 951 |
Remarques du tableau E4
Source : Service correctionnel du Canada.
Les dispositions législatives concernant les ordonnances de surveillance de longue durée (OSLD), qui sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997, permettent au tribunal d’imposer une peine de deux ans ou plus pour l’infraction principale et une ordonnance selon laquelle le délinquant doit faire l’objet d’une surveillance dans la collectivité pour une période supplémentaire ne dépassant pas 10 ans.
Cent neuf délinquants sont décédés, et 330 ont mené à bien leur période de surveillance de longue durée.
Le pourcentage des ordonnances de surveillance de longue durée qui ont eu au moins une condamnation actuelle pour une infraction sexuelle n’est pas disponible.
Cette catégorie comprend les délinquants dont le statut actuel est soit la semi-liberté (SL), la libération conditionnelle totale (LCT) ou la libération d’office (LO).
Cette catégorie comprend les délinquants déclarés coupables d’une nouvelle infraction qu’ils ont commise pendant qu’ils étaient sous surveillance au titre d’une OSLD. Dans de tels cas, l’exécution de l’OSLD est interrompue le temps que le délinquant purge la nouvelle peine jusqu’à la date d’expiration du mandat. Elle reprend ensuite là où elle avait cessé. Sur les 124 délinquants, 101 étaient en détention, 20 étaient sous surveillance dans la collectivité (18 en libération d’office, un en semi-liberté et un en surveillance de longue durée), deux étaient illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et un était en détention provisoire.
Nombre de demandes de suspension du casier ou de demandes de pardon reçues : Tendance sur 5 ans

Description de l'image
Graphique linéaire illustrant le nombre de demandes de pardon et de suspension du casier reçues sur une période comprise entre l’exercice 2016 à 2017 et l’exercice 2020 à 2021. D’un maximum en 2016 à 2017, où près de 12 000 demandes de suspension du casier ont été reçues, à un minimum en 2020 à 2021 d’environ 2 000 demandes reçues. La déclaration des données sur les demandes de pardon reçues commence au cours de l’exercice 2017 à 2018 avec environ 5 000 demandes reçues, puis augmente légèrement l’année suivante, et diminue légèrement l’année d’après, pour se terminer avec environ 7 000 demandes de pardon reçues en 2020 à 2021. Le nombre de demandes de pardon reçues a dépassé le nombre de demandes de suspension du casier reçues au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure E5
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2020-2021, la Commission a reçu 1 830 demandes de suspension du casier et elle en a accepté 1 411 . La Commission a aussi reçu 7 307 demandes de pardonNote de bas de page * et en a accepté 6 032 . Le taux d’acceptation était de 81,5 %.
- En 2020-2021, la CLCC a rendu 7 535 décisions pour des demandes de pardon, octroyant ou délivrant le pardon dans 97,1 % des cas et le refusant dans 2,9 % des cas.
- En 2020-2021, la CLCC a rendu 1 508 décisions pour des demandes de suspension du casier; 93,1 % des suspensions ont été ordonnées et 6,9 % ont été refusées.
- Depuis la mise en œuvre du processus de demandes de pardon ou de suspension du casier en 1970, les pardons octroyés ou délivrés et les suspensions du casier ordonnées se chiffrent à 554 332 .
Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a modifié la LCJ en remplaçant le terme « pardon » par « suspension du casier ». Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à délivrer des suspensions du casier et à faire des recommandations concernant la clémence. Les modifications apportées à la LCJ ont eu pour effet d’augmenter à cinq ans la période d’inadmissibilité à la suspension du casier dans le cas des infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et à dix ans dans le cas d’infractions punissables par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même des personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l’objet d’une poursuite par mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus.
