Summary
L’étude utilise plusieurs méthodes différentes pour examiner dans quelle mesure les relations entre les agents de libération conditionnelle, le personnel en établissement et les délinquantes incarcérées dans les établissements du SCC se caractérisent par des rapports sains, définis dans les théories sur l’alliance thérapeutique et relationnelle. Pour évaluer l’incidence possible d’une telle alliance sur l’adaptation en établissement, on a utilisé les notes attribuées à ces alliances comme facteurs de prévision de l’inconduite en établissement. Ont participé à l’étude 124 délinquantes purgeant une peine de ressort fédéral et membres du personnel correctionnel dans les six établissements fédéraux pour femmes au Canada. L’alliance et la santé relationnelle ont servi de mesures, et des entrevues semi-dirigées ont été menées pour recueillir de l’information sur les perceptions qu’ont le personnel et les délinquantes relativement à l’alliance thérapeutique dans leur établissement et à l’incidence du milieu opérationnel (sécurité active et passive) sur la création de ces alliances.