2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |
---|---|---|---|---|---|
Demandes de suspension du casier traitées | |||||
Demandes reçues | 11 563 | 9 460 | 7 364 | 7 019 | 1 830 |
Demandes acceptées | 8 153 | 6 502 Note de bas de page ** |
5 347 | 5 227 | 1 411 |
Pourcentage d’acceptation | 70,5 | 68,7 | 72,6 | 74,5 | 77,1 |
Suspensions du casier | |||||
Ordonnées | 8 340 | 7 037 | 6 028 | 5 287 | 1 404 |
Refusées | 438 | 142 | 225 | 209 | 104 |
Nombre total ordonnées et refusées | 8 778 | 7 179 | 6 253 | 5 496 | 1 508 |
Pourcentage ordonnées | 95,0 | 98,0 | 96,4 | 96,2 | 93,1 |
Demandes de pardons traitées | |||||
Demandes reçues | NA |
5 202 | 6 463 | 5 422 | 7 307 |
Demandes acceptées | NA |
4 366 | 5 184 | 4 360 | 6 032 |
Pourcentages d’acceptation | NA |
83,9 | 80,2 | 80,4 | 82,6 |
Pardons | |||||
Octroyés | 3 740 | 227 | 2 631 | 3 157 | 4 846 |
Délivrés | NA |
1 730 | 1 772 | 1 552 | 2 469 |
Refusés | 125 | 133 | 42 | 210 | 220 |
Nombre total octroyés, délivrés et refusés | 3 865 Note de bas de page *** |
2 090 Note de bas de page **** |
4 445 Note de bas de page **** |
4 919 Note de bas de page **** |
|
Pourcentage octroyés ou délivrés | 96,8 | 93,6 | 99,1 | 95,7 | 97,1 |
Révocations/annulations de pardons et suspension du casier | |||||
RévocationsNote de bas de page ***** | 501 | 85 | 59 | 410 | 316 |
Annulations | 769 | 690 | 527 | 440 | 271 |
Nombre total de révocations et d’annulations | 1 270 | 775 | 586 | 850 | 587 |
Nombre cumulatif octroyés ou délivrés et ordonnéesNote de bas de page ****** | 516 192 | 525 186 | 535 617 | 545 613 | 554 332 |
Nombre cumulatif de révocations et d’annulationsNote de bas de page ****** | 25 908 | 26 683 | 27 269 | 28 119 | 28 706 |
Remarques du tableau E5
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a modifié la LCJ en remplaçant le terme « pardon » par « suspension du casier ». Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à délivrer des suspensions du casier et à faire des recommandations concernant la clémence. Les modifications apportées à la LCJ ont eu pour effet d’augmenter à cinq ans la période d’inadmissibilité à la suspension du casier dans le cas des infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et à dix ans dans le cas d’infractions punissables par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même des personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l’objet d’une poursuite par mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus.
Section F : Services fédéraux offerts aux victimes inscrites
Nombre d’avis communiqués aux victimes inscrites : Tendance sur 4 ans

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Graphique linéaire représentant le nombre de notifications aux victimes inscrites, sur une période de quatre ans. Au cours de l’exercice 2017 à 2018, environ 44 000 notifications ont été envoyées aux victimes inscrites, ce chiffre passant à plus de 45 000 l’année suivante et à plus de 50 000 au cours de l’exercice 2019 à 2020. Le nombre de notifications aux victimes inscrites a chuté abruptement au cours de l’exercice 2020 à 2021, où environ 37 000 notifications ont été envoyées aux victimes inscrites. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure F1
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
- Le nombre de contacts avec les victimes inscrites pour les avis a augmenté de 15,8 % de 2017-2018 à 2019-2020 (de 44 331 à 51 339 ), puis a diminué de 24,7 % de 2019-2020 à 2020-2021.
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), une personne est victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Un contact par notification est établi lorsque l’Unité des services aux victimes du SCC communique des renseignements aux victimes. Les exemples comprennent les permissions de sortir, les permis de voyage et les renseignements sur la détermination de la peine du délinquant.
La figure F1 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F12 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Nbre |
---|---|
2017-18 | 44 331 |
2018-19 | 46 000 |
2019-20 | 51 339 |
2020-21 | 38 660 |
Remarques du tableau F1
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
En vertu de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), une personne est victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.
Un contact par notification est établi lorsque l’Unité des services aux victimes du SCC communique des renseignements aux victimes. Les exemples comprennent les permissions de sortir, les permis de voyage et les renseignements sur la détermination de la peine du délinquant.
Le tableau F1 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F12 de l’Aperçu statistique de 2020.
Nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté : Tendance sur 4 ans

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Graphique linéaire illustrant le nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté, sur une période de quatre ans, en commençant par l’exercice 2017 à 2018. Plus de 1 600 déclarations de victimes ont été reçues au cours de l’exercice 2017 à 2018; ce chiffre a quelque peu diminué pour atteindre moins de 1 500 en 2018 à 2019. Toutefois, le nombre de déclarations de victimes revient aux niveaux de l’année précédente pour les deux exercices suivants, où le nombre de déclarations de victimes reçues diminue légèrement, passant de plus de 1 600 déclarations à environ 1 600 déclarations de victimes reçues au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure F2
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
- Le nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen en 2020-2021 est conforme à celui de 2017-2018. Il y a eu une légère baisse du nombre de déclarations en 2018-2019.
Le nombre de déclarations reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté reflète le nombre de déclarations reçues. Il est différent du nombre de déclarations de victimes dont on tient compte lorsqu’on prend des décisions de mise en liberté.
La figure F2 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F13 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Nbre |
---|---|
2017-18 | 1 614 |
2018-19 | 1 486 |
2019-20 | 1 640 |
2020-21 | 1 607 |
Remarques du tableau F2
Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.
Le nombre de déclarations reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté reflète le nombre de déclarations reçues. Il est différent du nombre de déclarations de victimes dont on tient compte lorsqu’on prend des décisions de mise en liberté.
Le Tableau F2 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F13 de l’Aperçu statistique de 2020.
Demandes d’aide financière pour assister aux audiences de libération conditionnelle : Tendance sur 5 ans

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Graphique linéaire représentant le nombre de demandes d’aide financière pour assister aux audiences de libération conditionnelle, sur une période de cinq ans, pour le nombre de demandes faites par les victimes et le nombre de demandes faites pour la présence de personnes d’aide aux victimes, ainsi que le nombre total de demandes dans l’ensemble. L’évolution du nombre total de demandes et de demandes pour les victimes a une forme similaire, car il y a environ trois ou quatre fois plus de demandes de victimes que de demandes de personnes de soutien. Les demandes des victimes passent d’environ 450 au cours de l’exercice 2016 à 2017 à près de 350 en 2018 à 2019. Le nombre de demandes des victimes est passé à plus de 400 en 2019 à 2020, avec une très forte baisse des demandes au cours de l’exercice 2020 à 2021, où le nombre de demandes d’aide financière de ce type était d’environ 25. En comparaison, les demandes de personnes de soutien sont restées relativement stables, à un peu plus de 100, pour les exercices 2016 à 2017 et 2019 à 2020, avant de retomber à zéro pour l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure F3
Source : Justice Canada.
- Le nombre de demandes d’aide financière présentées par les victimes a oscillé de 2015-2016 à 2019-2020, puis a diminué considérablement de 2019-2020 à 2020-2021. Cette baisse a été influencée par les restrictions liées à COVID-19 et l’accès limité aux établissements du SCC qui ont débuté à la mi-mars 2020. Compte tenu de la COVID-19, les audiences de la CLCC ont été menées principalement par téléconférence et/ou vidéoconférence en 2020-2021.
Les victimes peuvent demander une aide financière pour qu’une personne de confiance les accompagne à une audience de libération conditionnelle.
La figure F3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F14 de l’Aperçu statistique de 2020.
2016-17 | 2017-18 | 2018-19 | 2019-20 | 2020-21 | |
---|---|---|---|---|---|
Nombre de demandes d’aide financière reçues de victimes | 447 | 397 | 361 | 456 | 29 |
Nombre de demandes d’aide financière reçues de personnes de soutien | 130 | 142 | 129 | 157 | 2 |
Nombre total de demandes | 577 | 539 | 490 | 613 | 31 |
Remarques du tableau F3
Source : Justice Canada.
Les victimes peuvent demander une aide financière pour qu’une personne de confiance les accompagne à une audience de libération conditionnelle.
Le Tableau F3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F14 de l’Aperçu statistique de 2020.
Nombre de contacts de la CLCC avec les victimes : Tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire du nombre de contacts officiels de la Commission des libérations conditionnelles du Canada avec des victimes, sur une période de 10 ans. Entre les exercices 2010 à 2011 et 2013 à 2014, le nombre de contacts est resté relativement stable, à environ 22 500 contacts avec des victimes par année. Le nombre de contacts a augmenté à partir de ce niveau pour culminer à environ 32 000 contacts avec des victimes chaque année entre 2015 à 2016 et 2018 à 2019. En 2019 à 2020, le nombre de contacts a légèrement diminué pour se rapprocher de 30 000 contacts avec des victimes par année. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure F4
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2019-2020Note de bas de page *, la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) a enregistré 31 587 contacts avec des victimes, soit une diminution de 5,5 % par rapport à l’exercice précédent.
- Au cours des 10 dernières années, le nombre de contacts de la CLCC avec les victimes a augmenté de 40,5 % (9 104 contacts de plus).
Chaque fois que la Commission des libérations conditionnelles du Canada a un contact avec une victime par courrier, par télécopieur ou par téléphone.
La figure F4 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F15 de l’Aperçu statistique de 2020.
ExerciceNote de bas de page * | Nombre total de contacts |
---|---|
2010-11 | 22 483 |
2011-12 | 21 449 |
2012-13 | 22 475 |
2013-14 | 22 323 |
2014-15 | 27 191 |
2015-16 | 29 771 |
2016-17 | 32 786 |
2017-18 | 33 370 |
2018-19 | 33 408 |
2019-20 | 31 587 |
Remarques du tableau F4
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Chaque fois que la Commission des libérations conditionnelles du Canada a un contact avec une victime par courrier, par télécopieur ou par téléphone.
Le Tableau F4 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F15 de l’Aperçu statistique de 2020.
Déclarations de victimes dans le cadre d’audiences de la CLCC : Tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire illustrant le nombre de présentations d’une déclaration et le nombre d’audiences avec déclarations de victimes, sur une période de dix ans. Les deux lignes du graphique suivent à peu près la même tendance, à des fréquences différentes. Il y a plus de déclarations de victimes que d’audiences avec déclarations de victimes, comme on peut s’y attendre. On constate une légère augmentation, passant d’environ 225 déclarations de victimes au cours de l’exercice 2011 à 2012 à un peu plus de 250 en 2013 à 2014. Ensuite, il y a une baisse jusqu’à deux années où le nombre de déclarations était inférieur à 250 par année. Le nombre de déclarations a fortement augmenté pour atteindre environ 325 déclarations en 2016 à 2017. Le nombre de déclarations est demeuré autour de 300 jusqu’à la dernière année de données disponibles, en 2020 à 2021. Les audiences avec déclarations de victimes ont connu une augmentation progressive, passant d’un peu moins de 150 audiences par an en 2011 à 2012 à près de 200 audiences par an en 2019 à 2020. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure F5
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2020-2021, les victimes ont présenté 291 déclarations (soit une diminution de 8,8 % ou de 28 déclarations) à 176 audiences (soit une diminution de 14,1 % ou de 29 déclarations) par rapport à l’exercice 2019-2020.
- Au cours des 10 dernières années, le nombre de victimes qui ont présenté une déclaration lors d’une audience a fluctué. En 2020-2021, ce nombre a augmenté de 30,5 % (68 déclarations de plus) comparativement à 2011-2012.
- En 2020-2021, 94,8 % des déclarations de victimes à des audiences ont été présentées par les victimes elles-mêmes. Dans 4,1 % des cas, les victimes ont présenté leur déclaration à l’aide d’autres médias, et dans 1,0 % des cas, c’est une autre personne qui a présenté la déclaration de la victime.
La figure F5 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F16 de l’Aperçu statistique de 2020.
Exercice | Nombre d’audiences avec déclarations | Nombre de déclarations |
---|---|---|
2011-12 | 140 | 223 |
2012-13 | 140 | 254 |
2013-14 | 142 | 264 |
2014-15 | 128 | 231 |
2015-16 | 171 | 244 |
2016-17 | 149 | 244 |
2017-18 | 181 | 328 |
2018-19 | 167 | 288 |
2019-20 | 205 | 319 |
2020-21 | 176 | 291 |
Remarques du tableau F5
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada
Le Tableau F5 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F16 de l’Aperçu statistique de 2020.
Nombre de demandes d’accès au registre des décisions de la CLCC présentées par des victimes : Tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire illustrant le nombre de demandes d’accès au registre des décisions comparativement au nombre de demandes d’accès au registre des décisions présentées par des victimes, sur une période de dix ans. La courbe du total des demandes et celle des demandes faites par les victimes sont très similaires. La première année, le nombre total de demandes a légèrement diminué pour atteindre un peu plus de 5 000 demandes au cours de l’exercice 2010 à 2011, puis il a augmenté d’année en année jusqu’à l’exercice 2015 à 2016, où il a dépassé les 7 000 demandes. Le nombre de demandes a fortement diminué en 2016 à 2017 et 2017 à 2018 pour atteindre environ 4 100 demandes par année. À partir de là, le nombre de demandes a de nouveau augmenté pour atteindre au moins 6 500 demandes en 2019 à 2020. Les demandes formulées par les victimes sont passées de moins de 3 000 demandes en 2010 à 2011 à un maximum de plus de 4 000 demandes en 2015 à 2016, pour redescendre à un minimum d’environ 2 000 demandes en 2016 à 2017, et remonter à plus de 3 000 demandes par an formulées par les victimes au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure F6
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada
- En 2019-2020, le nombre de demandes d’accès au registre des décisions présentées par les victimes a augmenté de 40,3 % pour s’établir à 3 649, et la proportion des demandes présentées par les victimes a augmenté de deux points de pourcentage pour s’établir à 54,4 % par rapport à 2018-2019.
La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) exige de la Commission des libérations conditionnelles du Canada qu’elle tienne un registre de ses décisions et des motifs justifiant ces décisions. L’objectif du registre des décisions est de contribuer à la compréhension qu’a le public du processus décisionnel relatif à la mise en liberté sous condition ainsi que de favoriser la transparence et la responsabilisation. Toute personne peut obtenir une copie de ces décisions en soumettant une demande par écrit.
Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.
La figure F6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F17 de l’Aperçu statistique de 2020. Toutefois, l’Aperçu statistique de 2020 ne présente pas de données sur le nombre de demandes; elles sont remplacées par des données sur le nombre de décisions envoyées.
Exercice | Demandes d’accès présentées par les victimes | Nombre total de demandes | |
---|---|---|---|
Nbre | % | ||
2010-11 | 2 914 | 52,5 | 5 550 |
2011-12 | 2 970 | 56,5 | 5 252 |
2012-13 | 3 214 | 55,0 | 5 848 |
2013-14 | 3 474 | 55,1 | 6 309 |
2014-15 | 3 608 | 54,3 | 6 640 |
2015-16 | 4 436 | 61,0 | 7 276 |
2016-17 | 2 169 | 48,2 | 4 502 |
2017-18 | 2 227 | 49,9 | 4 467 |
2018-19 | 2 601 | 52,4 | 4 967 |
2019-20 | 3 649 | 54,4 | 6 713 |
Remarques du tableau F6
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) exige de la Commission des libérations conditionnelles du Canada qu’elle tienne un registre de ses décisions et des motifs justifiant ces décisions. L’objectif du registre des décisions est de contribuer à la compréhension qu’a le public du processus décisionnel relatif à la mise en liberté sous condition ainsi que de favoriser la transparence et la responsabilisation. Toute personne peut obtenir une copie de ces décisions.
Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.
Le Tableau F6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F17 de l’Aperçu statistique de 2020. Toutefois, l’Aperçu statistique de 2020 ne présente pas de données sur le nombre de demandes; elles sont remplacées par des données sur le nombre de décisions envoyées.
Nombre de décisions consignées au registre de la CLCC qui ont été communiquées

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Graphique linéaire décrivant le nombre total de décisions envoyées par le registre des décisions de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et le nombre de décisions envoyées aux victimes, sur une période de deux ans. Le nombre de décisions augmente dans les deux catégories entre l’exercice 2019 à 2020 et l’exercice 2020 à 2021. Les décisions envoyées aux victimes sont passées de moins de 3 000 par an à plus de 3 000 par année, tandis que le nombre total de décisions envoyées par le registre des décisions de la Commission des libérations conditionnelles du Canada est passé d’environ 6 000 à plus de 7 000 au cours de la même période. Les données complètes sont présentées ci-dessous.
Remarques de la figure F7
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2020-2021, le nombre de décisions consignées au registre qui ont été communiquées à des victimes a augmenté de 12,4 % pour s’établir à 3 242, tandis que la proportion des décisions qui ont été communiquées à des victimes a diminué de 2,3 points de pourcentage pour s’établir à 45,2 % par rapport à 2019-2020.
La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) exige de la Commission des libérations conditionnelles du Canada qu’elle tienne un registre de ses décisions et des motifs justifiant ces décisions. L’objectif du registre des décisions est de contribuer à la compréhension qu’a le public du processus décisionnel relatif à la mise en liberté sous condition ainsi que de favoriser la transparence et la responsabilisation. Toute personne peut obtenir une copie de ces décisions.
Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.
Exercice | Nombre de décisions du registre qui ont été envoyées à des victimes | Nombre total de décisions du registre qui ont été envoyées | |
---|---|---|---|
Nbre | % | ||
2019-20 | 2 884 | 47,5 | 6 076 |
2020-21 | 3 242 | 45,2 | 7 179 |
Remarques du tableau F7
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.
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